Frédéric Dard - Tarte aux poils sur commande

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Tarte aux poils sur commande» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1989, ISBN: 1989, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Tarte aux poils sur commande: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Tarte aux poils sur commande»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Pour bien se préparer à la consommation de la tarte aux poils, il est conseillé de manger beaucoup de cœurs d'artichauts non ébarbés. Ensuite, il est bon d'embrasser le sculpteur César, Alain Bombard ou François Nourissier à pleine joue et de façon répétitive, avant de prodiguer ces baisers fougueux à un manteau d'astrakan (dans la région des boutonnières de préférence).
L'entraînement doit être intensif. Songez qu'Arthur Rubinstein s'est fait chier des années avec « La Lettre à Elise » avant d'interpréter ces noctumes de Chopin qui ont assuré sa gloire.
Lorsque vous aurez la certitude de bien maîtriser le sujet, vous pourrez vous risquer alors à pratiquer sur une dame la figure dite de « l'enveloppe cachetée ». Pour le reste, faites confiance à votre instinct et allez de l'avant !
Cela dit, il n'y a pas que des séances de tartes aux poils dans ce saisissant ouvrage.
Vous trouverez en outre : une balle fondue, huit caïmans (mais peut-être sont-ce des alligators ?), une mine désaffectée, un nègre blanc, une balle de golf particulière et plus d'une tonne de cadavres.
Quand vous aurez achevé votre lecture, faites-moi signe : on ira bouffer ensemble.
De la tarte aux poils, de préférence.

Tarte aux poils sur commande — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Tarte aux poils sur commande», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je pourrais avoir un verre d’eau ? finis-je par demander.

Ils ne répondent rien, mais ça donne l’idée à Tarte-aux-fraises d’achever son Coca.

On attend encore.

— Dites donc, fais-je, j’aimerais bien qu’on prenne ma déposition, c’est envisageable ?

Un voyant vert s’allume sur le socle du téléphone. Goret-rose décroche :

— Oui, c’est moi ! Passez-moi la communication.

Un temps. Il écoute. C’est plutôt bref. Il fait « O.K. », raccroche. Puis, à nous :

— Remettez tout ça dans vos poches !

On ne pige pas. Il répète :

— Vous m’avez entendu ? Reprenez votre foutu fourbi.

Eberlués, chacun de nous récupère ce qu’il avait dans ses vagues avant la fouille. Sauveur, pourtant, hésite à se saisir des dollars et des cailloux. Il jette un regard interrogateur aux deux fédés, lesquels ont un acquiescement maussade. Alors, bon, il se charge. Tarte-aux-fraises va même prendre le pistolet dont l’avait menacé le Turc et le lui tend par la crosse. Là alors, on n’en peut plus de pas piger.

— Suivez-nous !

On retraverse les locaux sans être menottés. L’air sent la sueur, la poussière ; les climatiseurs malaxent tout ça.

Sur le perron, la chaleur de cette fin d’après-midi nous suffoque. Comme nous apparaissons, une énorme limousine de 15 places, qu’on trouve seulement aux States, et qui stationnait en double file, s’avance. Elle se range pile devant nous. Goret-rose ouvre l’une des portières.

— Montez ! enjoint-il.

Nous obtempérons. A l’intérieur, ils sont quatre, plus le chauffeur. Quatre gonziers aux mines tellement rébarbatives qu’elles guériraient le hoquet d’une tigresse allaitant ses petits. On s’assied sur la banquette placée dans le sens inverse de la marche, c’est-à-dire face aux quatre personnages mentionnés sur l’étiquette, au-dessus de la date limite de conservation du produit.

Cette brochette est impressionnante. Des mannequins de cire ! Seuls leurs yeux restent mobiles. De droite à gauche, il y a un gars trapu, à la poitrine épaisse, dont le menton s’adonne de deux bourrelets ; un grand blond aux traits géométriques ; un Arabe très pâle, dodu, au front dégarni ; un zig à frite de condor, plutôt négligé, affublé d’un blouson râpé, de baskets cradingues et qui s’est tellement tartiné la chevelure de gomina que des boulettes grosses comme des griottes restent agrippées à ses tifs.

Drôle de quatuor. Quand nous sommes assis, je constate alors que la portière s’est refermée et que Tarte-aux-fraises et Goret-rose n’ont pas pris place dans la tire. Ils sont restés à quai et regardent s’éloigner le navire. Goret-rose s’évente avec son beau bitos d’opéra comique. Très très comique.

Comme les quatre vilains continuent de se taire, à l’instar de leurs collègues fédés, Sauveur murmure de sa pauvre bouche tuméfiée :

— On fe croirait au mufée Grévin.

D’accord, mais ce groupe inquiétant représenterait qui ou quoi ? La police ou le crime ? Le vice ou la vertu ? Moi, ça ne me dit rien du tout, ce foutu micmac. Je sens venir une béchamel vachetement onctueuse. Que les condés nous aient sautés, ça me paraissait logique. Mais qu’une fois à la maison de police, ils nous fassent renfouiller notre barda et sortent pour nous confier à des zozos de ce calibre, là, y a comme un défaut. Ça coince ! L’ourlet se défait. Car ces quatre messieurs, dans cette immense carriole pilotée par un gros Noir en uniforme, ça ne ressemble plus du tout à une opé poulardière.

Voilà que nous quittons la ville pour attraper la route de Frisco. J’ai de plus en plus faim et soif. Je me sens épuisé au point que, malgré la gravité de la situation, je finis par dodeliner et m’endormir en pointillé. Faut dire que ce monceau de ferraille sans aucune tenue de route se fait berceur. Il accomplit un imperceptible mouvement de roulis propice à la dorme. Je finis par en concasser contre l’épaule de Kajapoul. Allégorie : le crime servant d’oreiller à la police !

Dans une demi-conscience (proche de la demi-inconscience), je me dis que la situation n’est pas grave, qu’elle est seulement désespérée. Pour revenir de cette croisière, y a pas de réservation possible.

Il a été perfide, le Sauveur de m’entraîner dans cette gadoue. Tu trouves qu’il mérite son prénom, toi ?

On ne va pas jusqu’à San Francisco car, lorsque je m’éveille, il fait nuit. La lune, lanterne chinoise (toujours quand elle est pleine comme une vache), les étoiles, larmes d’argent (merci), la mer et ses blancs moutons (remettez-nous une tournée, la patronne). On se dirige droit vers cette dernière et nous atteignons un port qui doit être très plaisant de jour. Là, les quatre mousquetaires descendent et nous intiment d’en faire autant ; ce dont. L’énorme calèche et son caléchier (qu’allait chier) disparaissent. A quai, parmi une flottille d’aimables barlus, on distingue une vedette d’au moins dix mètres, agiornalement éclairée, ayant deux matafs à son bord, portant des maillots blancs sur lesquels est écrit Silver Shark en caractères bleus.

Go ! fait le blond.

Crois-moi ou va te faire caréner la zifolette chercheuse pour lui assurer une meilleure pénétration, mais c’est le premier mot dont on veut bien nous gratifier : deux lettres !

Sauveur murmure :

— Ils comptent nous faire le coup du rouleau de grillage, en pleine mer. On va pas se laisser piquer comme des bleusailles, non ? Puisque les flics m’ont rendu mon moukala, je pourrais essayer de cartonner ces gentlemen.

— Tu charries ! C’est des pros hors concours, t’auras pas le temps de dégainer que tu te retrouveras au sol avec trois livres d’acier calibré dans le burlingue.

— Mourir de ça ou noyé…

— Attends, je crois pas qu’ils aient décidé de nous balancer à la sauce, du moins pas tout de suite. Si tu veux mon point de vue, ces mecs appartiennent à l’organisation qui traquait Irving et ils entendent savoir comment et pourquoi nous interférons dans cette louche aventure.

Deux bourrades féroces nous propulsent à bord de la vedette, mettant fin à nos considérations plus ou moins oiseuses. Je me tords un pied en chutant dans l’embarcation et je devine que ça se met à enfler illico presto. La pétoche tout azimut, quoi !

On est beaux, Sauveur et moi, lui avec sa bouche en chou-fleur, moi avec mon entorse, entre les mains de ces quatre personnages que l’on sent redoutables au-delà de tout !

La vedette quitte le quai, sort du port et pique sur la haute mer. Très vite, je pige où nous allons. A quelques encablures, comme l’on dit dans les romans de Stevenson, on aperçoit un grand bateau illuminé. Des guirlandes d’ampoules le ceinturent. On entend de la musique répercutée par les eaux. Y a fête à bord.

Effectivement, notre embarcation met le cap sur ce navire. L’un des deux matafs a dégainé un talkie-walkie et dit des choses que je ne perçois pas à cause du vacarme des moteurs. La distance entre la vedette et le yacht diminue rapidement. Bientôt, je suis en mesure de lire le nom de ce dernier sur sa coque : Silver Shark . Donc, la vedette appartient au bord du gros barlu.

Au fur et à mesure que nous approchons, je distingue des passagers en tenue de soirée, sur le pont où a lieu la fête. Tiens-toi bon au bastingage, c’est pas de la musique en conserve qui anime la sauterie, mais un vrai orchestre. M’est avis que le propriétaire de ce barlu doit affurer un max pour s’offrir de tels caprices.

On accoste le flanc du yacht dans lequel est ménagé, un peu au-dessus de la ligne de flottaison, une ouverture commandée par une large porte coulissante. Un pan incliné a été sorti, muni d’une double rambarde. A l’intérieur, deux grosses ampoules, à la lumière laiteuse, éclairent le pont réservé à l’embarquement des denrées et ustensiles. Quelques ombres de matafs s’y agitent.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Tarte aux poils sur commande»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Tarte aux poils sur commande» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Tarte aux poils sur commande»

Обсуждение, отзывы о книге «Tarte aux poils sur commande» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x