Frédéric Dard - Le casse de l’oncle Tom

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Le casse de l’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Attention !
Ceci est un événement !
Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !
Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la
et la
qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.
Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.
Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.
Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

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— Dans l’allée d’à côté ? répété-je.

— Oui, oui.

— L’avez-vous vu ressortir ?

Et sais-tu ce qu’il me répond, l’amour ?

— Non.

Il répond « Non ». Ce qui veut dire qu’il se pourrait, j’insiste sur le conditionnel, que le fauve fût encore là !

— Ah ! bon, pendant qu’ j’ m’esquinte l’ tempérament, môssieur se gamberge av’c les kroums du quartier ! s’exclame le Gros, essoufflé et furax.

Il est planté devant la terrasse, mains aux hanches, bitos en auréole.

— On dit « se goberger », rectifié-je, et non pas se gamberger.

— On cause comme on sait, fulmine le Sublime, l’essentiel, c’est qu’on fusse compris.

Il s’abat à notre table et, s’apercevant de l’âge chenu de mon compagnon de libations, le salue.

— Bonsoir, l’ancêtre, la santé est bonne ? Le Rhône et la Garonne coulent toujours à Lyon ? l’apostrophe-t-il.

Mon bigleux à casquette, croyant à une boutade, se plisse davantage, sous l’effet de l’hilarité.

— Rien de rien ! m’annonce Bérurier. J’ai fait tout le tour d’ c’t’ putain de place et aussi les rues agaçantes, mais personne il a vu le blondinet.

— Heureusement que monsieur, lui, porte des lunettes, riposté-je.

Je mets mon cofinéquipier au courant. Il prend du recul pour considérer l’immeuble.

— Tu croives qu’il est encore là ?

Même réaction que bibi.

— Qui sait ?

— On ne peut pas se lancer rien que les deux à l’abordage, on risquerait de déjanter dans les virages, assure-t-il.

— Je déteste mobiliser les confrères, et pourtant il va bien falloir s’adresser à eux si on veut entreprendre une opé convenable.

Le Mastar récolte tout le regret contenu dans ma voix et se dresse après avoir empli, puis vidé mon verre.

— Bouge pas, j’ vais couler un œil.

— Hé ! casse rien, c’est fragile.

Geste d’insouciance, mais qui se veut rassurant. La porte cochère l’absorbe.

M. Victorien Cottivet se lève à son tour. Il s’excuse, mais c’est l’heure de sa soupe que Mme Beauminoud, sa voisine, lui prépare quotidiennement. Une soupe comme les siennes, ça vaut un plat. Un petit bout de Saint-Marcellin pour finir, avec un coup de rouge, et au dodo ! La télé, il l’a jamais voulue, M. Victorien. Trop chère ! Sans compter la taxe. Et les programmes pulvérulents qui transforment la vie en poussière.

Il s’entraîne dans sa niche en raclant le trottoir de ses semelles feutre. Bientôt le cercueil : il se fait tard. Je lui aurai apporté une petite bouffée d’aventure. Bon à prendre ! Sa vie est devenue si vachement rampante ! Y a seulement cinq six ans, après la mort de sa bourgeoise, il faisait quelques bonnes manières à la Beauminoud ; rien de géant, car il était déjà en préretraite question bitoune, M. Victorien Cottivet. C’était des branlettes affectueuses, entre voisins. Elle a même essayé de le mâcher, mais devant l’inertie du bonhomme, a dû renoncer aux grandes fantasias charnelles. Lui aussi, a tenté de lui brouter la minouche, pour ressusciter le bon temps. Mais ça lui a flanqué la gerbe. Elle a le fion salé, la mère. L’existence est bourrée de chausse-trapes sournoises, quand tu ne te méfies pas. Le jour vient que t’as plus envie de rien, même pas d’exister.

Je le regarde disparaître sur ses trois pattes, le zizounet de sa gapette dressé comme un bouton de rose pompon. Tout chenu, tout voûté. Et l’idée me biche de lui courir après pour lui faire raconter sa vie grisâtre, froissée comme du papier cul. Ce serait bien d’écrire de Victorien Cottivet. Une œuvre à la Flaubert ! La vraie mission terrestre de San-Antonio. Et puis non, ciao , vieux mec ; je le laisse manger sa soupe.

Décidément, on renonce trop vite, voilà pourquoi on n’arrive à rien.

Sa Majesté Ronflante reste absente un bon quart d’heure. Quand elle revient, elle a sur sa large figure les éclats du triomphe.

Mon cœur n’en croit pas ses yeux, comme dit Sainte-Beuve dans sa correspondance secrète à Mme Hugo.

— Je tiens un truc, m’annonce-t-il. Recommande à boire !

— Dis d’abord !

— J’ai interviouvé une gamine que les parents sont divorcés et que la mère travaille à l’hôpital. Comme elle se plume, toute seule, elle joue dans l’escalier. Hier, elle a vu ton type blond sonner chez le toubib de l’immeuble, lagucho. Il y est resté une demi-heure, et puis l’est reparti av’c le toubib.

Sans broncher je hèle le loufiat pas sympa :

— Un autre pot de beaujolais, garçon !

Rien ne sert de tester,

il faut mourir à point.

Un des bons, des grands, des vrais restaurants de Lyon, c’est Vettard, place Bellecour. Tu peux y aller de ma part, tu y seras aussi bien soigné que les autres clients, te dire ! C’est là que nous nous présentons, Sa Majesté et moi, dans une délicate ambiance raffinée où tu vois déambuler des serveurs sympas, portant des assiettes coiffées de cloches d’argent. Et sous ces cloches, ma doué, une bouffe inattendue, jolie à regarder, délicieuse, odorante.

— Si on mangerait avant d’ passer aux choses délicates ? suggère Béru. On a b’soin de se reconstituer avant d’entreprendre. Si Napoléon aurait eu le ventre vide, y n’aurait pas gagné la bataille de Ouatèrelo.

— Et puis quoi encore ? Tu veux p’t’être ensuite draguer une sœur et te jeter en l’air au lieu d’intervenir sous prétexte qu’on est davantage disponibles avec les glandes essorées ?

Il replie sa gueule déjà déroulée comme une oriflamme. Et ma pomme, je vais en droite ligne à la caisse où la jolie patronne joue une sonate de Mozart sur une machine à calculer Sony.

On se salue, gratule, met à jour : « Comment tu vas-je, je vas-je bien et toi-ce ? » Tout ça.

— Je crois savoir, dis-je, que vous avez un dîner du Kimravi, ce soir ?

— En effet, dans notre grand salon du premier.

— Ne pourrait-on prévenir discrètement le docteur Vagiturne, qui participe aux agapes, que quelqu’un souhaiterait lui parler ?

— C’est facile.

Elle alerte un de ses péones et nous voilà grimpant l’escadrin à simple révolution pour gagner le premier où s’enfle un brouhaha de converses. Juste qu’on atteint l’antichambre douillette, avec canapé tendu de velours grenat, la jactance se tait au bénéfice d’un seul glandu chargé du discours.

— Grouille ! enjoins-je au jeune serveur, sinon tu vas prendre des postillons plein ta veste.

Il pénètre sur la pointe des panards. Par la porte entrouverte, on avise une immense tablée avec des notables saboulés heurff : hommes en bleu croisé, dadames en robes longues. Tout le monde attentif à roter avec élégance les bulles de son champagne dans le creux de sa main.

— Mes chers compagnons du Kimravi, attaque l’orateur, vous connaissez tous notre glorieuse devise qui est « Servir » !

Mon petit loufiat revient déjà car à lui aussi, sa devise c’est « Servir » et même qu’il est payé pour ça et qu’il doit se remuer le dargiflard parce que c’est le coup de chalumeau dans la strasse.

Un gros type pâlot, à l’œil souligné de bistre, le suit de peu. Il semble inquiet. En nous apercevant, Béru et moi, ses lèvres se décolorent tandis qu’au contraire, sa figure grisâtre rubiconne un brin. Je te parie une nuit d’amour avec ta femme contre une pipe de ta sœur que ce bonhomme trimbale un Himalaya de choses pas fraîches dans le casier à broutilles.

Je suis certain qu’il va bégayer en me parlant. Et de fait, ça ne manque pas.

— Doc… teur… Joa… nès… Vagi… turne, fait-il en mettant des points de suspension entre les syllabes. De quoi s’agit-il ?

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