Frédéric Dard - Renifle, c’est de la vraie

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Renifle, c’est de la vraie: краткое содержание, описание и аннотация

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Bonne nouvelle : la chasse aux perdreaux vient d'ouvrir !
Oui, mais sale nouvelle pour les perdreaux !
Les flics se ramassent à la pelle dans les rues de Paname !
Il faut absolument qu'on fasse quelque chose, non ?
Alors on fait.
Béru, par exemple, se déguise en gardien de la paix. Comme il prend du service dans le quartier des putes, c'est pas triste, malgré l'hécatombe !
Franchement, si t'es contre la chicorne, la baise et la franche rigolade, vaut mieux que tu relises l'annuaire des Chemins de fer.

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Maintenant, il ne me reste plus qu’à reporter la tire d’Alberte à proximité de son domicile, ce dont je. N’ensuite de quoi, je monte les clés à l’appartement. C’est la servante cacochyme qui vient m’ouvrir après que j’eusse donné un récital de sonnette. Paraît que « Madame » n’est pas rentrée. Je lui remets les clés et passe dans la chambre de Mademoiselle.

Stupeur : nobody .

J’arpente l’appartement sans y trouver Emeraude ni Jérémie. La vétuste interrogée prétend tout ignorer de cette absence. Elle fait du repassage dans la lingerie et ne s’occupe pas des allées et venues de la capricieuse jeune fille. Inquiet, je décroche le biniou des Dumanche-Ackouihl et me fais reconnaître du service des écoutes. Aucun appel n’a été reçu, ni aucun coup de turlu donné depuis celui qu’Emeraude a passé à Violette. Donc, mon pote et la sale gosse se sont taillés délibérément.

Alors moi, ça, tu vois, j’aime pas. Mais alors pas du tout ! Parce que, de deux choses l’une : ou bien M. Blanc a enfreint mes ordres, et je ne l’admets pas ; ou bien ils sont partis pour une raison indépendante de la volonté de Jérémie, et ça me flanque des lancées de 240 volts dans les testicules.

Je laisse un mot sur le couvre-lit de la pétroleuse :

« Prière m’avertir dès votre retour. »

Et puis brusquement, me voici dans la rue du Ranelagh, désœuvré, une légère angoisse dans la cage à méninges, à regarder les ombres pâles mal dessinées par un soleil sans enthousiasme.

J’attends un sapin car il est temps d’aller récupérer ma guinde qui morfond rue Fignedé. Qu’en voici un, justement. Merde : occupé ! Pourtant il ralentit et s’arrête devant moi. Mme Philippe Dumanche-Ackouihl en descend. Je ne la retapisse qu’au dernier moment.

— Merci, pour la randonnée ! me jette-t-elle avec aigreur.

Je murmure :

— Pardonnez-moi, j’ai été pris de court.

Furax, elle s’engouffre dans son immeuble en me jetant :

— Je vous laisse régler ma course, c’est la moindre des choses !

— Porte Saint-Denis, soupiré-je en prenant sa place encore tiède.

— Drôle de pétroleuse, hé ? fait le driver . Elle n’a pas cessé de râler depuis Saint-Cloud !

— Elle n’est pas dans un bon jour, dis-je, laconique.

— C’est votre femme ?

— Non, et ce n’est même pas encore ma maîtresse.

— Je vous conseille de mettre les pouces. Moi, s’il fallait que je fourre une pareille râleuse…

Il abaisse sa vitre et propulse sur la chaussée parisienne un glave à vingt francs pièce chez Prunier . Puis il remonte sa glace et lâche un peu de lest.

— Notez qu’elle a un beau cul, consent-il.

— Je l’avais remarqué, confirmé-je.

— Un peu large, peut-être.

— Une fois qu’on est dedans, on s’en aperçoit moins, plaidé-je.

— Ça d’accord, veut bien admettre le taxi ; et d’ailleurs ça offre de quoi se cramponner quand on pique des deux.

— Je ne vous le fais pas dire !

— J’ai la femme d’un collègue qu’a le même tout craché. (Il ricane.) J’en fais mes beaux dimanches quand je passe lui dire un petit bonjour en l’absence de Martin, à Noisy-le-Grand.

— Vous voyez !

— L’inconvénient c’est quand je la broute : elle serre les jambes et ça m’étouffe, comprenez-vous ?

— Vous devriez vous munir d’un tuba.

— C’est quoi ?

— Un embout de caoutchouc dont on se sert pour nager dans l’eau.

— Ça gêne pas pour le plaisir de la personne ?

— Pensez-vous ! Ça l’accroît, au contraire.

— Vous êtes sûr ?

— Quinze ans d’expérience !

— Ça s’appelle comment, ce machin que vous causez ?

— Un tuba. T, U : TU. B, A : BA.

— Et ça se trouve t’où ?

— N’importe quel marchand d’articles de sport.

— Ça vaut cher ?

— Trois fois rien !

— Un tuba, vous dites ?

— Exactement.

— Je vais voir, remet-il à plus tard.

— C’est ça : voyez.

— Moi, reprend-il, j’adore faire minette.

— C’est un bonheur que je partage, avoué-je.

Et je jubile in petto, parce que dans le fond, c’est marrant, un gazier que t’as jamais vu et ne reverras probablement jamais, de lui confier tes turpitudes et tes fantasmes. Passionnant de l’entendre formuler les siens. Deux hommes en brève rencontre qui se mettent à deviser de cul. Une complicité fraternelle. Les liens de l’espèce !

— Seulement, poursuit l’intarissable, faut que ça soye clean . Le moindre doute, je gerbe !

— Nous sommes tout à fait sur la même longueur d’onde.

— Je me méfie de celles qui se parfument la motte, souvent, ça cache quelque chose.

— Très juste !

— Autrefois, un truc que je raffolais, c’était de la levrette. On domine bien la situation. On pourrait presque faire autre chose pendant.

— Des réussites sur le dos de la dame ?

Il rigole.

— Par exemple.

Puis, se rembrunissant :

— Seulement, passé la cinquantaine ça devient sujet à caution. La levrette ne supporte pas la moindre débandade.

— Ah bon ?

Il me coule un regard dans son rétroviseur, histoire d’évaluer mon âge. Se considérant largement en position d’aîné, il continue avec un ton doctoral :

— Tringler à la papa, ça permet des petits passages à vide. On peut rattraper ses fautes de carres. Pas nécessaire d’être gonflé à 2 kilos 5 pour maintenir le cap. Il m’arrive, tenez-vous bien, de sabrer ma bourgeoise avec une bite modelable. J’arrête rien, je poursuis sur la vitesse acquise. Simplement je me mets à penser à Catherine Deneuve et ça repart pour un tour. Mais que ça me prenne en levrette, et je l’ai dans le cul.

— Ce qui est une façon de parler, souris-je.

Mais lui, accaparé par son sujet, ne sent pas la malvenance de l’expression.

— Non, non : je l’ai bel et bien dans le cul. Je déjante en douceur, et après, pour la ravoir, adieu Dubois ! Chez moi, y faut pas de petite panne en levrette. C’est pourquoi j’ai préféré y renoncer. Vous verrez, l’âge ! Faut finasser avec lui.

Il roule à présent sur les berges.

— Je sors à Concorde ? me demande-t-il, professionnel.

— Sortez où vous voudrez, je me fie à vous pour ce qui est de l’itinéraire.

D’un bref acquiescement, il me sait gré de ma confiance. Au bout d’un silence, sa verve érotique le reprend.

— Mais moi, ce qui prime tout, c’est la pipe, déclare-t-il.

— Je vous reçois cinq sur cinq, approuvé-je.

— Le rêve, c’est de tomber sur des gonzesses qui aiment vraiment ça. Moi, ma femme en a horreur, et si je vous dirais, y aura toujours comme un blanc dans nos rapports, Marthe et moi.

— C’est dommage.

— J’ai essayé de l’initier, mais une pipe à contrecœur c’est plus une pipe.

— Comme vous avez raison !

— Au contraire, ça déprime tout le monde, la pipe qu’est pas spontanée.

— A quoi bon forcer sa nature ?

— Heureusement, j’ai parfois des clientes friponnes.

— Ah oui ?

— Celles-ci, je les retapisse au premier coup d’œil. Ça se voit à son regard, la dame qui aime le turlute. Y a une lueur. Mine de rien, je mets la conversation là-dessus et il est rare que je me goure. En deux coups les gros elle finit par m’avouer qu’elle adore pomper. Alors je lui place ma petite propose, poliment. Quand elle n’est pas trop pressée, elle accepte. Tenez, la semaine dernière, je charge une petite femme bardée de paquets devant le Printemps . Elle allait à Vaugirard. On parle de la chose. Au Trocadéro, je lui demande si ça lui chanterait de me dégorger le petit chauve. « Comme vous y allez ! » elle fait en riant. « C’est tout de suite qu’on décide, lui dis-je, car si c’est oui, je prends par le Bois. Ça fait un détour, mais vous ne me donnerez pas de pourboire ! » Et vous savez ce qu’elle m’a répondu ? « Passez par où vous voudrez ! » Comme vous, t’t’à l’heure.

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