Frédéric Dard - Le casse de l’oncle Tom

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Le casse de l’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Attention !
Ceci est un événement !
Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !
Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la
et la
qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.
Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.
Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.
Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

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Quelques centimètres carrés de carton plastifié, barré de tricolore et il commence un œdème pulmonaire, le bonhomme.

— Je… je nnnnne ccccomprends pppas.

Je tire le portrait robot de ma seconde vague et le lui fourre sous le pif, sans un mot. Si je parlais, ça le réconforterait peut-être. Il s’accrocherait à ce que je lui dis. Mais mon mutisme et mon regard l’anéantissent.

Ça dure indéfiniment. Dans le grand salon, l’orateur raconte comme quoi ils vont préparer une grande fiesta en faveur des petits enfants constipés du Puy-de-Dôme ; le super-gala avec des vedettes à en dégueuler partout : Lisette Remoulin, de l’Opéra de Mâcon ; le baryton Aristide Bruyant, le violoncelliste Jean-Clément Laracle, le…

Ma main ne tremble pas plus que ne tremblait celle du cher Adolf Hitler lorsqu’il saluait ses troupes en parade.

Béru a un pet causé par la faim (ensuite il en émet d’autres qui sont dus à la satiété). Il tente de l’étouffer, mais tu ne peux pas produire un son de flûte avec un hélicon basse. Alors son solo emplit l’antichambre de riches échos aux senteurs nocives.

Le médecin fixe le portrait robot, ses bajoues frémissent comme les lustres au début d’un tremblement de terre à San Francisco. La fixité de son regard lui emplit les yeux de larmes.

— C’est pas tellement ressemblant, hein ? finis-je par murmurer.

Il déglutit. Je rempoche le document.

— Suivez-nous, docteur.

— Mais je… ma femme est ici…

— On va l’informer que vous avez été appelé pour une urgence. Venez !

Pour le convaincre, je fais signe au Gros et le pétomane de garde tire une paire de menottes de sa poche, ramenant de ce fait à la surface : des élastiques tire-bouchonnés, des trombones cassés, une chaussette trouée, un couteau Opinel ébréché, de la monnaie, un quignon de saucisson moisi, une bougie de voiture plus quelques dents humaines dont certaines lui appartinrent.

Il dégage du foutoir les fameux bracelets nickelés qui assoient notre réputation.

— Jjjje vvvous en pppprie, balbutie le toubib.

Mais faut aller jusqu’au bout. Que, tant pis si on n’a pas de mandat d’amener. Clic-clac. Pas la peine de remercier, c’est pas un cadeau Kodak.

Jamais vu un client aussi docile que ce doc ! Effondré, il est. Passif comme une esclave nubile des Mille et Une Noyes , quand le sultan dégageait sa monstre rapière, pour le décapsulage de printemps. J’ai tout de même la charité bien ordonnée de quitter les lieux par la porte privée, manière de lui éviter la traversée du restaurant. A chaque pas je crains qu’il ne défaille. Ses cannes paraissent télescopiques comme des fourches de moto.

Bon, je le fourre dans ma tire, le Gros s’étale auprès de lui à l’arrière sur le cuir somptueux. Une fois au volant, je défrime le toubib dans mon rétro.

— Alors, où allons-nous, docteur ?

Il tergiverse pas. On se pige sans tartiner. Le monosyllabisme nous suffit.

— Charbonnières !

Je connais parfaitement cette aimable station thermale de la banlieue lyonnaise pour y avoir perdu quelques billets de banque et gagné le cœur d’une dame salope. Sans ajouter la moindre broque, je déhotte.

La maison part un brin en sucette. Sa peinture, jadis blanche, s’écaille, les volets semblent lépreux, le petit parc ceignant la demeure est retourné dans les friches burgondes.

J’ai stoppé dans un chemin bordé de grilles auxquelles s’accrochent des glycines odorantes que la nuit exalte. L’instant d’en savoir un tantisoit plus est venu.

— « Il » est là ? fais-je au médecin.

Acquiescement de Vagiturne.

— Seul ?

Rebelote.

— Est-il logique que vous veniez le voir ?

— Pour lui apporter du ravitaillement, balbutie le bonhomme, mais c’était prévu pour demain seulement.

Je vais prendre mon sac de voyage dans le coffre.

— Ote-lui ses menottes, Gros !

Sa Majesté obéit.

— Allez-y ! docteur. Vous êtes convenus d’un code pour frapper ?

— Je dois cogner six coups à la porte de derrière.

— Faites-le !

J’adresse un geste péremptoire à mon pote et nous courons sur la pelouse intondue en direction d’un petit perron de quatre marches menant à une porte vitrée. Avant de nous embusquer, de part et d’autre de la lourde, je chuchote au Mastar :

— Pas question de chiquer les comiques, Gros. Ce mec, n’oublie pas que c’est de la dynamite !

— J’oublille pas ! riposte avec une certaine emphase mon valeureux compagnon.

Et alors, bon, toujours flageolant, le médecin se pointe, mon sac de cuir en main pour faire vrai. A pas de plus en plus mous il gravit les degrés envahis par une mousse de mauvais aloi. Toc ! toc ! toc ! toc ! toc ! toc !

Le bruit de ses phalanges contre la vitre déchaussée retentit dans le silence nocturne.

Et puis rien. Un long instant s’écroule.

Le propriétaire de la villa remet ça.

Toujours rien.

Indécis, le toubib se retourne comme s’il attendait de nouvelles instructions de ma part. Mais moi, placardé derrière des troènes, je ne bronche pas. On est en train de chasser le renard. Ce William de Sotto, j’en mettrais ta bite à couper, est bien trop madré pour déponner de but en blanc. Terré dans la masure, il observe. Pourvu que ce con de médecin pourri ne me parle pas ! Déjà, dans cette bizarre posture d’attente, il donne à penser qu’il n’est pas venu seulabre, le nœud !

Comme je ne me manifeste pas d’un iota, il frappe pour la troisième fois.

Je commence à me demander si le fauve n’a pas pris la tangente avant notre arrivée ! Mais mon célèbre quarante-cinquième sens m’avertit de sa présence. Je le hume, comme un chien détecte des rôdeurs invisibles.

Seulement quoi ? On ne va pas se faire passer un disque de Placido Domingo en attendant qu’il se manifeste ! Note que je l’adore dans « Otez l’Eau », le Placido, et encore mieux dans : « Elle me fait pouet pouet », mais y a temps pour tout, non ?

La situation commence à nous plumer la nervouze, les trois. Pour couronner, voilà mon Béru qui loufe intense, comme en période de gibier dans les restaurants. Le pet à épisode, quasiment harmonieux, avec des modulations à n’en plus finir, des accords plaqués, des mouvements andante.

Un autre bruit lui succède. Un léger sifflement ponctué d’un choc sourd, puis d’un cri. Ensuite silence. Puis un gargouillis étrange retentit, qui fait songer à un gargarisme d’enfant.

Terré dans ma plate-bande en friche, je me pose une série de questions dont je vais tenter de te donner une vague idée en usant des signes de ponctuation suivants :

« ?????!?????!?????!?????! etc. »

Tu m’as compris, tu m’as ? Jockey !

La nuit reste sereine malgré le gargouillis déplaisant.

Un deuxième sifflement se produit encore, avec, en fin de course, le même choc. Cette fois pas de cri, pas de gargouillis, mais le docteur Vagiturne tombe du perron à la renverse et demeure inanimé sur les opus incertum de l’allée.

Cette fois-ci, j’ai pigé. Tout ! C’est écrit en lettres de néon dans l’obscurité du parc. Je sais pourquoi de Sotto a exigé de son hôte qu’il lui rende visite par la porte de derrière. C’est parce que celle-ci se trouve à dix mètres à peine d’une petite resserre de jardinier. Et moi, Antonio, de te parier une carrière de marbre contre tes calculs rénaux que le fugitif a élu domicile dans la resserre et non dans la villa, manière de pouvoir filer en cas de danger.

Depuis la guitoune, il observe les allées et venues, piges-tu ? On le croit dans la maison, mais il se trouve à l’écart d’icelle. Notre venue ne l’a pas pris au dépourvu. Peut-être ne nous a-t-il pas vus nous pointer, le Gravos et moi, puisque nous marchions dans l’ombre, sur la pelouse. Seulement quand le toubib s’est annoncé et a frappé contre la vitre, il aura tout de suite aperçu le Gros placardé contre le perron, Béru se tenant en effet du côté de la resserre. Donc, c’est Grosse Pomme qui émet ce gargouillis ! De Sotto a-t-il défouraillé sur les deux hommes avec un feu équipé d’un silencieux ? Je ne le pense pas. Je connais trop bien le bruit d’un pistolet à silencieux. Là, il s’agit d’autre chose. Je crois deviner qu’il a neutralisé mes compagnons au poignard. Un lanceur de première !

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