Frédéric Dard - Circulez ! Y a rien à voir

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Circulez ! Y a rien à voir: краткое содержание, описание и аннотация

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Roman délimité de qualité supérieure par la chambre de commerce de Pointe-à-Pitre.
Aurait dû s'intituler
ce qui était bien plus marrant, moi je prétends ; mais « ils » ont trouvé que ça faisait vulgaire. Alors, bon, qu'est-ce tu veux que je te dise, hein ? Mais franchement, la démocratie, c'est juste l'idée qu'on s'en fait !
Toujours est-il que la tour Eiffel est bel et bien dans le train et que tout ce qui s'ensuit, ben mon vieux, tu m'en diras des nouvelles !
Tu connaissais pas « Les Mystères de Nouille York » ? Les voici !

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Je raccroche.

Me sens à la fois exalté et vanné.

Autre !

Quelle surprenante impression ! Les choses cachées derrière les choses. De plus en plus !

Bien sûr, t’aimerais savoir quelle question j’ai posée à Lamotta et quelle réponse il y a faite, pas vrai ? Je te le dirai plus loin.

Quand m’man n’est plus là pour me les repasser, faut que je ménage mes effets !

— Alors ? questionne Jérémie.

Je hausse les épaules.

— Ça carbure. Vous ne croyez pas qu’on pourrait se reposer une paire d’heures en attendant que le Mastar dévape ? L’essentiel est qu’on vide les lieux avant le jour.

Et, comme chaque fois, comme éternellement, ce sont toujours les menus faits qui déterminent les grands. Peut-être que si nous n’avions pas pioncé, rien ne se serait produit ? Va-t’en savoir ? J’ai dit peut-être, mais c’est pas certain. On a si vite tendance à berlurer, à croire que le destin joue au plus marle.

Là, tu vois, tant tellement qu’on est fatigués, nous voilà sombrés corps et âmes dans la clé des songes. Chacun sa pionce et ses rêves. Jérémie se croit sous ses cocotiers natals, Mathias au milieu de sa horde de chiares (il a obtenu le Prix Cognacq l’an dernier à la naissance du dix-septième), et moi je me vois en compagnie de bacchantes frivoles et salaces dans un lieu paradisiaque où le sol est jonché d’Epéda multi-soupirs permettant de niquer à son gré, là où la trique te biche.

C’est le réveil électronique de feu Boggy qui nous secoue les torpeurs océanes. On se dresse à qui mieux mieux, le regard pendouilleur, la bouche comme une conduite de chiottes bouchée, l’âme mécontente ; pas joyces d’attaquer ce jour nouveau. Il est sept plombes du mat ! Ah ! dis donc, mes belles intentions, merci ! Nous avons fièrement dépassé la dose prescrite.

— Grouillons-nous, mes drôles ! exhorté-je.

Béru qui a troqué son sommeil artificiel contre de la dorme naturelle est frais comme une baleine. Négligeant toute toilette, nous nous contentons d’un coup de peigne et fonçons jusqu’aux ascenseurs.

— Rancard au sous-sol, enjoins-je, sans escale chez Liloine, évidemment.

Tu ne me croiras peut-être pas, et alors là je m’en branle comme tu peux pas savoir, mais le taxi est toujours garé dans le parking de l’immeuble, là où je l’ai déposé, et mon pote Stone, le bon gros Noirpiot n’a pas encore récupéré de sa biture. Il ronfle tellement fort qu’on croit, de loin, qu’il s’agit du moulin de son fiacre.

— On va lui emprunter sa tire, fais-je à mes potes.

— Et lui, où le met-on ?

— Déposez-le dans son coffiot, il aura assez de place.

Naturellement, mister Blanc prend les patins de la race black .

— Et s’il crève d’asphyxie, tu t’en torches, hein ? Un gros con de Noir, ça n’a pas d’importance !

— Ce bahut est tellement cabossé, fissuré, que tu pourrais passer deux mois de vacances dans la malle arrière en ayant l’impression d’être dans les Alpes bernoises ! Tu veux que je m’y mette, moi ?

— Je préférerais que ce soit Béru ! grince Jérémie.

Tu crois que le Mastar va exploser ? Zob !

— Jockey ! fait-il, y m’reste un peu de sirop de roupillance dans la prunelle.

Et, délibérément, il prend place dans le vaste coffiot qui pue le hareng séché, la couverture moisie, l’huile rance et la ferraille rouillée.

Avant que nous n’ayons rabattu le couvercle, il s’est rendormi.

Je m’installe au volant, M. Blanc à mon côté, tandis que le Rouillé tient compagnie à ce brave Stone.

Quand on quitte l’immeuble de la Cinquième Avenue, tout est calme. Lamotta a-t-il fait le ménage ? Il se pourrait ; j’ai l’impression de l’avoir maté, le culcul-dejatte. Lui, il est payé pour savoir qu’on vit mieux sans ennemis pugnaces. Ses guibolles sectionnées lui ont servi de leçon. Maintenant il sait qu’il ne faut jamais aller plus loin que la raison.

Un soleil printanier se joue dans la ramure du gros arbre planté devant chez Cecilia. La maison est tranquille, innocente, pimpante comme cette pendulette-chalet qui, avec les comptes à numéro, la raclette et la maison Nestlé, a assuré la gloire de la chère Suisse.

Je m’avance, escorté de mes trois assistants (Béru vient d’être délivré : il dormait toujours).

Coup de sonnette.

A l’intérieur, y a de la musique dingue. Je crois reconnaître le groupe « Hystéro », à moins qu’il ne s’agisse de « Roy Caramel » ou de « Barbara Duchnock », ça se ressemble tout. Ça vedettarise l’espace d’un disque et puis ça retombe dans un anonymat d’où ça n’aurait jamais dû sortir. Autrefois, dans le chaud-bise, on faisait une carrière, de nos jours on y fait un tube et ensuite on rentre chez soi pour se camer, picoler, voire ouvrir le robinet du gaz parce que la vie est à jamais faussée, donc plus vivable.

Cette musique me laissant augurer une présence, j’insiste. Mais faut croire que la hi-fi en cette matinée couvre le timbre de l’entrée, c’est pourquoi je me décide à user de mon sésame.

Et nous déboulons dans le salon de la dame Heurff.

Elle est rangeuse, Cecilia. Femme d’affaires, mais d’intérieur également. Tout est net, rangé, propre.

La viorne venant du haut, j’hasarde dans l’escalier.

Au premier, je trouve Melody, nue comme Vénus sortant de sa salle de bains. Elle déambule d’une pièce l’autre en fredonnant l’air que des baffles inconscients propagent tous azimuts. M’apercevant, elle réprime un léger sursaut, puis sourit.

— Oh ! te revoilà, beau gosse !

Flatté, j’y vais d’une bisouille mutine sur l’extrémité de son nez mignon.

— Toi, ce matin, tu as envie de faire l’amour ! croit-elle remarquer.

— Ta mère n’est pas là ?

— Elle vient de partir pour N.Y.

— Si tôt !

— Elle doit assister à la cérémonie.

— Quelle cérémonie ? demandé-je, le cœur étreint d’une peine sauvage et âcre.

— La dispersion des cendres du Français devant la Statue de la Liberté.

— A quelle heure ?

— Dix heures, mais la crémation doit avoir lieu avant, et c’est maman qui est chargée de la bonne exécution de la chose.

La main preste de Melody me part où elle aime. Si je n’étais pressé, si mes trois lascars ne m’attendaient au bas de l’escalier, si je n’avais un boulot précis à effectuer ici, il est probable que, malgré sa nymphomanie, je me laisserais volontiers dégorger le bigorneau ; mais ces raisons rassemblées me maintiennent dans les chemins chiants de la vertu.

— J’arrive, mes amis ! lancé-je à la cantonade.

— Tu n’es pas seul ? s’étonne la môme jambes-en-l’air.

Elle descend avec moi, curieuse comme un congrès de pies borgnes, sans avoir autre chose pour masquer sa nudité que la jolie touffe châtain clair que le Seigneur lui a fournie.

La frite des trois nigauds en la voyant débouler !

Melody se tourne vers moi.

— Dis donc, il est superbe le négro !

— Il peut, ricané-je, il a été primé au concours du plus beau garçon de Pirose-Guirec !

— Tu crois qu’il monterait un moment dans ma chambre ?

— Si tu le lui demandes poliment…

Jérémie ravale sa salive déliquescente.

— Moi, me tirer une pétasse qui me traite de négro ! J’aimerais mieux me faire la mère Bérurier !

— Fallait pas te fâcher, grand fou ! plaide la nympho. Je plaisantais.

Mais comprenant à l’air boudeur de M. Blanc que tout espoir de copuler avec lui est perdu, elle se tourne vers Mathias.

— Le blond n’est pas mal non plus, assure-t-elle.

Pour lors, ce qualificatif de « blond » appliqué au Rouquemoute met le comble à la fureur de Jérémie.

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