Frédéric Dard - Renifle, c’est de la vraie

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Renifle, c’est de la vraie: краткое содержание, описание и аннотация

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Bonne nouvelle : la chasse aux perdreaux vient d'ouvrir !
Oui, mais sale nouvelle pour les perdreaux !
Les flics se ramassent à la pelle dans les rues de Paname !
Il faut absolument qu'on fasse quelque chose, non ?
Alors on fait.
Béru, par exemple, se déguise en gardien de la paix. Comme il prend du service dans le quartier des putes, c'est pas triste, malgré l'hécatombe !
Franchement, si t'es contre la chicorne, la baise et la franche rigolade, vaut mieux que tu relises l'annuaire des Chemins de fer.

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L’un des deux malabars qui possède un humour d’enfer me répond :

— Nous, on est au régime, on bouffe pas de ce pain-là. Va faire ton cinoche dehors, poulet. Ici c’est une maison qui se respecte et qui est en règle avec la loi.

L’autre ouvre la porte, sort dans un couloir plein de courant d’air et me tient la lourde ouverte car elle n’est pourvue d’un bloundt puissant. Son pote me pousse par les épaules. Nous voici hors de la grande salle hystérique.

— Maintenant, t’as qu’à suivre tout droit, et renverse pas les poubelles près de la sortie ! fait le gorille-portier.

Il allait sourire, mais comme il morfle la crosse de mon pote Tu-Tues dans la tempe, il remet sa satisfaction à une date non précisée. Le second malabar a pris mon talon dans les roustons et se tient les précieuses ridicules à deux mains en poussant des wwraou, wwraou . Putain, cette vivacité, Tonio ! Je vais finir par croire que je suis un impulsif, moi, dans mon genre.

Comme je suis parti pour la liesse, je lui confirme mon ressentiment par un bollo-punch fougueux à la pommette. C’est l’estocade. Bébé rose s’écroule. D’un geste large, je palpe les deux hommes en continu. Le portier a une matraque glissée dans le dos, sous sa ceinture, sinon ils ne sont pas armés.

— Il baise beaucoup, ton pote ? demandé-je à ce dernier qui reprend conscience. Si oui, ajouté-je, il va devoir se mettre la tringle pendant un bout de temps vu qu’il aura des couilles grosses comme des noix de coco non épluchées et plus violettes que des aubergines.

— Pour un perdreau, vous avez de drôles de méthodes, murmure l’interpellé.

— Oui, je bavure beaucoup ; mais comme j’ai un statut spécial à la Maison Pébroque, ça s’arrange toujours.

Je m’adosse au mur badigeonné d’un marronnasse merdeux.

— Je ne suis pas allé vous chercher, mais puisque vous êtes là, c’est vous qui allez éclairer ma lanterne. Il me faut trois garnements qui se font appeler Fernando, Domino et La Raclette. Tu me les trouves, me les désignes et tu ne t’occupes plus de rien. Le tout dans la plus grande discrétion. Moyennant quoi je m’évacue du Grand Valdingue comme un pet d’une chambre à coucher de jeune fille. Dans la négative, on opère le grand rodéo avec des collègues disséminés dans la salle. Et alors, je te parie n’importe quoi contre ce que tu voudras que vous irez demain grossir la liste des demandeurs d’emploi, ton ami chourineur et toi, parce que quand votre taulier apprendra qu’il a suffi d’un seul gazier pour vous mettre la grosse tronche, il préférera engager des jockeys en retraite plutôt que des tas de merde comme vous. Voilà, mon gros loup. T’avais dix secondes pour te décider, mais comme ça fait une minute que je jacte, t’as du retard.

Il mate son coéquipier qui gît dans le couloir comme un édredon mouillé, l’obstruant de sa masse dérisoire.

— Venez, dit-il, retrouvant un vouvoiement que j’apprécie.

On plante là le gorille number two pour replonger dans la fournaise.

C’est Verdun, cette boîte, pendant l’année 1916 !

* * *

Ils sont faciles à prendre, les costauds du Grand Valdingue mais il faut leur reconnaître une chose : ils savent tout de la taule. Les jeunastres que je souhaite rencontrer, non seulement ils les connaissent, mais ils savent où ils ont leurs assises dans ce lieu de perdition.

Mon gorille contusionné se rend dans un recoin du local, sorte de chapelle privée où une dizaine de jeunes loques folâtrent sur des banquettes basses. Ils n’ont, pour éclairage, qu’une bougie plantée dans un goulot de bouteille crépie de jus de chandelle.

L’homme me souffle à l’oreille :

— La Raclette, c’est le tout petit rouquin qui ressemble à un singe, Fernando, c’est le brun avec des gros grains de beauté autour du nez, Domino, c’est celui qui porte une veste de cuir sans manches et qui a la boule à zéro.

— O.K., mec, merci. Oublions nos légers différends.

Je lui vote une claque absolutrice dans le dos et me mets à jauger la situasse en garçon réfléchi qu’il m’arrive d’être quand je parviens à dominer mes élans fougueux.

Les trois lascars sont en compagnie d’un quatrième beaucoup plus vieux qu’eux, aux manières efféminées. Deux filles les accompagnent : des pétasses réputées de qualité inférieure. Jupes ras-de-touffe, faux diam dans une narine, cheveux qui orange ardent, qui violet épiscopal. Tu mords le topo ? Moi, des bûcheronnes comme ça, j’en voudrais même pas pour me faire feuille de rose !

Ayant bien manigancé mon scénario, je m’approche de leur table et touche l’épaule de Domino, le cosaque scalpé de la coiffe. Il se retourne, l’air instantanément mauvais, comme si cet attouchement risquait de lui flanquer le Sidoche. Je me penche sur sa délicate oreille ourlée qui me rappelle un topinambour que j’ai beaucoup aimé.

— Tu vas ramasser Fernando et la Raclette et me rejoindre devant la taule, gars. C’est de la part d’Hervé et ça urge mochement. Vu ?

Sans attendre de réponse, je me fonds dans l’obscurité, comme ils disaient dans les feuilletons à dix centimes le fascicule (ou la livraison, au choix).

Une fois dehors, je n’ai pas longtemps à attendre. A peine ai-je récité trois pater et deux ave qu’apparaît mon trio fatal. Ils poussent des frimes sinistros, les gus. Semblent anxieux.

Pour renforcer mon air énigmatique, j’ai mis des lunettes noires. Les deux paluches dans les poches à la mal au ventre de mon blouson, je me tiens droit et imperturbable en mâchouillant une allumette, comme je l’ai vu faire dans tant de productions cinématographiques de série petit « c ».

— Qu’est-ce y s’passe ? demande Domino.

Il est aussi large que haut, façon meuble bressan en bois fruitier.

— Venez !

C’est tout.

Je les guide à ma Maserati sans un mot. Il me semble les entendre flouser dans leurs frocs, ces terreurs. Je leur fait signe d’y prendre place et me fous au volant. La qualité du véhicule les intimide plus encore que mon personnage. Le temps qu’ils s’installent, je peux mater leurs pauvres frites à la lumière du plafonnier. C’est peut être des méchants, mais pas des vaillants.

A peine ont-ils claqué leurs portières que je décarre à toute pompe, style Grand Prix de Monaco, de manière à leur coller le dos à leur siège.

Il est près d’une plombe du mat’ et Paris se vide un peu. Je champignonne jusqu’à l’agence. Parvenu à destinance, je file ma pompe sur le trottoir.

— Descendez !

Ils me suivent en silence dans nos locaux. Tu croirais que je les conduis au casse-pipe. Ayant délourdé, je leur indique d’entrer et ils filindiennent jusqu’au bureau-salon-salle-de-conférence. J’allume une seule loupiote sur le burlingue, une lampe hallucinogène (comme dit Mister Mastar) à la lumière clinique. Les gueules qu’elle révèle sont pas frivoles. Je vais prendre place dans mon fauteuil pivotant, pose mes talons sur le meuble et croise mes mains sur mes noix. Et puis silence.

Là, ils fléchissent de plus en plus du mental, les trois zigomars.

Domino qui, décidément, semble être la tête rasée pensante de cette troïka de zozos, croasse après un temps insoutenable au cours duquel le silence devient sifflant :

— Hervé doit venir ?

— Pas ce soir.

Alors là, ils se sentent orphelins sur les bords !

— Vous êtes qui ?

— Devine !

— Un chef ?

— Tu brûles.

Le tordu scalpé se ramone la tuyauterie.

— Y a du nouveau ?

— Presque.

Je soupire :

— Hervé a été balancé.

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