Frédéric Dard - Renifle, c’est de la vraie

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Renifle, c’est de la vraie: краткое содержание, описание и аннотация

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Bonne nouvelle : la chasse aux perdreaux vient d'ouvrir !
Oui, mais sale nouvelle pour les perdreaux !
Les flics se ramassent à la pelle dans les rues de Paname !
Il faut absolument qu'on fasse quelque chose, non ?
Alors on fait.
Béru, par exemple, se déguise en gardien de la paix. Comme il prend du service dans le quartier des putes, c'est pas triste, malgré l'hécatombe !
Franchement, si t'es contre la chicorne, la baise et la franche rigolade, vaut mieux que tu relises l'annuaire des Chemins de fer.

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— Vous êtes intervenue ?

— Je ne le pouvais pas, n’étant pas seule. Mais j’en ai parlé à ma fille ensuite.

— Comment a-t-elle réagi ?

— Très mal. Elle m’a dit que son père et moi devions nous occuper de nos fesses et la laisser s’occuper des siennes, puisqu’elle est majeure.

Son regard s’embue. Les tourments maternels prennent soudain le pas sur le marivaudage qui s’élaborait entre nous. Je sens que mon coup d’extase capote. Cela se produit souvent dans la vie. Faut se gaffer du tout cuit. Un grain de sable et tu te retrouves avec la bite sous le bras, comme un pèlerin.

Long silence. Elle est bourrée d’angoisses, la maman. Dès lors, ses belles fesses quadragénaires prennent de la gîte. Son frifri se calme dans sa culotte que je devine affriolante.

Ma pomme, je clape le caviar du sous-dirlo avec appétit. Il fait quoi, Jérémie, avec la gosse ? Pour un coup de foudre, c’est un coup de maître ! Je ne l’ai jamais vu bouleversé à ce point par une greluse, M. Blanc, lui qui est si fidèle à sa chère Ramadé.

Alberte me verse elle-même un godet de Château Talbot. Belle couleur ! Du rubis liquide ! Je porte un toast muet à ses amours auxquelles j’adorerais participer, ne serait-ce qu’à titre de remplaçant, un jour qu’il y aurait un chibreur blessé dans son équipe.

— Et vous n’avez toujours pas répondu à ma question ! répète Alberte, mais sur le ton de la constatation cette fois, car elle n’espère plus grand-chose de ce côté-là.

Et alors, le moment est vachement opportun pour me taire, pas vrai ? Si bien que nous demeurons sur nos positions : elle à ses craintes, moi à mes secrets.

— Mon époux est-il un bon sous-directeur ? demande-t-elle tout de go, pour diversionner.

— Son grade en est la preuve, éludé-je.

— Vous êtes un virtuose de l’esquive, commissaire. Quel merveilleux toréador vous auriez fait !

— Je ne crois pas que cela m’aurait plu, dis-je : je détesterais enfiler mon pantalon avec un chausse-pied.

Je passe au sandouiche jambon-beurre. Lorsque je l’aurai clapé, je prendrai congé. Et alors je m’occuperai du dénommé Cunar Hervé. Mais je l’attaquerai en loucedé, sans rien brusquer. Pas de panique dans la fourmilière !

Elle consulte sa montre avec discrétion.

— Je vais devoir m’excuser, commissaire : j’ai un rendez-vous.

Et moi, insolent, tu sais quoi ?

— Il a bien de la chance, que je réponds !

Faut oser, non ? La femme de mon sous-directeur ! Je te jure !

Elle accuse la grossièreté et sa figure se crispe.

— Je vais d’ailleurs me retirer également, enchaîné-je en m’enfonçant dans la clape une bouchée large comme un département français.

Décidément, il a grand besoin de parfaire son éducation, le beau commissaire, n’est-ce pas, chère méhéme ?

Je vais toquer à la porte d’Emeraude. La trouve lovée sur son lit blanc. Elle pleure. Jérémie est assis au bureau de la jeune fille et, nonobstant son penchant marqué pour l’adolescente, il est en train de le fouiller minutieusement, examinant chaque papier avec soin.

— Je file, lui dis-je. Si la petite reçoit un coup de grelot, qu’elle réponde et prétende qu’elle est malade. Si quelqu’un insiste pour la voir, qu’elle invite le quelqu’un à venir en prétextant qu’elle est seule ici. Banco ?

Il acquiesce.

Une grande tristesse de nègre le point. Voilà qu’il tourne malheureux, M. Blanc ! C’est l’amour, tu crois ?

ALLER-RETOUR

Je lui tiens la portière de sa voiture pendant qu’elle s’installe au volant. Bref balayage sur ses dessous une seconde aperçus. Féerique ! Je reclaque sa lourde. Elle baisse sa vitre électrique pour un ultime au revoir.

— Votre voiture est garée loin ? s’inquiète-t-elle.

— A la Porte Saint-Denis.

Ça la fait marrer.

— Ce qui est tout indiqué quand on va en visite rue du Ranelagh ! Je peux vous rapprocher ?

— Courcelles n’est pas tellement sur le chemin.

— Qui vous a dit que j’allais à Courcelles ?

— Mon petit doigt ! N’est-ce pas le quartier des aimables studios destinés aux bourgeoises désœuvrées ?

Là, j’outrepasse, non ? Je franchis le point de non-retour ! Dumanche-Ackouihl ne serait pas un plat de nouilles qu’on empétarde, comment que je me ferais sacquer ! Me retrouverais dans un commissariat du Cantal ! Mais qu’est-ce qui me prend ? Pourquoi cette fureur voilée ? Cette rogne sourde ? Tu crois que Miss Emeraude m’a refilé le virus ? Que je vais entrer en lutte contre la bourgeoisie décadente ? Ou bien en veux-je aux parents Dumanche-Ackouihl d’avoir laissé leur grande fille dériver au fil des sales rencontres ?

Sur le moment, j’ai l’impression qu’elle va exploser, fluminer (comme dit Béru). Et puis, au lieu de ça, elle me dit :

— Montez !

J’obéis et me voilà assis dans sa 205 Pigeot blanche avec en option des z’housses de cuir. Elle ne démarre pas. Elle murmure :

— Savez-vous ce qui me tourmente, commissaire ? Votre attitude. Vous êtes, de toute évidence, un homme bien élevé. Si vous me débitez des grossièretés, c’est dans un but bien précis, mais que je ne parviens pas à déceler. On dirait que vous voulez me faire sortir de mes gonds. Eh bien ! je ne vous donnerai pas cette satisfaction ! Il faudra vous y prendre autrement, mon cher. Quoi que ce soit qui vous tracasse, dites-le-moi franchement ; même si c’est difficile à entendre. Je suis une femme solide, vous savez ! Je mène une vie de solitaire, mine de rien. Dans la police on doit connaître les mœurs de mon mari et s’en gausser. Je parie qu’il a un surnom ?

— Beau-Philippe, confirmé-je.

— Tiens, c’est seulement flatteur et pas méchant, je m’attendais à pire, à moins que vous ne me ménagiez ?

— Je ne vous ménage pas.

Je la visionne, pile entre les seins, d’abord, là que réside la France profonde pour moi. N’ensuite je remonte mon périscope jusqu’à son regard lucide et franc.

— Votre rendez-vous est important ?

— Rien n’est important.

— Vous pouvez le différer ?

— Non. Mais je peux le remettre.

— Cela vous consternerait ?

— Pas trop.

— En ce cas, soyez gentille : allez l’annuler.

— Et ensuite ?

— Je vous ferai participer à une enquête intéressante.

— Qui concerne Emeraude ?

— Oui.

— Je reviens !

Elle descend de sa tire pour remonter téléphoner chez elle.

* * *

Elle finit par dégauchir une place douteuse pour sa petite chiotte, rue de Rennes.

En cours de route je l’ai bien chapitrée. Et la voilà partie, entre les clous. Putain, ce châssis ! Un tout petit peu lourdingue du bas pour un puriste chipoteur, mais la silhouette reste plaisante et t’inspire des idées grenues. Elle se fond dans la foule. Je respire le délicat parfum flottant dans la 205. Odeur de cuir et d’ambre.

Au bout d’un instant, des fourmis me zigouitent les longerons et je m’extrais du véhicule, non sans avoir prélevé la clé de contact et bouclardé la tire. A mon tour, je gagne la rue André-Simone, toute voisine et pittoresque avec ses vieilles boutiques d’antiquaires, ses librairies spécialisées dans l’invendable, ses entomologistes dont la vitrine propose des boîtes au couvercle de verre, contenant des papillons épinglés qui paraissent être découpés dans de vieux albums défraîchis.

Le 17 est percé entre un petit bistrot à quatre places et un marchand de cartes marines anciennes. Je me mets en planque à distance, devant un bouquiniste. Le temps passant, je me dis qu’il y a bon Banania. Ça prouve qu’Alberte n’a pas trouvé porte close. J’admire pour la centième fois les œuvres totalement complètes d’Anatole Branlard, publiées chez Poisseux-Dubas en 1895 sous le titre général de Périphérie de la circonférence et son accommodement . Et pour la centième fois, je passe au traité de Simon Neutriquet sur la Malformation oculaire du râle d’eau , lorsque Mme Dumanche-Ackouihl (je n’aurais jamais affublé le sous-dirlo d’un tel patronyme si j’avais pu me douter qu’il avait une aussi jolie femme !) paraît [4] Si tu trouves cette parenthèse superflue ou trop longue, raye-la proprement, ce qui te donnera un beaucoup plus seyant : « … lorsque M me Dumanche-Ackouihl paraît ». San-A. .

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