Frédéric Dard - Le casse de l’oncle Tom

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Le casse de l’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Attention !
Ceci est un événement !
Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !
Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la
et la
qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.
Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.
Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.
Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

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Il venait de se ranger sur un parking presque désert de l’autoroute Lyon-Chambéry-Genève, non loin de la petite construction qui proposait aux automobilistes des toilettes, des lavabos et le téléphone. A une centaine de mètres devant lui, un camion semi-remorque italien stationnait. Sans doute le routier piquait-il un somme. Le tueur fut tenté d’aller « réquisitionner » le conducteur. Il se retint en songeant qu’il devait y avoir probablement deux chauffeurs et qu’il ne se sentait pas capable d’exécuter une action de commando avec le corps criblé de balles.

Il tourna la clé de contact afin de pouvoir actionner les glaces électriques. Il avait trop chaud. Comme il achevait cette manœuvre, l’habitacle de la Maserati fut illuminé par des phares. Stephen Black crut à une intervention de la police et dégaina son revolver. Ce n’était qu’un automobiliste normal qui stoppa devant le pavillon des toilettes. Il y avait un couple à bord ; la femme descendit et pénétra dans la construction. Black hésita. Une vague brûlante le submergeait. Il prit dans sa poche un petit étui pharmaceutique contenant des tablettes de couleur rose. Il en mit deux dans sa bouche, qu’il croqua avec une voracité de chien affamé. Il s’agissait de vitamines puissamment reconstituantes qui, dans les cas difficiles, lui donnaient le coup de fouet décisif.

Un mieux ne tarda pas à s’opérer. Il ferma les yeux. L’idée qu’il pût mourir de ses blessures ne lui venait même pas. Cet homme se sentait à ce point sûr de soi qu’il conservait un moral de vainqueur. Une période pénible allait suivre ; il allait devoir se faire soigner et la chose, dans sa position, n’était pas facile à régler ; mais il gardait confiance. Tout se jouerait au cours des deux heures à venir. Il fallait « tenir le coup [14] En français, dans la pensée de Stephen Black. » absolument. Cent vingt minutes d’énergie. Cent vingt minutes à conserver sa lucidité et « sa force de frappe ». Après cela, il pourrait se mettre pendant quelque temps en réserve de ses activités car sa « mission » se trouvait très avancée.

Il rouvrit les yeux. Les choses devant lui paraissaient stables. Rien ne « tournait », tout restait d’une banalité quotidienne.

Stephen actionna la portière gauche à l’aide de sa main droite. Avec une lenteur fantomale, il se coula hors de la voiture et, en titubant, s’approcha de celle qui venait de stationner derrière « la sienne » : une grosse BMW bleu métallisé. Le conducteur attendait son épouse en faisant un petit break, la tête renversée, les mains croisées sur son ventre. Stephen enregistra que le véhicule était immatriculé en Belgique. Un enfant enveloppé d’un plaid dormait sur la banquette arrière.

L’Américain se déplaçait silencieusement, cependant, lorsqu’il parvint à la hauteur de l’automobiliste, ce dernier tressaillit et redressa le buste. Un lampadaire répandait sur cette zone du parking une lumière blafarde. Le Belge constata que l’arrivant était plein de sang et s’en alarma.

— Un accident ? demanda-t-il.

— Non, on m’a agressé, répondit Black. Pouvez-vous me conduire à l’hôpital ?

L’interpellé regarda les vêtements rougis du blessé.

— Ce serait mieux que j’appelle pour une ambulance, fit-il. Je vais téléphoner à la police qui s’occupera de tout !

Il descendit à moitié de son véhicule. Il avait déjà ses deux pieds sur l’asphalte lorsque Stephen lui braqua son revolver entre les yeux.

— Pas de zèle ! fit-il sèchement. (Il ajouta :) Je tue facilement.

Pas une seconde, le touriste belge ne douta que ce fût vrai. Le regard de l’homme ensanglanté lui donnait froid aux fesses.

Black fit un effort supplémentaire pour pénétrer à l’arrière de la grosse automobile. Il replia d’un geste les jambes de l’enfant endormi, s’assit et lança au conducteur qui était demeuré assis de profil, les jambes toujours hors de sa voiture :

— Je tue même les gosses quand c’est nécessaire. Assieds-toi !

L’autre obéit, assommé par ce coup du sort. Sa femme revint sur ces entrefaites. C’était une personne encore jeune mais grassouillette, pleine de bijoux. Elle prit place dans la BMW sans voir Black. Ce ne fut qu’une fois sa portière claquée qu’elle eut conscience d’une présence insolite et se retourna. Elle eut un léger sursaut et regarda son époux.

— Tu prends des stoppeurs, maintenant, Aloïs ?

Sa voix était vibrante de reproches. L’époux resta muet.

— Oui, fit Stephen Black, il prend des stoppeurs, c’est très gentil à lui.

L’ouverture des portes avait actionné la lumière dans l’habitacle. La grosse femme réalisa alors que leur passager était couvert de sang.

— Vous êtes blessé ! s’écria-t-elle, sans compassion. Vous allez tacher les coussins !

— Ils le seront bien davantage quand j’aurai troué vos sacrées paillasses de merde ! riposta l’homme traqué. Allez, en route, on va à Genève !

— Mais nous, c’est l’Italie ! lança la grosse femme.

— Tous les chemins mènent à Rome ! soupira Stephen Black. On roule à bonne allure, mais sans dépasser la limitation de vitesse. A la frontière je cacherai mes blessures avec le plaid et je prendrai votre con de gosse sur mes genoux. Ne vous inquiétez pas, j’ai des papiers.

Il passa la main dans une poche anormalement aménagée dans la doublure de son veston et en ramena un passeport britannique au nom de Quentin Brink. Ce simple geste l’avait épuisé et inondé d’une sueur glacée. Il essaya de trouver une position supportable, mais son corps flambait comme s’il eût été livré aux flammes d’un brasier.

Celui de l’enfer ?

* * *

C’est la douleur qui me réveille. Un mal lancinant, fouailleur. J’ai l’impression qu’on me charcute la poitrine à l’aide d’une fourchette à fondue chauffée au rouge.

Une douce infirmière entre sur ces entrefesses et s’approche de mon lit. Pile comme j’aime : menue mais bien proportionnée, châtain clair avec des mèches cendrées, une bouche terriblement charnue et un regard bleu sombre qui veut tout apprendre.

— Vous souffrez ? me demande-t-elle.

— Pas mal, merci. Vous n’auriez pas une petite piquouse calmante dans votre panoplie ?

— Le professeur n’aime pas trop ça. Il faut savoir endurer la douleur.

Facile à dire. Néanmoins, j’arrache un sourire de ma face, comme le chante à peu près mon pote Aznavour. Elle est nue sous sa blouse, que juste un slip (je distingue l’élastique). Un gabarit pareil c’est le module girouette, comme je dis puis toujours. Tu l’enquilles sur Popaul et tu fais tourner. Quand c’est vissé à bloc contre ton bas-ventre, tu opères la rotation inverse.

— C’est dommage, balbutié-je.

— Qu’est-ce qui est dommage ? s’inquiète la survenante.

— Souvent, dans mes books, je carambole une infirmière, lui expliqué-je. Si je recommence cette fois, les lecteurs vont prétendre que je ne me renouvelle pas.

Interdite, la petite grand-mère ! Elle croit au délire. Elle vient me tâter le pouls, et comme ma main se trouve à deux centimètres de sa blouse, je finis le voyage à pied en poussant mon vélo et mon impétueux médius se faufile par l’ouverture du vêtement. Me voici au contact d’une peau ferme et tiède. Dès lors, ma douleur ferme sa gueule pour laisser sa chance aux sens.

D’ordinaire, un gonzier qu’on sort d’un bloc opératoire a le zifolo plat comme l’encéphalogramme de Napoléon I er. Mais dans ma tribu, la grosse veine bleue n’irrigue bien qu’à la verticale.

— Quatre-vingt-quatre de pulsations ! annonce l’infirmière.

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