Frédéric Dard - Le casse de l’oncle Tom

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Le casse de l’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Attention !
Ceci est un événement !
Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !
Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la
et la
qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.
Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.
Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.
Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

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San-Antonio

Le casse de l’oncle Tom

A Suzanne Beaufils, en souvenir de tout, avec ma tendresse.

S.-A.

— Qu’est-ce qui ne va pas ?

— La vie.

— Je connais : je l’ai eue.

(Extrait d’un dialogue entre Frédéric Dard et San-Antonio.)

FIRST PART

LES ENQUÊTES DE M. BLANC

On ne va pas loin de nos jours

avec un milliard de francs,

surtout si l’on est convoyeur de fonds.

Mes paire et mère m’ont enseigné qu’une seule bonne raison était préférable à plusieurs cacateuses. Certes. Cependant, à propos de l’oncle Tom, force m’est de déclarer qu’il devait son sobriquet à deux raisons plutôt évasives. La première était qu’il se prénommait Thomas, et la seconde qu’il fabriquait des tommes dans sa ferme savoyarde. En mon âme et conscience, je pense qu’il a fallu cette double justification foireuse car une seule n’aurait pas suffi. Comme quoi, tu vois, faut jamais prendre pour argent comptant les déclarations de tes aînés. Croire qu’ils ont toujours raison serait un tort, vu qu’il sont, au moins, aussi cons que toi.

* * *

Tout a commencé comme ça. Je me trouvais au Brésil en compagnie d’une somptueuse dame de quarante ans, qui en avouait vingt et en paraissait trente. Le genre de désœuvrée richissime et tapageuse pleine de caprices pour lesquels on peut peu et de désirs pour lesquels on peut tout. J’y menais une vie soyeuse, genre cris et chuchotements, avec beaucoup de lumières, de picole, de yachts blancs et de soirées s’achevant à l’aube. Cela ressemblait à ces films d’avant la dernière guerre où des détectives privés à frime de séducteur s’emplâtrent les filles de milliardaire.

Tu commences tes journées à quatre heures de l’aprème dans une piscaille carrelée d’émeraudes ; tu prends ton petit déjeuner au caviar ; tu troques ton maillot de bain contre un smoking blanc. On t’emmène en Rolls Camargue blanche décapotée à un raout où se bousculent les princes déchus, les vedettes déçues et les putes en vogue. Tu te pintes les naseaux au Chivas spécial en faisant des plaisanteries sur le Sida. Tu danses. On te tripote la bite aimablement, tu roules des galoches à qui t’en demande. Des frangines « parties » (sans laisser d’adresse) te chuchotent leurs fantasmes à n’en plus finir, ce qui te colle des fourmis dans le calbute et tu finis par te retrouver à nombreux, dans des lits profonds comme des tombereaux, pour y perpétrer des batifolances de mauvais aloi. Bref, t’es happé cinq sur cinq, tu déconnes, tu brosses, t’exiges que le violoniste qui te gouzigouzille le Beau Danube Bleu se carre son archet dans le prose et il le fait volontiers parce qu’il n’a pas été engagé pour musiquer mais bien pour se faire introduire des objets oblongs — voire contondants — dans le cul.

Tu te sens devenir crapulard, sanieux, abject, dépravé. Tu te rejettes en loucedé, en attendant ton excommunication téléphonique. Ton sens moral branle au manche. Et surtout, tu te fais chier comme quinze rats morts derrière la grosse malle du grenier, celle qui contient un casque à pointe ramené de la 14–18 et l’ombrelle de grand-mère.

J’avais connu Daisy Casanova dans un palace parisien où sa femme de chambre venait de décéder d’une overdose. Comme souvent avec ma pomme, je le confesse Matthieu, l’enquête avait tourné au coït. Le temps d’une troussée au dépourvu, et la môme était devenue hystérique de moi. M’avait embarqué d’autor pour la Sud Amérique, ce qui coïncidait avec mes vacances.

Ça faisait quinze jours que je pratiquais ce forcing en me traitant de sous-ordure, arguant vaguement pour la paix de ma conscience que j’agissais de la sorte par curiosité, manière d’en savoir long comme la ligne du Transsibérien sur les mœurs dissolues des dernières filles à fric. J’entendais bien écrire ça un jour, histoire de changer des bienfaits de sœur Teresa. Donner un chouïa dans le stupre, tu comprends ? Que toujours l’abbé Pierre, toujours les Restaurants du Cœur de feu Coluche, toujours la manche pour les Abyssins, ça commence à peler le public. Fallait lui varier le menu, au public. Lui donner sa pitance de croustillant. Le cul à grande échelle, j’allais lui apporter ! La partouze mondaine, héroïque : tous derrière, tous derrière et lui devant, le pauvre ! Qu’on suce un peu à quoi s’en tenir sur ces follingues, bourrées d’osier et de bites.

Mais la matière première commençait à me filer la méchante gerbance. J’avais des couchers crapuleux, des éveils lamentables. Ma grosse bistougne criait pouce. Une gueule de bois permanente me descendait dans l’estomac. Et alors, cet exprès de Félicie m’est arrivé, qui a stoppé le compteur comme par enchantement. Je te le lis :

Mon Grand,

J’espère que tes vacances au Brésil se passent bien et que tu vas revenir tout bronzé. Mais prends garde au soleil : je me suis laissé dire qu’il était assez traître là-bas. Tu devrais mettre quelque chose sur ta tête.

Je viens d’apprendre par les journaux une bien pénible nouvelle. Te souviens-tu de l’oncle Tom ? Ce n’était pas ton oncle à proprement parler puisqu’il a seulement été le compagnon de ma sœur Mathilde pendant les dix dernières années de sa vie et qu’il ne l’a jamais épousée. Depuis le décès de ma chère aînée, on ne se voyait plus avec Thomas car c’était un être peu sociable ; il n’empêche que sa fin cruelle me peine. Figure-toi qu’on l’a retrouvé mort dans son cellier, pendu par les pieds. On lui avait infligé de terribles sévices, prétendent les journaux, sans préciser lesquels. De nos jours, décidément, la violence s’étend partout, jusque dans nos campagnes les plus paisibles. Voir des choses pareilles dans la belle Savoie ! On se croit revenu à l’époque de Mandrin.

Je ne sais pas si les crapules qui ont infligé une aussi triste fin à ce pauvre oncle Tom seront arrêtées. Et, si elles le sont, le châtiment qu’elles encourront sera bien dérisoire par rapport au forfait. Franchement, mon Antoine, quand j’évoque ma jeunesse et que je considère le monde d’aujourd’hui, je réalise que Satan gagne du terrain !

J’ai téléphoné à la mairie de Saint-Joice-en-Valdingue pour savoir quand aura lieu l’enterrement de Thomas, on n’a pas pu me répondre car c’est la Justice qui délivrera le permis d’inhumer. J’ai demandé qu’on me prévienne car je voudrais le conduire à sa dernière demeure en mémoire de ma chère Mathilde.

Epluche les fruits avant de les manger et ne bois que de l’eau minérale car tu es dans un pays plein de virus.

Je t’embrasse de tout mon cœur .

Amuse-toi bien .

Maman.

« Amuse-toi bien ! » Elle en avait de savoureuses, Féloche. Ça m’a fouetté l’âme. J’avais de drôles de jeux en compagnie de Daisy Casanova et de sa clique de traîne-lattes !

Dis, j’allais pas sombrer dans la dolce vita, me noyer dans le scotch et les tringlées mondaines, merde ! Le fils de Félicie ! Elle venait de me l’écrire en toutes lettres, m’man : Satan gagnait du terrain et décrochait le maillot jaune ! Les esprits infernaux nous emparaient inexorablement. Le mal devenait épidémique. Peste noire ! Je devais réagir sèchement.

Pour éviter des explicances trop tumultueuses, j’ai préparé ma valoche pendant que Daisy s’onguentait le trésor et sa périphérie dans la salle de bains. L’exercice lui prenait deux plombes au moins. Y a du turf à abattre quand t’as quarante balais et que tu cherches à t’en sucrer vingt ! Faut pas chialer sur le Dermaderm, les algues marines en concentré, les massages au foutre de tigre et les enflaouteurs électriques.

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