Georges-Jean Arnaud - Haut-vol

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« — Si nous attendons la nuit, nous sommes perdus. Les rebelles sont des spécialistes de la jungle. Ils ne nous laisseront aucune chance.
Maung soupira :
— Que proposez-vous ?
— De rejoindre la piste. La mitrailleuse couvrira notre départ. Nous foncerons vers la route. C’est notre seule chance. »

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Un sourire lui vint aux lèvres.

— Mais nous reprendrons cette conversation dans un salon de thé, à Bangkok.

Tout de suite elle ne comprit pas. Elle s’éloigna de quelques pas, se retourna.

— Vous avez dit à Bangkok.

— J’ai bien dit en effet.

Une pause.

— Vous savez que c’est le dernier endroit où nous pouvons aller maintenant.

Clifton serra son nœud avec force puis trancha la corde. Il referma son couteau.

— C’est pourtant là que nous nous poserons dans quelques heures, si tout se passe bien.

— Mais… Les gens de Formose.

— Du moment qu’il ne s’agira que d’un simple retard, je ne vois pas ce qu’ils pourront nous reprocher.

— Mais… le général ?

Clifton sortit de sous l’aile et s’approcha d’elle.

— Je vais aller le chercher tout à l’heure. Quand tout sera prêt pour le départ.

Marsch sauta dans l’herbe. Il avait tout entendu.

— Tu es fou ?

— C’est mon droit. Tu n’imaginais pas que j’allais accepter de vous sortir du pétrin sans une condition.

L’Allemand paraissait consterné.

— Tu n’y arriveras jamais.

Clifton se contenta de sourire, et se glissa sous le fuselage en direction de l’autre roue.

CHAPITRE XII

Il n’était pas tout à fait neuf heures quand Philip Clifton fit rouler l’appareil vers la fameuse poche, au fond de laquelle se trouvait la carcasse brûlée du camion. Les secousses transmises par le train étaient plus sèches et les tôles vibraient encore plus. Il dépassa un des feux allumés par les habitants du village. Un homme, assis non loin, y jetait une branche de temps en temps. Ses yeux brillaient dans son visage maigre.

Lentement il fit pivoter le D.C. 3, puis Marsch et lui tirèrent l’appareil jusqu’à ce que la queue soit à moins d’un mètre d’un camphrier. Clifton remonta dans la cabine et prit un jerrican dans la soute, un tuyau de caoutchouc. Monté sur l’aile, il établit un siphon et remplit son bidon. Marsch suivait tous ces gestes silencieusement.

Clifton fouilla dans ses affaires pour y chercher une petite boussole. Il fixa une torche puissante à la ceinture de sa combinaison.

Marsch ouvrit enfin la bouche.

— Inutile de te dire que tu fais une bêtise. Jamais ils ne nous laisseront partir. Qu’une demi-douzaine de ces sauvages s’agrippent à la queue, et nous ne pourrons pas nous envoler.

— Passe-moi ton revolver et des cartouches.

Il emplit ses poches.

— Où vas-tu ?

— Au village.

— Tu vas mettre le feu ?

Clifton hocha la tête.

— Je verrai sur place. Te souviens-tu de mes explications au sujet des cales ?

— Je pense.

— Installe-les. Que tout soit prêt quand je reviendrai. Fais tourner les moteurs de temps en temps.

Il sauta au-dehors, s’empara du bidon d’essence et s’enfonça dans la jungle. Il disparut du côté du camion, et Marsch fit la grimace. Clifton n’avait qu’un demi-mille à faire pour contourner le village, mais il préférait ne pas être à sa place. La jungle s’éveillait pour la grande fête de nuit et grouillait de vie inquiétante.

Allumant une cigarette il pénétra dans le poste. Une petite lampe éclairait le travail de la jeune femme. Elle collait toujours ses moitiés de billets. Ils emplissaient maintenant la mallette, débordaient même et elle commençait d’en fourrer dans la serviette de Fang.

— Je ne suis plus aussi certain d’en profiter un jour, murmura l’Allemand.

Sara releva la tête.

— Qu’importe si nous sauvons notre vie.

Marsch ne répondit pas.

— Il est parti ?

— Évidemment !

Marsch fit tourner ses moteurs au ralenti pendant quelques minutes puis les arrêta. Quand Clifton reviendrait, ils devraient démarrer au quart de tour. Marsch revint sur le terrain et prépara ses cales selon les indications du pilote. Il mesura soigneusement la longueur de la corde entre les deux morceaux de bois. Il fallait qu’elle soit tendue et il s’y employa. Puis au milieu de cette corde, il en noua une autre qu’il déroula jusqu’à la porte de la carlingue. Il l’attacha à la poignée.

Revenu sur le terrain il examina chaque feu. Un homme seulement avait été affecté à son entretien. Il en compta neuf exactement. Le terrain était suffisamment éclairé, et on distinguait la haute falaise des arbres du fond. Le vent paraissait nul. Le terrain devait provoquer une légère ascendance qui serait peut-être utile.

Sur la droite, autour d’un feu plus important, Fang et un groupe de Karens étaient assis en rond. Les hommes avaient leur fusil dans le dos. Le brancard du général était dans l’ombre, non loin de Fang. Marsch suçait sa cigarette éteinte. Il évitait de réfléchir, de songer à son abdication. Il s’efforçait au calme. Il se demandait même comment il avait pu détester Clifton au point de vouloir le tuer. Maintenant que l’Américain courait seul parmi les mille dangers de la jungle, il se sentait proche de lui, solidaire. Pour cet Allemand qui avait combattu pour le nazisme, c’était la solidarité de l’homme blanc menacé par des représentants d’une autre race. Et inconsciemment, il souhaitait la victoire de Clifton.

Remonté dans le poste, il lança une nouvelle fois les moteurs. Bien que tournant au ralenti, ils devaient répercuter des échos dans la jungle. Fang lui-même devait se demander ce qui se passait à bord. Le bruit pouvait être utile à Clifton. Il se repérerait sur lui.

Il alluma les feux de position, puis les éteignit. Cela lui donna une idée pour coordonner leurs mouvements au moment du décollage. Il suffirait à Clifton de les allumer trois fois. La dernière signifierait qu’il desserrait ses freins.

L’homme marchait dans la jungle. Il s’était éloigné en oblique, et dans quelques minutes il se trouverait au nord du village. Il se souvenait d’un détail, quand il avait survolé Manksu quelques heures auparavant. Il avait vu les cases des habitants et, à quelque distance, d’autres constructions plus petites montées sur pilotis. Les réserves de riz. Il devait y avoir une vingtaine de petits greniers.

Clifton s’immobilisa. Il sentait une présence non loin de lui. Une odeur de fauve le prit à la gorge. La jungle birmane est infestée de tigres. Il était certain qu’il y en avait un, non loin de lui. La bête était sous le vent. Heureusement pour lui. Il se déplaça sur le côté. Plus loin il entendit un feulement rauque, puis un bruit de feuillage. Le fauve devait s’éloigner. La présence de l’odeur humaine n’était certainement pas rassurante pour lui.

L’Américain approchait du village. Une odeur de fumée chatouillait ses narines. Il vit les petits feux qui achevaient de mourir dans les cases, continua parallèlement en direction des greniers à riz.

Ceux-ci étaient construits sur pilotis, et chaque pieu, protégé contre les rats par de vieilles boîtes de conserves, dont l’origine remontait certainement à la dernière guerre. Il s’attaqua au dernier grenier, le dépouilla entièrement de son toit de chaume. À l’aide de cette paille de riz, il réunit les greniers entre eux. Avant de répandre son essence, il repéra son chemin de retour. Il voulait tomber juste à l’endroit où Fang se tenait, et pour cela il lui faudrait courir parallèlement à un petit sentier.

Il revint à son jerrycan, en répandit le contenu sur le chaume. Il s’éloigna, prit un morceau de papier dans sa poche et l’enflamma. Il le lança sur le chaume et s’enfuit rapidement, emportant son bidon. Il le jeta à quelques mètres plus loin, dans un fourré. Derrière lui l’incendie crépitait déjà. Il lança une poignée de balles à la volée dans le feu. Deux cents mètres plus loin, il reprit son souffle. Il put entendre les balles éclater. Des cris s’élevèrent bientôt, et non loin de lui plusieurs hommes passèrent rapidement. Ils auraient fort à faire pour éteindre les flammes, et pendant une heure le terrain serait complètement abandonné. Il souhaita que le feu ne se propage pas aux cases où dormaient les femmes et les enfants.

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