Frédéric Dard - Circulez ! Y a rien à voir

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Circulez ! Y a rien à voir: краткое содержание, описание и аннотация

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Roman délimité de qualité supérieure par la chambre de commerce de Pointe-à-Pitre.
Aurait dû s'intituler
ce qui était bien plus marrant, moi je prétends ; mais « ils » ont trouvé que ça faisait vulgaire. Alors, bon, qu'est-ce tu veux que je te dise, hein ? Mais franchement, la démocratie, c'est juste l'idée qu'on s'en fait !
Toujours est-il que la tour Eiffel est bel et bien dans le train et que tout ce qui s'ensuit, ben mon vieux, tu m'en diras des nouvelles !
Tu connaissais pas « Les Mystères de Nouille York » ? Les voici !

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Il hausse les épaules.

— On voit qu’on n’a jamais fait d’affaires ensemble, Antoine. On a couru la gueuse et pris des cuites, mais c’est pas suffisant pour me juger au plan business. Pour m’enviander, faudrait la participation de tout le Pentagone avec ses ordinateurs monstrueux ! Les quelques malins qui s’y sont risqués ont été vite mis au pli.

— Tu vois que tu as des ennemis ! Ceux que tu as « mis au pli » ne doivent pas faire brûler des cierges pour ta guérison ! Il serait peut-être intéressant de fouinasser aussi de ce côté-là.

Mais il secoue la tête.

— Calmos, grand ! J’ai toujours opéré en souplesse. Les gens dont je te parle, je me suis contenté de les désamorcer sans tapage et de les orienter ailleurs ! Doigté, diplomatie et vaseline !

— Très bien, je vais te foutre la paix pour aujourd’hui. Je peux demander à ton pélican de me fournir les compléments d’infos dont j’aurais besoin ?

Marc Liloine dégoupille son bigophe et enfonce une touche.

— Boggy ? Tu va te mettre au service de mon ami San-Antonio, répondre à toutes ses questions et le faire conduire partout où il voudra, d’accord ?

Je perçois le « O.K. » nasillard du mec. Marcus raccroche. Il a un profond soupir.

— Il faut que je tienne le coup, murmure-t-il ; va, cours, vole et me venge, Antoine !

J’y vas !

C’est une ravissante maison en bois clair de l’Oregon et façade crépie de plâtre grossièrement taloché. Il y a un arbre important près de l’entrée, et moi, un bel arbre devant une jolie maison, je craque. Il est de l’espèce pleureuse, mais c’est pas un saule, un frêne plutôt, assez rarissime comme essence. La pelouse est tellement verte qu’elle semble peinte. Avec un parsemage de pâquerettes dû à un naïf yougoslave.

— Attendez-moi ! jeté-je à mes deux compagnons Duvalier et Boggy.

J’emprunte les dalles roses légèrement sinueuses pour que ça fasse plus harmonieux et parviens à une porte vitrée cossue dont les verres cathédrale teintés jaune se marient parfaitement avec le bois caramel au lait. Le timbre de l’entrée fait de la musique. Me semble reconnaître quelques mesures du Vaisseau fantôme , mais je garantis rien, ayant étudié la musique sur les juke-boxes de la grande friterie qui avait lieu de mon temps Grande Rue de la Guille. Mon menu d’élection c’était morue frite accompagnée de pommes frites, plus beignets aux pommes comme dessert. Avec des repas commak tu deviens champion de cholestérol en trois mois !

Une créature vivante vient m’ouvrir, si éberluante que je suis heureux de ne pas porter de dentier, sinon il chutait sur le paillasson, tant est grand mon saisissement.

Il s’agit d’une jeune fille si j’en crois la paire de loloches sans soutien-gorge qu’elle est en train de me brandir à bras ouverts sous le nose . Mais avec une frime d’adolescent. Cheveux blonds rasibus, tondus à trois millimètres de la boule. Pas une once de maquillage, un regard fauve (de fauve, insolent) et cruel, une bouche large, une fossette au menton, profonde, style Kirk Douglas, des pommettes plates. Néanmoins, bousculée comme une petite déesse. Simplement, un corps pareil, faudrait lui greffer une autre tronche mieux appropriée.

Y a dans le personnage un petit côté androgyne qui incommode et attire, tout à la fois.

L’individuse examine ma stupeur et, au bout d’un temps demande :

— Et à part ça ?

L’insolence dans toute sa gloire. Ses seins nus ne la gênent pas du tout.

— J’aimerais parler à Cecilia Heurff, je suis un ami de Marc Liloine, son employeur.

— Français aussi ?

— Aussi !

— Ouais, ça s’entend. Entrez, ma mère n’est pas encore arrivée, c’est le jour où elle va vider l’un des supermarkets du voisinage. Mon nom est Melody !

— Salut, Melody ! Moi, c’est Antonio.

Je pénètre dans un living moderne, pimpant, agréable de partout. Un escalier décoratif conduit aux chambres. La cuisine est en prise directe, seulement séparée par un comptoir de bois où les occupants de la maison doivent prendre leur repas.

— On parle ou on ne parle pas ? me demande Melody.

— Si on parlait, ce serait plus sympa. Pourquoi ?

— En ce cas, montez jusqu’à ma chambre, je suis en train de me préparer. Si vous n’aviez pas eu envie de causer, je vous aurais fait asseoir près de la cheminée.

Je suis la môme dans l’escadrin garni d’une moquette rêche, genre fibre de coco. Son petit cul pommé me fait penser à des trucs. Je le regarde danser devant mon visage et le filoche docilement jusqu’au premier.

Dans sa chambre, une hi-fi (génie) me déchiquette les membranes auditives.

Je me penche sur l’oreille de miss Heurff.

— Pour se parler, au milieu de ce gazouillis forestier, on va être obligés d’employer des petits drapeaux, comme dans la marine, non ? hurlé-je.

Elle rigole et va couper sa viorne. Le silence qui suit est archimille fois mieux que le Requiem de Mozart.

— Merci, dis-je, mais je crains qu’un soulagement aussi brutal ne me flanque en érection.

— Quand ce serait, je pourrais vous arranger ça, déclare l’androgyne avec un clignement d’yeux.

Alors là, c’est du bille en tête.

— Si vous trouvez une chaise libre, asseyez-vous, et si vous n’en trouvez pas, libérez-en une en flanquant par terre ce qu’elle supporte !

Là-dessus, elle dégrafe son jean et mes joues se mettent à ressembler à des pommes de Californie bien astiquées.

Sans complexe, je savais qu’elles étaient branchées, les petites Ricaines, mais à cette vitesse-là, je m’en gaffais pas du tout !

Sous le jean, elle porte que ses poils de famille. Et un point that’s all !

Blonde pur fruit.

J’admire en silence.

— Bon, parlons ! Qu’est-ce qu’on se dit ? demande la môme.

— J’avoue que ce que je vois paralyse un peu ma faconde latine, dis-je. Votre Président Gerald Ford était, disait-on, incapable de penser et de mâcher du chewing-gum en même temps, moi, je ne peux pas être ébloui par votre intimité si ingénument révélée et vous dire ce que je pense des lois de la gravitation universelle !

Elle s’avance, pose un pied sur le bord de ma chaise, ce qui n’arrange rien. Dans ces cas-là, mes deux choses l’une : ou bien t’es puceau et tu te mets à pleurer en appelant ta maman, ou bien tu es un saligaud de tendeur et tu tends.

Je tends !

D’abord la main, ce zélé serviteur de la pensée. Ensuite, les lèvres.

Nympho, miss Heurff ! Un phénomène avec sa frite de petit garçon camé. Ah ! oui, tiens, voilà ! Elle vient de renifler une ligne, la mère ! Je me disais ! Là, pas de doute ! Troïka sur la piste blanche ! Elle a encore la cloison nasale farineuse comme une tranche de colin qu’on va mettre dans la friture. Moi, pour lors, cette perspective me met en dégodance. Les paradis artificiels, je t’en fais cadeau ! J’ai horreur des frelatures. Une bite saine dans un corps saint, Antonio.

La môme Melody vient de nouer ses mains sur ma nuque et me tient le visage plaqué contre son triangle de panne ! Tellement serré que je respire avec les oreilles ! Holà ! Où ça va, ça ! Je me dégage d’une brusquade et me lève.

— Mande pardon, j’aimerais mieux un coup de rye, je lui fais.

Elle débonde des rancœurs aussi sec :

— Non, mais dites donc, le Français, c’est juste des promesses, chez vous ! Quand il s’agit de passer aux actes, vous déclarez forfait !

— Je m’expédie jamais dans l’azur avec une frangine pétée à bloc ou bien camée jusqu’aux sourcils, ma gosse ! L’amour, j’en ai une trop haute idée pour le galvauder.

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