Frédéric Dard - Renifle, c’est de la vraie

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Renifle, c’est de la vraie: краткое содержание, описание и аннотация

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Bonne nouvelle : la chasse aux perdreaux vient d'ouvrir !
Oui, mais sale nouvelle pour les perdreaux !
Les flics se ramassent à la pelle dans les rues de Paname !
Il faut absolument qu'on fasse quelque chose, non ?
Alors on fait.
Béru, par exemple, se déguise en gardien de la paix. Comme il prend du service dans le quartier des putes, c'est pas triste, malgré l'hécatombe !
Franchement, si t'es contre la chicorne, la baise et la franche rigolade, vaut mieux que tu relises l'annuaire des Chemins de fer.

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J’attends avant de la rejoindre, me demandant si elle va être filée ; mais onc ne sort de l’immeuble. Ma compagne est déjà debout devant sa petite tire blanche, me cherchant du regard, lorsque je la rejoins.

Je lui rends ses clés et nous nous retrouvons dans sa jolie bagnole.

— Vous avez vu Hervé Cunar ? lui demandé-je.

— Non.

— Comment se fait-il que vous soyez restée si longtemps dans l’immeuble ?

— Il n’était pas chez lui, par contre, j’ai été reçue par une fille qui se trouvait à son domicile. Une droguée, de toute évidence. Des yeux absents, des gestes flous, vous connaissez le topo ?

— Oui, je vois. Et alors ?

— Elle semblait tout ignorer d’Emeraude. Quand je lui ai dit qu’elle était amie avec Cunar, elle a haussé les épaules en soupirant que, des amis, il en avait des « chiées », pardon pour le terme.

— Je ne suis pas effarouchable, rigolé-je. Ensuite ?

— Je lui ai dit ce que vous vouliez, c’est-à-dire que ma fille est à la maison, malade, et qu’elle veut absolument parler à Hervé.

— La fille vous a précisé où il se trouvait ?

Elle hausse les épaules.

— En voyage, paraît-il. Elle s’est montrée très évasive sur ce point.

— Quand doit-il rentrer ?

— Elle prétend l’ignorer.

— Espérons qu’elle n’oubliera pas de lui faire la commission.

— Par mesure de sécurité, j’ai laissé un mot en évidence dans le logement.

— Voilà qui est parfait, madame Dumanche-Ackouihl ; si je m’attendais avoir un jour pour collaboratrice l’épouse de mon sous-directeur ! La vie est décidément pleine d’imprévu.

Mais ma boutade ne la divertit pas. Elle a posé sa main sur mon genou et dit, angoissée :

— Je sens que tout cela n’est pas bon pour Emeraude, commissaire ; si ma fille a commis quelque chose de répréhensible, dites-le-moi franchement !

Cette main légère sur mon genou me flanque une furieuse envie de baiser. Je pose la mienne par-dessus, comme pour un accouplement manuel.

— Rassurez-vous, tout va bien, mens-je.

— Vous…

Quelque chose lui souffle de ne pas essayer d’en apprendre davantage. Du moment que je suis là, à lui prétendre que ça baigne, elle doit chasser ses pensées noires.

— J’ai gâché votre après-midi, lui dis-je. Voilà pourquoi je vous suggérais de seulement différer votre rendez-vous.

— Aucune importance, je suis bien.

Moi, que veux-tu que je fasse ? Une dame te dit qu’elle est bénaise avec ta pomme, ton premier souci est de lui en fournir davantage, non ? Toujours la recherche du must , comme chez Cartier ! Commak que se bâtissent les réputations de haut standinge. Alors je décris un léger arc de cercle, ma main droite se plaque sur son cou, bien lui maintenir la tronche. J’approche mes lèvres des siennes, comme on écrit dans les petits bouquins mouillotteurs pour pâles jeunes filles fiancées à leur médius. Et c’est la pelle légère, en fibre de carbone, souple et investigatrice, qui s’épanouit dans le giratoire, s’enquiert en grand et qui, par un jeu savant des lèvres, parvient à retarder l’asphyxie.

Des passants nous regardent. C’est rare, en plein Pantruche, un couple de personnes d’âge pré-mûr qui se chanfouine la grume aussi innocemment. Un taxi à l’arrêt auprès de nous, ayant capté quelques millimètres de mon regard, m’adresse le grand geste de la baise. Un conseil ? Probablement.

— Nous pourrions peut-être aller ailleurs ? suggéré-je après avoir récupéré ma bouche et son contenu.

Elle dit seulement :

— Où ?

Et moi qui suis d’esprit bizarre to day :

— Chez moi, à Saint-Cloud ; ça vous irait ?

— Je croyais que vous viviez chez votre mère ?

— Elle est absente pour deux jours.

Là, elle rit :

— Son petit garçon en profite pour faire des frasques ?

— Qui vous parle de frasques ? renfrogné-je.

* * *

Que nous voilà at home .

Une que j’avais oubliée, c’est Maria, notre bonne espanche dont tu sais l’amour ardent qu’elle me porte. Quand elle me voit débouler au mitan de l’aprème en compagnie d’une dame Chanel-Carita, sa tronche s’allonge comme sur un Greco.

— C’est romantique, ce pavillon, déclare Alberte. On se croirait dans je ne sais plus quel film de Tati.

Mon oncle ? suggéré-je.

— Il me semble. Et ces vieux meubles de famille, cette bonne odeur de cire et de confiture de coings…

Elle est ravie, ma sous-dirlette. La Maria, elle, l’est beaucoup moins. Jalmince façon ibérique. La navaja en poigne. Si tu me trompes, je te tue ! Mais nos mœurs françaises affaiblissent les siennes. Elle l’a bien compris, la farouche, que chez les Gaulois on papillonne du braque. On butine de la membrane, nous autres caballeros de la plaisante France. C’est malédictif, on n’y peut rien. Ou alors faudrait nous découiller à la naissance, voire nous greffer quelque embryon de sujet britannique pour qu’on refrène. On a toujours la brosse en point de mire. A part quelques moudus, pas un sujet de Sa Majesté Tonton qui ne s’endorme sans rêver qu’il calte sa crémière, ou la fille de sa concierge, ou encore la maîtresse de son meilleur copain (la femme, c’est déjà fait).

— Un peu de thé ? proposé-je.

— Non, merci.

— Ça vous amuserait de voir ma chambre ?

— Hypocrite !

Nous rions. Le noir regard de Maria nous escorte dans l’escalier. Et puis voilà que le téléphone carillonne.

— Répondez que je ne suis pas là, Maria ! lancé-je.

Et cette arrière-petite-fille, petite-fille, fille et sœur de pute décroche, dit « allô », avec l’accent espagnol.

— Messiou ? Si, l’est là ! fait cette sous-garce, merdique à en perdre ses poils pubiens.

Ah ! l’extrême salopiaute ! Ah ! la casseuse de coups ! Rageur, je lance à Alberte de m’attendre dans ma turne : (la porte en face de l’escalier) et dévale pour aller arracher le combiné des mains de la goguenarde truie asturienne.

— Faudrait vous raser, ma vieille, lui dis-je méchamment, vous commencez à ressembler à Fidel Castro !

La voilà qui chiale ! Ce que je peux me montrer cruel dans mes dépits !

— San-Antonio ! annoncé-je modestement.

— Le service des écoutes, commissaire. Nous avons essayé de vous atteindre à votre bureau, mais comme…

— Du nouveau ? coupé-je.

— Il semblerait. Un coup de téléphone vient d’être donné de la rue du Ranelagh qui nous paraît bizarre.

— Vous voulez dire de chez Beau-Philippe ?

— Oui. Vous voulez l’écouter, je rapproche le combiné de l’enregistreur ?

— Allez-y !

Quelques instants à blanc, puis je perçois le composé d’un appel téléphonique. Enfin une voix de femme, jeune mais lasse répond :

— Allô ?

Et l’organe d’Emeraude Dumanche-Ackouihl retentit :

— Violette ?

— Oui, qui est à l’appareil ?

— Emeraude. Il faut que je parle à Hervé immédiatement.

— N’est pas ici. Ta mère est déjà venue le demander.

— Ma mère ?

Là, une ligne de stupeur bien méritée.

— Ben oui, ta mère !

— Qu’est-ce qu’elle lui voulait ?

— Lui dire que tu étais malade chez toi et qu’il devait absolument t’appeler.

Re silence, non de stupeur mais d’effroi.

— Oh ! mon Dieu, c’est un piège. Tu peux le joindre ?

— Lui ! Tu le connais ? L’oiseau sur la branche !

— Il n’a pas prévenu de l’heure à laquelle il rentrera ?

Elle ricane :

— Même pas du jour. Il a emporté un bagage, ce matin. Mon avis est qu’il a pris l’avion pour quelque part.

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