Georges-Jean Arnaud - Haut-vol

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« — Si nous attendons la nuit, nous sommes perdus. Les rebelles sont des spécialistes de la jungle. Ils ne nous laisseront aucune chance.
Maung soupira :
— Que proposez-vous ?
— De rejoindre la piste. La mitrailleuse couvrira notre départ. Nous foncerons vers la route. C’est notre seule chance. »

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Au bout de cinq minutes, Ludwig se redressa.

— Collez les moitiés ensemble. Autant le faire tout de suite.

Puis à Fang :

— Vous pouvez appeler vos hommes.

Le Chinois désigna les billets.

— Je préfère que ces billets soient cachés.

Ce qui fit rire l’Allemand. Il était satisfait de prendre sa revanche.

— Oh, vous les croyez aussi cupides ? Je croyais qu’ils étaient rebelles politiques et non bandits de grands chemins.

Fang n’appréciait pas la plaisanterie.

— Faites vite !

Sara emporta la mallette et la serviette dans le poste de pilotage.

— Ils ont bien vu que vous aviez une serviette à la main.

— Je leur ai fait croire qu’il s’agissait de papiers politiques que nous vous remettions en échange du général.

Deux hommes venaient de pénétrer dans la carlingue. Fang leur désigna le général. Quand les deux gaillards soulevèrent le brancard, il ouvrit les yeux.

Son regard s’accrocha à Marsch et ne le quitta plus. L’Allemand détourna la tête. Mais Nangiang le fixait toujours.

— Allez, vite ! dit Fang.

Un des hommes sauta à terre et leva les bras pour soutenir le fardeau. L’autre poussa le brancard vers l’extérieur et un troisième rebelle le récupéra à bout de bras. Marsch poussa un soupir. Le général n’était plus dans l’appareil. À partir de cet instant, il était parjure à la parole donnée. Il savait que sa vie serait en danger durant de longs mois, des années même. Les gens de Formose ne lui pardonneraient pas cette trahison.

Les deux hommes emportaient le général vers l’ombre de la bordure. Fang était toujours à bord. Il suivait des yeux le brancard.

— Vous ne regrettez rien ? demanda-t-il à l’Allemand.

Ce dernier haussa les épaules.

— À votre place, je me méfierais. Si on m’avait joué un tour pareil, j’aurais passé le reste de mes jours à poursuivre mon ennemi. Les traîtres de Formose sont des Chinois. Ils doivent penser exactement comme moi.

— Merci de vos bons conseils, dit Marsch, en se forçant un peu, mais j’ai de quoi vivre en toute tranquillité. L’argent est une grosse puissance dans le monde où j’évolue.

— Je vous le souhaite ! dit Fang.

Il se rapprocha de la porte.

— Vous partez immédiatement ?

— Oui. Je vais coincer la queue de l’appareil dans la poche du fond. Pouvez-vous m’envoyer deux hommes pour le tirer ?

Fang inclina la tête et sauta à terre sans lui tendre la main. Marsch claqua la porte derrière lui, après avoir relevé l’échelle.

Dans le poste, la jeune femme recollait chaque moitié de billets à l’autre. Il y en avait déjà un bon tas de reconstitués. Marsch les feuilleta. Mille dollars. Et il y en avait deux cents fois autant.

Marsch s’installa dans le siège et mit les moteurs en route. Le droit tourna aussitôt, mais le gauche refusa obstinément de démarrer. Il y avait déjà longtemps qu’il avait besoin d’une vérification. Marsch, la sueur au front, insista encore en jurant.

Sara continuait de rassembler les moitiés de billets avec des gestes automatiques. Elle ne pensait même pas à tout cet argent qu’elle était en train de manipuler. Curieusement son esprit était auprès du petit général, couché dans sa civière. Elle regarda par les vitres de côté, mais ne put l’apercevoir. Il était beaucoup plus en arrière.

— Saloperie ! jura Marsch.

Il songeait à un court-circuit dans le réseau électrique. Un fil devait être à la masse. Parfois, en plein vol, il y avait des ratés. N’utilisant que le moteur droit, il lâcha les freins et se dirigea vers le fond du terrain. Il essayerait de réparer là-bas, hors des regards moqueurs de Fang.

À petite vitesse il doubla les trois hommes que l’officier chinois lui envoyait. Il arriva largement avant eux, opéra un demi-tour. Ils n’auraient à tirer l’appareil que sur une trentaine de mètres.

Rapidement il démonta les plaques d’accès du poste, mais ne découvrit rien. Il dut sortir avec la petite échelle, grimper sur l’aile pour continuer ses investigations. Les trois hommes arrivés depuis cinq minutes attendaient assis en ligne à quelques mètres, le regardant et échangeant des paroles dans leur dialecte karen.

Marsch sauta en bas de l’échelle et leur désigna la queue de l’appareil. Ils s’y arc-boutèrent et l’emmenèrent contre la lisière de la jungle. Marsch sortit trois billets de cinq dollars et les leur donna. Puis il leur désigna l’autre bout du camp, en souhaitant qu’ils lui fichent la paix. Mais eux s’installèrent commodément un peu plus loin, et reprirent leur discussion sur les chances qu’avait l’homme blanc de réparer sa machine volante avant la nuit.

L’Allemand ne trouva rien et pénétra à nouveau dans le poste. Il essaya de le mettre en route et cette fois, le moteur répondit à ses sollicitations. Il savait fort bien qu’il risquait de s’arrêter en plein vol, mais il n’avait plus de temps à perdre.

— Vous avez réparé ? demanda Sara d’une voix indifférente. Elle avait maintenant pour trois mille dollars de billets reconstitués devant elle.

— Oui, grogna Marsch, en allant récupérer l’échelle.

Il referma la porte, revint aux commandes. Devant lui le champ s’étendait ridiculement court.

— Jamais je n’y arriverai, murmura-t-il entre ses dents.

Sara releva la tête. Il parlait tout seul, mais dans le vacarme des deux moteurs elle n’entendait rien. Elle s’arrêta de coller ses billets et regarda, elle aussi. Sur leur droite, il y avait le groupe des rebelles et de Fang autour du brancard du général. Ils l’avaient tourné de façon que Nangiang assiste au départ du D.C. 3.

Marsch emballa ses moteurs. Dans l’habitacle-radio, Clifton comprenait que c’était le départ. Ce qui l’étonnait le plus, c’était d’être en vie. Marsch ne l’avait pas abandonné sur le terrain. Et une fois en vol, ce serait difficile pour lui de se débarrasser de son ancien compagnon.

Les tôles de l’appareil vibrèrent terriblement. Marsch devait augmenter le régime de ses moteurs tout en se cramponnant sur les freins. Clifton se demandait si le train-avant y résisterait. Combien de fois avaient-ils utilisé le même procédé pour s’envoler de terrains trop courts. Mais celui-là battait tous les records.

Le fuselage se souleva légèrement, attiré en avant par la puissance des moteurs. Si jamais le train cédait, tout serait perdu. Clifton enfonçait ses ongles dans ses paumes. Marsch irait jusqu’à la limite de sa résistance pour un démarrage foudroyant. Le vent paraissait être nul et c’était encore une chance. S’il avait soufflé du nord comme d’ordinaire dans ces régions, Marsch n’aurait pu utiliser la grande diagonale. Et elle ne faisait pas douze cents pieds. Il faudrait rentrer la roue arrière au milieu et le train-avant juste à temps pour ne pas heurter les grands arbres.

Brusquement il perdit son équilibre et tomba en avant. Marsch avait lâché ses freins et donné toute la puissance aux moteurs.

CHAPITRE XI

L’avion fit un bond en avant. Marsch cramponné aux commandes était pâle comme un mort. Sara serra ses mains l’une dans l’autre. Toute la puissance possible était donnée et les moteurs rugissaient littéralement.

Le groupe de Fang et du général se rapprochait rapidement, marquant approximativement la moitié de la diagonale. Marsch attendait ce moment-là pour rentrer sa roue-arrière. Déjà lui semblait-il les cahots du terrain était moins perceptibles. Les roues frôlaient simplement le sol.

Il rentra sa roue-arrière, et c’était maintenant que la partie se décidait. Il lui restait environ trois cents pieds pour arracher suffisamment le D.C. 3, amorcer un léger virage vers la gauche pour passer dans la faille de l’écran de verdure.

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