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Frédéric Dard: Circulez ! Y a rien à voir

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Frédéric Dard Circulez ! Y a rien à voir

Circulez ! Y a rien à voir: краткое содержание, описание и аннотация

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Roman délimité de qualité supérieure par la chambre de commerce de Pointe-à-Pitre. Aurait dû s'intituler ce qui était bien plus marrant, moi je prétends ; mais « ils » ont trouvé que ça faisait vulgaire. Alors, bon, qu'est-ce tu veux que je te dise, hein ? Mais franchement, la démocratie, c'est juste l'idée qu'on s'en fait ! Toujours est-il que la tour Eiffel est bel et bien dans le train et que tout ce qui s'ensuit, ben mon vieux, tu m'en diras des nouvelles ! Tu connaissais pas « Les Mystères de Nouille York » ? Les voici !

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— La Lincoln de vingt mètres de long ?

— Non, j’ai une chouette BMW pour frimer quand je suis seul. A la fin d’une soirée chez des potes, je la rentre au parking, sous l’immeuble. Il devait être deux heures du matin. Comme je me dirigeais vers les ascenseurs, j’ai pris un terrible coup de matraque sur la nuque et je suis tombé évanoui. Quand je te dis un terrible coup, espère, c’était pas de l’imitation. J’ai encore la cicatrice. Je n’avais rien vu, rien entendu. Le mec devait se tenir embusqué derrière un pilier de soutènement et me cueillir au passage.

« Je suis resté plus d’une heure dans le sirop, Antoine. Mon retour à la réalité a été terrible. Non seulement je souffrais abominablement de la tronche, mais le fondement me faisait davantage mal encore. On m’avait tombé le pantalon, grand, ainsi que le slip et enfoncé dans le cul un truc en plastique plus gros que le poing dans lequel il y avait une petite tour Eiffel et de la neige artificielle. Cette espèce d’œuf était empli d’eau ; t’as dû en voir dans les bazars ? Quand tu le secoues, il neige sur la tour Eiffel.

« Comment a-t-on pu m’enquiller ce machin dans le fignedé, je pigerai jamais. Je ne me suis jamais fait miser, grand, tu connais mes mœurs. Je suppose qu’ils m’ont distendu le fion avec un appareil chirurgical. Et puis qu’on a vachement vaseliné l’objet ! Bref, il y était et il y restait. Ovoïde, tu penses ! Ça fait suppositoire, comme effet. Y a fallu qu’on me transporte en clinique ! Le déshonneur absolu, Antoine ! T’as beau chiquer à l’agression, prouver qu’elle a eu lieu because le coup de goumi derrière la tête, t’as l’air d’avoir subi une vendetta de pédoques. Ça fait drôlement équivoque, des sévices de ce tonneau ! Et puis, la tour Eiffel ! Tu juges l’intention que ça implique ? Ça porte atteinte, en plus, à ta dignité nationale, faut convenir. Tu conviens ? Bon. »

Nouveau silence. Nouvelles larmes qu’il ne peut, cette fois, retenir.

— A la clinique où on m’a opéré de la tour Eiffel, reprend Marcus, tu penses s’ils se sont régalés à me faire des tests. Quand ils tiennent un clille aux as, ces gredins, c’est le grand jeu automatiquement. C’est là qu’ils m’ont découvert le Sida. Du coup, ma répute n’était plus récupérable. Ce truc dans l’oignon, et puis cette bon Dieu de maladie, c’est pas remontable. Y a qu’un pote comme toi, un frangin de toujours, pour me croire.

Je lui saisis les deux mains et les presse tendrement.

— Antoine, je vais crever, c’est écrit. J’en ai pris mon parti. Il faut savoir se résigner quand t’as plus rien à tenter. On va tous mourir un jour, tous. Alors un peu plus tôt, tant pis. Mais je t’en supplie, trouve-moi le mec qui m’en veut assez pour aller jusque-là dans l’abomination, Antoine. Trouve-le vite et apporte-le-moi, grand. Je t’en supplie. Je me suis résigné à mourir, mais pas à être assassiné, tu saisis la nuance ? Mes dernières forces, mon vieux copain, mes toutes dernières, je vais les consacrer à me venger.

J’opine. Je le comprends, Marcus !

Et je nous revois, jadis, avec nos vélos, allant rôdailler près du hameau des Serves où des petites filles blondes passaient leurs vacances. Il aurait dû rester chez nous, à la forge paternelle, au lieu de venir conquérir l’Amérique, ce boulimique !

— Une chose que tu viens de dire me marque l’esprit, Marc : « Le mec qui m’en veut assez pour aller jusque-là dans l’abomination ». Ce mec-là, tu ne peux pas l’ignorer, voyons ! Il est impensable que tu ne devines pas qui c’est ! Parlons franc, Marco, n’est-ce pas lui qui s’est vengé de toi ?

Il parvient à se dresser sur un coude.

— Des mois, des nuits je tourne sur cette question, Antoine. Je me la pose telle que tu viens de me la servir ! Eh bien, je n’ai pas trouvé la moindre réponse. Je n’ai pas pu faire la moindre supposition cohérente. Je ne suis pas un saint, mais j’ai vécu honnêtement, sans arnaquer personne. Coriace en affaires, mais droit ! Je le jure sur la mémoire de ma pauvre mère. Tu te rappelles quand elle poussait sa brouette pleine de lessive jusqu’au lavoir ? Avec son fibrome et son gros chignon sur le dessus de la tête ?

Tu parles si je la revois, la mère Liloine. Elle picolait à mort ! Il arrivait qu’elle s’arrache au gros rouge jusqu’à tomber. Son bonhomme allait la ramasser, parfois, le soir, dans quelque fossé, avec cette curieuse carriole à trois roues, tractée par un cheval, qu’on ne trouve que par chez nous, les magnauds !

Marc reprend :

— J’ai encorné pas mal de types, mais je ne suis jamais parti avec une femme mariée. Je n’ai jamais causé d’accidents graves.

— En somme, tu n’as qu’un défaut, grand.

Il me frime avec un rien d’anxiété.

— Lequel ?

— Tu es riche !

— Tu crois que mon blé a quelque chose à voir dans tout ça ?

— Pas impossible. Notion à retenir !

— Si on veut ma mort, on peut me buter sans m’inoculer le Sida et sans m’enfoncer la tour Eiffel dans le train ! Ces tortures machiavéliques dénotent une haine éperdue, non ?

— On va voir, Marcus.

— Tu es d’accord pour découvrir la sous-merde qui a manigancé le coup ?

— Je vais m’y coller immédiatement.

— Merci, Antoine, je savais. Tu es ma dernière lumière, grand. Va ouvrir le secrétaire entre les deux fenêtres.

J’obéis. Il me lance avec encore des relents de vanité dans l’inflexion :

— Tu sais qu’il vaut un saladier, ce meuble ?

— Il est signé ? plaisanté-je, en souvenir des croûtes d’antan.

— Et comment : deux fois !

Je m’abstiens de lui dire que c’est peut-être une de trop. J’actionne l’abattant verni. Des tiroirs en quantité. Une flopée de tiroirs. Avec, au milieu, une grande niche.

— Devant toi, il doit y avoir une grosse enveloppe jaune, tu la vois ?

— Oui.

— Prends-la.

Je me saisis de ladite et j’ai la surprise de lire mon nom dessus, calligraphié en anglaise tremblée par mon pote.

— De quoi s’agit-il ? demandé-je en soulevant l’enveloppe rebondie.

— C’est des dollars pour toi, gars. Tu vas avoir des frais, ici tout est chérot. T’auras peut-être des gens à soudoyer ou à arroser. Prends l’osier et va te louer un compte à la Chase Manhattan la plus proche ; tu le déposeras, sinon tu vas te le faire engourdir dans les meilleurs délais, ça chourave à tout-va, ici.

Je soulève le rabat de l’enveloppe. Je découvre un matelas de talbins et pas des chétifs.

— T’es louf, Marcus ; y a au moins combien ?

— Deux cent mille dollars, Antoine. D’ores et déjà, ils sont à toi. Ça te semble beaucoup parce que tu es fonctionnaire, mais je te jure que ce n’est pas grand-chose, pour moi en tout cas. Je t’en donnerai bien davantage si tu m’amènes mon assassin. Dépense sans compter, et surtout me pompe pas l’air avec tes protestations : j’ai assez de mal comme ça à respirer !

J’opine.

— Très bien, je les prends, Marco, mais je te préviens que s’il t’arrive un turbin, je porterai la monnaie à ton père.

Putain ! Je crois qu’il va passer dans un accès de fureur.

— Mon vieux a plus d’osier qu’il ne pourra en dépenser, quand bien même il devrait vivre jusqu’à cent dix ans ! T’offriras du caviar à ta brave mère ; me fais plus chier avec cette pincée de billets, grand con ! Sinon je te lègue toutes mes peintures.

CHAPITRE DEUX

Dont tu me diras des nouvelles. Très performant, surtout sur routes mouillées. Convient parfaitement pour les soirées d’hiver à la montagne, voire les dimanches pluvieux en ville.

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