Frédéric Dard - Bouge ton pied, que je voie la mer

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Bouge ton pied, que je voie la mer: краткое содержание, описание и аннотация

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— Bouge ton pied que je voie la mer, soupira Véra.
J'ai bougé mon pied.
Elle a vu la mer.
Et du même coup, le spectacle le plus effarant, le plus incrédulant, le plus tout ce que tu voudras qui se puisse imaginer !
Si tu ne crains pas les péripéties, entre avec nous dans la ronde, mon pote.
On n'a pas le temps de s'embêter.
D'ailleurs, on n'a même pas le temps de comprendre.
Mais on n'est pas là pour ça, hein ?

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Le Gros a une frite que je reconnais. Celle que poussait Sliffer dans le pavillon. Je renifle son visage. Pas d’erreur, on l’a clafouté au jet de fluctanganate aznavourien de télébenzène hydropique : ça pue le caramel, l’onguent gris et le reste. Et puis sa frite est plus bleue qu’un paquet de Gauloises. Mais le cœur bat. Je le palpe. Lui, au moins, il a chuté dans des buissons et ne s’est pas pété les cerceaux. Il en va de même pour Mélanie.

— Il faut appeler une ambulance, dis-je au loufiat.

Cézigue se remue l’ognace.

Nullement déconcerté, l’Antonio. Au train où vont les événements, plus il y aura de choses abasourdissantes, plus le bouquin que j’en tirerai sera pilpatant, alors faites, messieurs, faites, je vous en prie, c’est pas mon éditeur qui viendra vous chicaner !

2

Véra écrit sur le beau papier faussement Renaissance de l’établissement, dans la lumière opaline d’une grosse lampe ventrue.

Elle vient m’accueillir dans un peignoir de bain de couleur parme, en tissu-éponge, très simple. Quand on est choucarde comme elle, pas besoin de savants déshabillés ; il faut aller au plus simple, laisser chanter le corps.

Tu m’imagines lui sautant dessus d’autor, comme sur n’importe quelle gracieuse, toi ? Tu me plais, j’arrive, où sont tes trésors ? Ah ! les voici ! Miam-miam, y a bon Banania ! Sans blague !

— Vous rédigiez ? je lui demande.

— J’écrivais à papa ; depuis son veuvage, je lui écris tous les jours lorsque je suis en voyage.

— Bel exemple d’amour filial ; je connais la question.

Je vais m’asseoir au bout de la pièce.

— Ça vous ennuierait de continuer pendant que je vous contemple ?

Elle a l’élégance de ne pas s’étonner.

— J’espère que votre regard ne me paralysera pas trop.

Et la v’là qui se remet à gentiller avec son dabe, nani nanère : Marbella, les délices du Fuente enchanteur…

De mon côté, je me laisse fasciner par ses formes que le méchant peignoir ne parvient pas à gommer, par la couleur de ses cheveux, le chuchotement râpeux de son stylo sur le beau papelard ; Jean Passe et Démayeurs, ces aimables associés me tiennent compagnie.

« Je navigue sur la gondole du désir », comme l’écrivait l’autre jour, M. Jean-François Revel dans l’Humanité Dimanche . « Convoiter, c’est le préambule somptueux de l’amour », ajoutait-il, et comme il avait raison !

La lumière délicate crée un envoûtement. Il est onze heures dix. Vais-je me rendre au rendez-vous de Mister « X », à minuit, docteur Schweitzer ? (Ou docteur Mabuse ?) Un épais brouillard automnal flotte sur cette sombre affaire, plus emmêlée que les trente-six participants d’une partouze géante. Quel entrelacs de points d’interrogation, Seigneur ! On pourrait en faire un lustre de préfecture, pour peu qu’on les équipe d’ampoules. Moi, j’avais un bon pote, c’était sa marotte : confectionner des lampes. Il pillait le B.H.V. et transformait tout en loupiotes, cézig : les bouteilles, évidemment, les fers à repasser, les instruments de musique, les appareils orthopédiques. On a fini par lui offrir une cure de sommeil dans une clinique exprès quand il a voulu transformer son beau-père, grand invalide de guerre, en lampadaire de salon.

Bon, et si je commençais à m’approcher de Véra ? Oh ! puis, attends, j’ai mieux. Les enfants sont pieutés, on peut donner libre cours, ou bien ? T’es sûr ? Parce que tu connais mon esprit rigoriste, hein ? L’enfilade sauvage, certes, et comment, bravo ! Mais dans l’honneur, le cul et la dignité !

Pendant qu’elle narre à son cher papa veuf, je me dessape en un tourne tu sais quoi ? Non, pas en un tourne-disque, en un tournemain, que bien des cons écrivent « tour de main » !

Une fois à loilpé, le perchoir à perroquet formant toise, je reprends ma place sur la canne à pêche, je veux dire sur le canapé.

Véra finit sa gentille babille par une pâquerette piquée dans un cœur autour duquel elle écrit « Véra à son Daddy ». Et voilà, se retourne.

Elle a un de ces selfs, mon pote ! Pas le moindre sourcillage en me découvrant nu comme un vers d’Albert Samain.

Sans mot piper, elle se lève, dénoue la ceinture du peignoir. Poum ! Attention, les yeux ! Ce carrosse, Monseigneur ! Des seins comme j’ignorassais qu’il en existassât. M’emmerde pas en me suppliant de te les décrire ! Impossible ! Ils sont deux, mais restent uniques ! Le modelé ! La vigueur, la couleur, le crénelage, les mamelons ! Même un Anglais banderait en les apercevant. Alors, tu penses ! Les cuisses constituent également une complète réussite du genre féminin. Quant à la case trésor, ben mon vieux ! tu parles d’une choucroute ! Elle échevèle, dans les blonds cendrés à reflets d’or. La motte en grain de café, comme j’aime. Et c’est encore mieux que du Jacques Favre, le pauvre, qu’envoie des gonziers partout à travers le monde des studios, choisir des grains ultra-formides, quitte à vexer le brave Sancho qui croyait les siens de feurste couality, ce nœud.

Ayant procédé comme je viens de le dire, elle s’assoit à son tour et nous voilà, chacun à une extrémité de la pièce, qu’on se regarde, le bas-ventre grouillant d’arrière-pensées, tu t’en doutes, mais se piquant au jeu, soucieux de prolonger le plaisir.

Et la sonnerie du biniou vibrionne. Saloperie noire ! Le téléphone, tu me la copieras. Toujours, dans les cas d’intimité, à briser le cristal de l’instant. La môme se décide à la troisième stridence. Elle va décrocher. Son déplacement me paie de ma déconvenue. D’autant qu’elle s’installe en position de yoga pour répondre, le lotus ou une connerie du genre je crois qu’on appelle. Pour lors, il est impossible d’attendre ! Je vais à elle en rampant sur le tapis blanc, moelleux comme une chanson de Julot Iglaireux, dit Trempe-culottes.

A la converse, je pige que c’est le Vieux qui la turlute. L’Achille s’en ressent pour une battue dans la broussaille d’or de son frifri, à Véra, et l’entreprend en termes veloutés, circonspects et un tantisoit archaïques, dirait M. Roccard.

Elle rebuffe délicatement, pas le fâcher. Une visite, pour bavarder ? Non, de grâce, Achille, ce voyage m’a brisé. Juste un instant ? Elle lui supplie de remettre au surlendemain ce qu’elle ne veut pas faire du tout. Tu vois radiner le Déplumé en ce moment, qu’on est là, nous deux, sur le tapis, sans un fil de fringue, moi, lui décroisant les gambettes pour avoir l’accès à la voie sur berges ?

Le vieux fripon égosille à propos de la nuit andalouse qui lui démantèle le circuit. Vague à l’âme. Il se ferait guitariste si besoin, Chilou. Danserait le fandango, jouerait des castagnettes avec ses burnes.

Elle lui demande de ne pas insister. S’il lui plaît ? Mais la question est un sultan ! Ça n’a rien à voir, ce penchant qu’elle a pour lui, et sa grande fatigue. Elle allait déjà dormir. Elle…

Moi, j’ai dégauchi la pose idéale. Je me rappelle pas si elle figure dans le Kama-sutra, mais j’en doute. J’ai glissé ma tête au plus intime de sa merveilleuse personne. Elle s’est prêtée au jeu en se soulevant légèrement. Dès lors je lui entreprends un air d’harmonica-à-la-renverse qui ferait fureur sur la scène de l’Olympia. Chevalier de la menteuse, Tonio, c’est connu. Je suis docteur honoris caudal de la faculté d’Embroque de Bouffémon, je tiens à le rappeler, et président donneur des cacheteurs d’enveloppes grand format (médaille d’or, dans la discipline rabat gommé triangulaire, et d’argent dans celle du rabat adhésif horizontal).

Un grand coup de tyrolienne fureteuse pour reconnaître le parcours. Déjà elle vibre. C’est un violon, son sexe, à cette délicate enfant. Je délimite le terrain d’action, m’arrange pour respirer de profil, pas risquer la panne d’oxygène en plein solo de lape et suce linguae.

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