Frédéric Dard - Meurs pas, on a du monde

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Meurs pas, on a du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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Franchement, M. Konopoulos ne me demandait rien.
D'ailleurs, je n'étais pas venu à Genève pour ça.
La sublime nana qui m'attendait à l'aéroport avait une autre chatte à fouetter.
Mais il a fallu que ce pauvre manutentionnaire soit mordu par un méchant serpent et que son aimable cadavre déboule en même temps que nos valises…
C'est idiot pour Marie-Marie qui, consécutivement, a dû faire une croisière en ambulance !
Mais alors, si tu avais vu nos frimes quand on a déballé l'abominable costume !
Enfin, tu m'as compris ?
Si tu as tout pigé, pas la peine d'acheter ce livre. Mais s'il te reste des zones obscures dans la comprenette, n'hésite pas. Quand tu en auras terminé la lecture, j'aime autant te prévenir : tu devras changer de calbar.

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— Oui, viens écouter.

— Si j’y vais et qu’elle profère le mot, j’explose !

— Exact. Alors ?

— Tu vas l’interroger en mon lieu et place. Demande-lui ce qui se passerait si ma bombe ne réagissait pas au mot fatal.

— Ensuite ?

— Ensuite, où se trouve un certain Stefano, et la manière de le rencontrer d’urgence.

— Et puis ?

— Pour l’instant c’est ce qui m’intéresse, nous entrerons plus tard dans les grands sujets.

La Vieillerie se met à arquer en direction du bistraque. Il marche au plus vite, malgré ses rhumatismes. Il a le dos voûté, les oreilles de plus en plus décollées. De loin, sa tronche, tu croirais une vieille cruche avec des anses énormes et un couvercle qui n’est pas celui d’origine.

Il tourne le coin de la rue.

Moi, je continue d’avancer doucettement. Je remâche mes affres. La sortie du Vieux me maudissant, m’expulsant en présence du Premier des Français et de quelques seconds. Honte à moi ! Mort sur moi ! Cette fois, ma démission sera irrémédiable. Avant de canner, je m’offrirai ce dernier luxe. Espèce de vieux torchon, va !

Mais que se passe-t-il ? Pinuche réapparaît, précipitamment. Il court, ma parole ! J’ignorais que ce lui fût possible.

— Là-bas, il m’hurle, là-bas, l’ambulance !

Effectivement, je distingue l’arrière blanc et le gyrophare bleu d’une ambulance au fond de la rue ; elle s’éloigne, toute sirène libérée.

— Eh bien, quoi ?

— On emporte la fille ! Ils ont foutu des gaz soporifiques dans le café : tout le monde dort ! Ils ont coupé à la tenaille la chaîne des menottes. Ils… Juste comme j’arrivais.

Le bouquet final, quoi !

Quelqu’un de la bande devait se tenir dans le troquet avec mes hommes, qui a prévenu ses complices de la situation. Tout devait être mis en œuvre pour délivrer Connie à la faveur de l’énorme émotion consécutive à l’attentat.

Et moi, fin nigaud, refoulé, répudié, bardé d’explosif, seul, je reste au bord du trottoir.

Tu sais que j’en pleurerais presque ?

La roulette russe !

Je vais regarder ces gens écroulaga dans le bistrot, foudroyés par un gaz d’une efficacité folle. J’aperçois un de nos inspecteurs à la table qu’occupait Connie Vance.

— Tu t’es fait remplacer avant de venir me prévenir ? je demande à la Vieillasse.

— Nécessairement, répond l’Intègre.

— Bon, attends le réveil de ce gonzier et enregistre tout ce que la fille lui aura dit pendant ta brève absence. Cela fait, file attendre de mes nouvelles à l’agence et n’en bronche plus sans mon ordre.

Un taxi passe, je l’hèle.

Y monte avec la lenteur d’un nonagénaire à qui on aurait barboté ses deux cannes.

Affalé sur la banquette, je tente de reprendre mon souffle et, partant, mes esprits.

— Alors, c’est pour le Cap Nord ou la Terre de Feu ? grinche mon driverman, un jeune teigneux à tignasse, en pianotant son volant.

— Orly Ouest, réponds-je sans trop penser à ce que je dis.

Je suis trop anéanti pour décider, je préfère m’en remettre à mon instinct.

* * *

Lorsque j’entrouvre, sans toc-toc prélavable (comme dit Béru), la porte à Félix, je trouve celui-ci penché sur une rame de papier aussi vergé que lui, noircissant icelle de son écriture galopante et sûre.

Il rédige, rédige à en perdre sa laine (toujours Béru dixit), sans que son visage marque l’effort, voire la concentration. Sa plume court et il la regarde caracoler sur l’accueillant papelard, avec presque du détachement dans la prunelle.

— Vos souvenirs, professeur ? demandé-je après être entré de la tête dans sa carrée de l’auberge.

Il achève posément son paragraphe, place un point qui s’avère être un point t’à la ligne et me fait front.

— Oh ! déjà de retour, mon bon ! J’établissais un rapport des derniers événements, car je craignais que nous ne sombrions tous dans cette aventure. Figurez-vous que Bérurier a pris contact avec votre fichu Grec à propos de la valise et il est parti la lui livrer. La chose remonte aux toutes premières heures de la journée et je suis, depuis lors, sans nouvelles de notre ami, ce qui m’inquiète fort.

— Se fiche dans les griffes de ce type ! grommelé-je, alors qu’il ne lui demandait rien !

— Allons, sermonne Félix, ne reprochez pas à votre subordonné d’avoir un comportement calqué sur le vôtre. Car vous êtes bien allé vous y coller délibérément, vous, dans les griffes de votre fauve !

J’admets le bien-fondé de la remarque. Pour varier la converse, je lui relate l’épisode élyséen.

L’aimable bonhomme m’écoute scrupuleusement.

— Heureusement que vous avez réalisé in extremis la vérité !

— Certes, sinon vous imaginez dans quelle confusion le pays allait être plongé : le Président de la République, le Premier Ministre et deux de ses principaux collaborateurs bousillés, sans parler du Chef de la Police !

— C’eût été attractif, convient Félix. Quel scoop pour les medias ! Toujours est-il que vous voici coupé de la bande. L’astucieuse libération de la donzelle ajoute à l’opacité de la situation.

— C’est pourquoi je reviens aux sources, dis-je ; aussi étrange que cela puisse paraître, mon salut éventuel se trouve dans cette localité. Je fus mal inspiré de laisser Connie Vance nous attendre dans ce bistrot. Si nous l’avions conduite à la Grande Volière, ses petits amis l’auraient eu moins belle pour la délivrer.

Le vent souffle fort, en provenance du Léman. Il miaule dans les conduits et agite les volets à chevrons des façades, biens qu’ils soient convenablement arrimés. Une ambiance de fin de monde ! Le ciel bas qu’on distingue à travers les rideaux à grosses mailles est oppressant.

— Vous n’avez pas consulté de spécialiste au sujet de votre bombe, commissaire ?

— Le seul en qui j’ai confiance enterre un oncle à l’autre bout de la France.

— Ce qu’il serait intéressant de savoir, c’est si votre engin est uniquement commandé par le mot-signal, ou bien s’il est de toute manière limité à zéro heure, cette nuit.

— Oui, conviens-je, on ne peut plus pénétré, ce serait vachement intéressant en effet.

Et puis, bon, je téléphone à la Detective Agency . La Claudette me répond et tout de suite fulmine rapport au père Pinaud qui a des humeurs aujourd’hui et qui prétend vouloir se faire faire une pipe, le cher débris, alors que Claudette a son propre chewing-gum.

Et le chewing-gum à la Claudette, lui, au moins, il est à la chlorophylle, tandis que le zob à César, pardon, va goûter, je te laisse le soin de définir.

— Passez-le-moi ! dis-je.

Et, ce disant, je ne parle pas du zizi à Pinuche, mais de l’individu pilnucien tout entier.

— Où es-tu ? s’informe Barderne-Baderne.

— En Suisse. Pourquoi tu tousses ?

— Depuis que j’ai perdu mon mégot, ce matin, j’essaie de m’en refaire un autre, mais je n’y parviens plus, ces cigarettes sont infumables de nos jours.

— Le tien datait de quand ?

— Des années soixante. A présent, le S.E.I.T.A. n’est plus ce qu’il était.

— Tu as obtenu des tuyaux sur la fille ?

— Romantin a dormi jusqu’à quinze heures. Je suis resté à son chevet tout ce temps-là.

— Alors ?

— En effet, elle a continué de beaucoup parler. Mais c’était assez pêle-mêle. J’ai noté les principales choses que Romantin m’a rapportées… Tu permets…

Je perçois un bruit de papelard froissé. Puis, plus rien.

— Allô ! Allô ! égosillé-je.

— Bouge pas, j’ai perdu mes lunettes, déclare le Dévasté.

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