Frédéric Dard - Le casse de l’oncle Tom

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Le casse de l’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Attention !
Ceci est un événement !
Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !
Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la
et la
qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.
Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.
Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.
Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

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— Oh ! penses-tu ! proteste Félicie. Elle continue de très bien faire son travail.

Bisou miauleur. Je raccroche sur un tintamarre de casseroles virgulées du haut de notre escadrin.

Béru paraît somnoler, mais je sais qu’il pense. Peu, mais il pense. La chose lui arrive uniquement au plan professionnel. Il a renversé le dossier de son siège, allongé ses paturons au max et rabattu son bitos sur sa bouille.

— T’espères sérieusement redresser ton mec à Lyon, Tonio ? demande le Fabuleux avec tellement de scepticisme dans la voix que je devrais écrire sa réplique à l’envers.

— Je vais essayer. Car il détient l’objet recherché et je souhaite le récupérer au moins autant que lui-même.

— Pas fastoche. Ce gars-là c’est un pro. Un zigus qu’a du chou à plus en pouvoir. Des moiliens, aussi.

— Le gendarme qu’il a braqué sur l’autoroute, assisté d’autres témoins, aide à fignoler son portrait robot qui passera, dès ce soir, dans le journal télévisé des trois chaînes et qui s’étalera demain dans tous les baveux. Par Avis on a son identité, du moins celle qu’il a fournie au moment de louer la Volvo. Ses empreintes ont été relevées sur le volant de ladite ; bref, il baigne dans un somptueux merdier, tout diabolique qu’il puisse être.

— D’acc, mais tout ça il le sait ! Compte sur lui pour sortir l’grand jeu, mec. Cézarin, c’est du pas ordinaire, tu le sens bien ?

— Qu’est-ce que c’est que ça ?

— C’est rien.

— Alors si c’est rien pourquoi c’est là ?

— Pour rien !

Stephen Black, nous l’avons mentionné quelque part (nous ne nous souvenons plus où, mais ça l’a été, inutile de nous chercher des rognes, nous ne nous laisserons pas faire) possédait des points de chute un peu partout dans le monde. Il devait en avoir mémorisé un bon millier, sinon davantage. Ceux-ci étaient d’un genre tout à fait particulier : ses correspondants de secours ne le connaissaient pas et ignoraient jusqu’à son existence. Pourtant, ils étaient disponibles à cause de petits trucs que Black savait sur chacun d’eux. Des informateurs répartis sur la planète moissonnaient à son profit, et lui transmettaient des « dossiers » brûlants. A ses nombreux moments dits perdus, le tueur les potassait et les apprenait par cœur car il était doué d’une mémoire d’ordinateur.

Durant son trajet en chemin de fer, dans un wagon de première classe, il avait exploré son « fichier mental ». A Lyon, il disposait de deux « correspondants » potentiels. Une fois débarqué à la gare de Perrache, il consulta un plan de la ville et opta pour celui dont le domicile était le plus proche.

Il s’agissait d’un certain docteur Vagiturne, habitant place Carnot, c’est-à-dire pratiquement au pied de la gare.

Le soir tombait. Cette noble ville qu’on appelait jadis « la Cité de la Soie » et que mon cher Francisque Collomb gère de main de maire frémissait dans des grisailles encore marquées de mauve. Black quitta l’effroyable blockhaus à travers lequel s’effectue le trafic Paris-Midi et qui garde toute sa honte architecturale bien qu’on l’ait peint d’un rose ocré de sorbet. Jadis, une large avenue nommée cours de Verdun, accueillait les « vogues », c’est-à-dire les fêtes foraines, et des « pieds humides », à savoir des buvettes, servaient le beaujolais, le côtes-du-Rhône et le mâcon blanc aux promeneurs qui avaient du mal à charrier leur pauvre foie surmené. Mais l’étrave de l’existence fend des flots de plus en plus saumâtres et pollués. Les villes et les paysages, de plus en plus défigurés, souillés, démantelés, finissent par contracter cette maladie honteuse qu’est la marée humaine. L’homme se multiplie dans une hystérie de laideur et fonce aux abîmes en saccageant ce que Dieu lui avait proposé de plus harmonieux.

Ce qui nous permet d’affirmer solennellement, une fois de plus, en toute certitude, nous, auteur à chevrons, que l’homme est un misérable con, un méprisable con, un con désespérant qui crève à chaque seconde, renaît à chaque seconde et déconne, déconne, déconne à perdre haleine. Amen ! Vive le retour des jarretelles !

Stephen Black monta au second étage d’un immeuble confortable aux relents bourgeois et s’arrêta devant une porte à deux battants sur l’un desquels une plaque de cuivre légèrement vert-de-grisée, annonçait : « Dr Joanès VAGITURNE, ancien Chef de clinique des Hôpitaux de Lyon. Gynécologie, maladies de la femme. »

L’arrivant actionna la sonnette et un roquet se mit à japper dans l’appartement. Une vieille femme vint ouvrir, le genre Mme Pipi, avec une veste de laine trop grande pour elle par-dessus une blouse blanche maculée de taches anciennes. Elle portait des lunettes aux verres tellement épais qu’on la devinait à la rupture de la voyance.

Elle releva haut sa tête chenue pour tenter de distinguer qui se tenait sur le grand paillasson.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle.

Sa voix semblait plus vieille qu’elle. On aurait dit qu’elle était imitée par un amuseur racontant l’histoire de la grand-mère à qui sa petite-fille demande depuis combien de temps elle n’a pas baisé [10] Dans l’histoire, la petite-fille a parié qu’elle ferait « faire le loup » à sa grand-maman. Et, effectivement, quand elle a posé sa question, la vieille fait « hou ou ou »… C’est très con, mais ça fait toujours rire ! Et donc, c’est pas si con que ça puisque ça fait rire. Même si ça fait rire des cons ! .

— Je voudrais voir d’urgence le docteur Vagiturne, fit Black. Je me doute que son cabinet de consultations est fermé, mais il s’agit d’une chose de la plus haute importance pour lui.

Stephen Black avait le don de convaincre. Sa voix était douce mais péremptoire et personne n’y résistait.

La vieillarde dit qu’elle allait prévenir le médecin. Black fit un pas et pénétra dans un hall qui avait grand besoin d’être repeint. « Et les tableaux accrochés aux murs avaient besoin de l’être également », songea Black qui détestait les croûtes représentant des marines et des sous-bois. L’appartement mourait de vieillasse. Tout y était vernissé par la crasse, lézardé, poussiéreux. De lourds meubles noirs accumulés créaient une mauvaise impression d’antre de brocanteur. Les tapis usés montraient davantage que leur trame : le parquet lui-même ! Le tout, malgré ses dimensions, n’était éclairé que par une ridicule petite lanterne dont les verres de couleur abritaient une ampoule qui ne devait pas dépasser quarante watts.

Un homme surgit dans le hall. La cinquantaine, corpulent, presque chauve, avec le teint grisâtre et des cernes sous les yeux. Il achevait de mastiquer, ce qui indiquait qu’on le dérangeait pendant son repas. Il considéra Black avec une curiosité teintée de surprise.

— Monsieur ?

« Une voix de vieux prêtre », songea Black.

— Navré de vous importuner, docteur, murmura-t-il, mais il est indispensable que nous ayons une conversation.

— Qui êtes-vous ?

Stephen Black haussa les épaules.

— Mon nom ne vous dira rien ; je m’appelle William de Sotto et je suis américain. Pouvons-nous parler dans une pièce plus… discrète ?

A la curiosité du praticien commençait à se mêler une obscure inquiétude. L’arrivée inopinée de cet étranger, chez lui, à une heure impropre aux visites le troublait.

— Passons dans mon cabinet.

Il poussa une porte et s’effaça pour laisser entrer le visiteur.

Black retrouva cette odeur d’antiseptique et d’éther propre à ce genre d’endroit. Le cabinet paraissait toutefois un peu moins délabré que le reste de l’appartement.

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