Frédéric Dard - Meurs pas, on a du monde

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Meurs pas, on a du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, M. Konopoulos ne me demandait rien.
D'ailleurs, je n'étais pas venu à Genève pour ça.
La sublime nana qui m'attendait à l'aéroport avait une autre chatte à fouetter.
Mais il a fallu que ce pauvre manutentionnaire soit mordu par un méchant serpent et que son aimable cadavre déboule en même temps que nos valises…
C'est idiot pour Marie-Marie qui, consécutivement, a dû faire une croisière en ambulance !
Mais alors, si tu avais vu nos frimes quand on a déballé l'abominable costume !
Enfin, tu m'as compris ?
Si tu as tout pigé, pas la peine d'acheter ce livre. Mais s'il te reste des zones obscures dans la comprenette, n'hésite pas. Quand tu en auras terminé la lecture, j'aime autant te prévenir : tu devras changer de calbar.

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Nouveau silence. Enfin il réempare l’écouteur.

— Ça y est. Voilà… Elle était comme ivre. La drogue que vous lui avez fait prendre est sacrément efficace. Bon. Elle a dit… Elle a dit… Mince ! Mon papier est crevé, il faut dire que j’ai pris ce qui me tombait sous la main, c’est-à-dire du papier hygiénique. Je dois en conserver sur moi en permanence à cause de ma constipation chronique qui m’oblige à prendre des dragées laxatives dont l’effet est capricieux. Au contact de mes poches, ce papier devient plus tendre, comprends-tu ? Et il arrive fréquemment que son emploi me cause des surprises désagréables, les doigts passant volontiers au travers. Je me suis donc servi dudit pour…

— Pinaud ! murmuré-je, ô Pinaud… J’ai une bombe fixée à la poitrine, elle va exploser d’une minute à l’autre, et toi tu trouves le moyen de me raconter tes effroyables tripes et ton misérable anus de bourricot malade ! As-tu donc perdu tout sens des réalités ?

Il se racle la gorge.

— Je t’expliquais seulement pourquoi j’ai du mal à relire mes notes, fait-il… Attends… Destruction générale du monde capitaliste… Implantation en Suisse, pays qui le symbolise le mieux. Confusion générale… Bouge pas, Antoine… Mise sous bombe de tous les Conseillers Fédéraux… Tu as entendu ? Tous les membres du gouvernement sont sous explosif, à la merci d’un détonateur. Voilà pourquoi on fiche la paix à ton Konopoulos. Bien obligé : il a piégé les chefs de la Confédération. Je poursuis… Konopoulos est une pute… Non, c’est pas ça… Là aussi, il y a un trou dans le papier… Konopoulos est une… une toute ?… Non : ça peut pas être toute. Il devait y avoir un « p » avant que ça crève. Une… Ah ! Une taupe ! J’y suis : une taupe ! Il y a quinze ans, il travaillait au K.G.B., et puis on l’a parachuté dans la diplomatie grecque où il a fait carrière… La terreur va s’instaurer en Suisse pour commencer. Après les membres du Gouvernement : les Assemblées Internationales… Et puis les Banques… Tous les moyens… Les plus imprévisibles… Voilà, c’est tout, mon petit. Romantin ne m’a rien rapporté de plus.

Egoïstement, j’insiste.

— La donzelle n’a plus fait allusion à ma bombe à moi ?

— Non.

Il ajoute :

— Elle n’a guère eu de temps : ses complices sont arrivés presque tout de suite avec leurs vaporisateurs à somnifère.

Il rit comme rirait un vieux bélier si les moutons riaient.

— Tu veux que je te raconte leur astuce pour se prémunir contre le gaz ? Des lunettes. Ils en portaient tous les deux, car ils étaient deux, d’énormes lunettes rondes avec un nez de plastique comme on en vend chez les marchands de farces et attrapes ; en fait, ces lunettes constituaient des masques protecteurs. Ils se retenaient de respirer par la bouche, comprends-tu ?

Nouveau rire chevrotant.

— Que comptes-tu faire ? demande-t-il au bout dudit.

— Réciter mon acte de contrition, soupiré-je en raccrochant.

Je subis un moment de flou qui n’a rien d’artistique. Dans un cas comme le mien, on mesure totalement la solitude humaine.

Je passe dans la salle de bistrot. Quelques vieux vignerons éclusent trois décis de blanc dans leurs minuscules verres. Ils ne se parlent presque pas. Ne regardent rien. Ils sont là, posés. Aux murs il y a des tableaux de sociétés avec les noms des adhérents, présidents, vice-présidents, trésoriers, et toutim en tête, rédigés en belle ronde à petits poils fleuris sur des bristols. Des fanions aussi. La chorale du chœur mixte de Bonraisin. Ses membres fondateurs ; la coupe qu’elle a obtenue au concours de Monhneux-sur-Taschate. Toute la paix, toute la sérénité d’un monde épargné, encore intact, où la vie reste la vie avec des jours de vingt-quatre heures et des nuits sans autres bruits que ceux du vent, de la pluie et des oiseaux. Merde, ce que je voudrais pouvoir m’asseoir à cette table, avec ces braves vieux, me frotter à eux, m’inclure à leur silence…

La sommelière est dodue, avec un bon gros cul et des joues franches comme le pain frais.

— Vous voulez boire quelque chose ? me demande-t-elle en vaudois moderne.

— Oui, une bouteille de vin blanc. Vous pouvez le monter dans la chambre de mes amis ?

— C’est en ordre. Avec trois verres ?

— Non : deux, il n’y a que le vieux.

Elle hoche la tête.

— Le Gros vient d’arriver du temps que vous causiez au téléphone.

Le Gros ! Tu vois ? Une sommelière de village, d’emblée. Et alors, comment voudrais-tu que nous l’appelions, nous autres ?

— En ce cas, ce sera deux bouteilles et trois verres, mon amour !

Là, elle rit. Son coquin tablier blanc, minuscule et endentelé, à la poche dilatée par l’un de ces énormes portefeuilles noirs dont usent les serveurs de café, en Suisse, s’agite sur son ventre dodu. Je lui donne une légère caresse à la tempe et lui propose un clin d’œil. Elle est aux anges et fait « aggrr aggre » du gosier pour roucouler son contentement.

Moi, fissa, je grimpe dans les chambres.

Comme un bonheur n’arrive jamais seul, Bérurier se trouve en compagnie de la tenancière qu’il a si vite et bien séduite. Il l’a invitée à s’accouder au montant du lit et l’a dépiautée de sa jupaille en remontant icelle au-dessus de la magnifique croupe poulinière qu’elle masquait. La dame, toujours très docile, a mis ses jambes en « V » à la renverse. Le Gravos lui masse les grandes Jorasses en débitant des mots d’amour :

— Bon Gu de merde, tout’ la journée j’ai pensé à ton cul, ma vache. Dieu d’ Dieu, ça d’v’nait un’ zobcession ! Dans ma tête, y avait tes miches, tes miches, et encore tes miches et pointe à la ligne ! Visez-moi c’prose, tonnerre d’andouille ! Salut, Mec, t’es d’r’tour ? J’ai du nouveau pour ta pomme. Mais vingt Gu de chaussette, faut d’abord qu’j’me temporise l’énerv’ment. C’te mère m’porte à l’épi du derme, mon pote ! J’m’en ressens si tell’ment pour elle que j’triquais d’y penser ! Qu’j’devais positiv’ment marcher t’au pas d’l’oie, s’y faut tout t’dire. C’te fois, ma pétasse, on f’ra sans Félisque, j’te promets. Bouge plus qu’je t’tâtasse du goupillon. Attends qu’y l’émerge de sa tanière, le Totor. L’est à c’point branché su’ la force qu’pour m’l’estrapoler, pardon : faudrait presque des démonte-pneus. Oh ! Tout beau l’ami, viens un peu prend’ l’air, ça t’donnera des couleurs ! T’vas pas cantonner dans c’bénouze, gaillard tel qu’t’v’là, merde ! Douc’ment ! C’qu’il fougue, l’animal ! T’es bien, la mère ? T’ankyloses ? Impatiente-toi pas, j’veux pas m’l’abîmer par trop d’précipitance. Une fois j’y suis été en force et j’m’ai esquinté la jugulaire. Lààààà… V’là la bête ! Qu’est-ce j’voulais t’dire, Tonio ? Ah ! m’oui… Konopoulos… J’y ai monté tout un vanne à propos d’c’te valoche. Qu’j’la t’nais à sa dispose moilliennant vingt mille balles suisses. Attends qu’j’insinue madame… Tu s’rais gentille si tu t’pencherais un peu plus davantage en avant, Mémère. Là, commak ! Stop ! Y a pas plus cogérante qu’c’te signorita. L’temps qu’j’vais reconnaît’ le parcours d’la main ! Note qu’son centre d’accueil a pas l’gabarit cabine téléphonique. Hier, la jolie Médème s’est ramassé l’chinois à Félisque sans app’ler sa mère, pas vrai, Prof ? Malgré sa matraque d’malandrin, il t’m’l’a incombée comme y s’rait passé sous la Porte Saint-D’nis, ça c’est vrai, ça, hein, Félisque ? Pour la combler, c’te douceur, faudrait des bottes de paille et un’ fourche, ou alors des sacs d’sab’. Ouf ! M’y v’là. D’puis le temps qu’j’attendais ça, ma Vache. C’est un peu comm’ si j’rentrais chez moi et qu’j’enfil’rais des pantoufles au lieu d’ton baigneur. Maint’nant tu peux r’muer si le cul t’en chante. Mais c’est pas ton fort, ta pomme, l’exercice, hein ? Ça n’fait rien, j’t’vas débuter peinardos. La p’tite séance d’dressage savant. Dans l’sens des aiguilles d’un’ breloque. Il est minuit, Maâme Chouettezair ! Ça t’évoque rien dans l’frifri, c’te manceuv’, ma Loute ? Si au moinss tu causerais un brin, just’ pour dire qu’a d’la joyce et qu’t’aimes mieux ça qu’être au dentisse. Parle en chleu, si c’est ton patois maternel, ma Gosse, mais articule, merde ! J’sus là à limer comme si j’voudrais agrandir la bonde d’une barrique ! Même si ça n’fait qu’d’te démanger, dis-y ! Montr’-nous qu’tu participes, bougu’ d’charognasse ! J’croye qu’c’est c’qui m’excite chez toi, Gredine : ta manière d’rester sans réac’. Ell’ est inertique, c’te Morue. Et pourtant, faut croire qu’ça n’y déplaît pas foncièr’ment puisqu’é me saute au paf sitôt qu’é m’voye ! Alors pour t’en rev’nir, Gars, ton Grec m’a donné rendez-vous et j’sus été lu porter la valtoque. Y m’a aligné vingt grands talbins violets après qu’il va aller mater l’intérieur de la valise. Y voulait bien sûr savoir qui qu’j’étais et d’où je t’nais la chose. J’y a rétroqué : « M’sieur Kono, j’sus un homme qu’avait b’soin de vingt tickets et qui sait écouter les converses téléphoniques à travers une cloison en posant un verre vide contre et en appliquant ma meilleure oreille cont’ le verre. Bon, v’s’avez la valise, moi l’fric. On s’connaît plus. Si slave n’vous conviendrait pas, dites-me-le.

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