Georges-Jean Arnaud - Haut-vol

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« — Si nous attendons la nuit, nous sommes perdus. Les rebelles sont des spécialistes de la jungle. Ils ne nous laisseront aucune chance.
Maung soupira :
— Que proposez-vous ?
— De rejoindre la piste. La mitrailleuse couvrira notre départ. Nous foncerons vers la route. C’est notre seule chance. »

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— Les villageois se sont ralliés à mes hommes, expliqua Fang. La petite troupe du début a perdu plusieurs hommes.

Marsch sortit son portefeuille et y préleva quelques coupures. Il appela un des hommes et lui expliqua, tant bien que mal, ce qu’il attendait de lui et de ses camarades. Le rebelle prit les billets, demanda son accord à Fang. Le groupe se dirigea sans hâte vers le premier corps.

— Dans une heure tout sera terminé, et vous pourrez vous envoler, dit Fang. Mais auparavant, je voudrais savoir une chose.

L’air méfiant de Marsch ne le découragea pas.

— Que comptez-vous faire du garde du corps ?

Ludwig se rasséréna.

— L’abandonner ici.

— Et votre compagnon ?

Marsch fronça les sourcils. Il n’avait jamais été question de Clifton entre lui et Fang. Ce dernier éclata d’un rire strident.

— Quoi, mon compagnon ?

— Comme il n’a jamais participé à nos discussions, je suppose qu’il est opposé à la livraison de ce chien de Nangiang. Vous vous êtes assuré de sa personne ? Bien ? Qu’allez-vous en faire, l’abandonner aussi ?

— Oui.

Fang riait comme un petit fou.

— Décidément, pour de l’argent, les Blancs n’hésitent pas à s’entre tuer.

— Il ne s’agit pas que d’argent, dit Marsch. Un jour on découvre qu’une amitié a tellement duré qu’elle s’est transformée en haine.

Le Chinois riait toujours, incapable de comprendre. L’Allemand lui aurait collé son poing en pleine figure.

— Si vous alliez chercher la serviette, dit-il sèchement.

Fang se calma.

— Qu’en ferons-nous ?

— De qui ?

— Des deux hommes que vous allez abandonner ici ?

Marsch haussa les épaules.

— Ce que vous voudrez.

Fang le toisa.

— Vous les emporterez avec vous. Les habitants de ce village recevront tôt ou tard la visite des autorités birmanes. Inutile qu’on découvre en plus le cadavre d’un Blanc.

Cette fois Marsch trouva qu’il y allait trop fort.

— De quel droit ?

— Il me suffit d’en parler au chef du village. Il ne tiendra certainement pas à ce que vous abandonniez ces deux hommes.

— Ils vont pourtant faire disparaître les cadavres des soldats birmans.

— Ne le croyez pas. Ces gens jouent sur les deux tableaux. Tôt ou tard, le gouvernement enverra des soldats. Les Karens leur montreront les sépultures décentes données aux soldats morts pour leur pays.

C’était certainement la vérité. Marsch connaissait trop l’âme asiatique pour s’étonner.

— Inutile qu’un corps de Blanc vienne jeter le trouble. Vous vous en débarrasserez ailleurs.

Marsch dut s’incliner, la rage au cœur.

— Je vais aller chercher ma serviette, annonça Fang avec un petit geste désinvolte.

Il sauta à terre et l’Allemand le suivit d’un regard sanglant. Il aurait bien envoyé une balle dans le dos frêle de l’homme.

Quand il retourna, il surprit une lueur joyeuse dans les yeux de Sara.

— Content d’en finir, hein ?

— Oui, dit-elle du bout des lèvres.

Il eut l’impression d’être passé à côté. Ce n’était pas la seule raison de son soulagement. Il ouvrit la porte du poste.

Sans se presser, les Karens traînaient les corps des soldats et celui du fonctionnaire en direction de la jungle, vers le camion détruit. Tout le monde se fichait de lui, et par-dessus le marché il devait supporter ce flegme oriental. Il avait cru s’y habituer au bout de tant d’années de présence dans le coin, mais brusquement sa patience craquait. Il découvrait qu’il haïssait cette terre, ces petits hommes jaunes aux yeux bridés.

Pensant à Clifton, il serra les poings. Fang l’avait eu. Il ne pourrait s’en débarrasser facilement. Le pilotage automatique était déréglé et ce n’était pas le moment de le réparer. Il ne pourrait même pas quitter les commandes. D’un geste rageur, il prit la poignée de la porte, ouvrit.

Philip leva vers lui ses yeux goguenards. Il souffrait de la chaleur et par conséquent de la soif. Marsch le contempla en silence, l’air arrogant.

— Qu’attends-tu pour décoller ? demanda Clifton, insolent.

Ludwig resta silencieux, fumant lentement la cigarette qu’il venait d’allumer. Il soufflait la fumée en direction de son ancien compagnon. Clifton était un fumeur enragé et devait souffrir d’être privé de tabac.

— La trouille, hein, Marsch ? Et tu vas attendre la nuit parce que tu n’oses pas.

Le visage de l’Allemand fut à deux doigts du sien.

— Tu n’en mèneras pas large dans une heure.

— Certainement, si tu es aux commandes.

Marsch referma la petite porte, empocha la poignée. Il s’approcha de Sara, appuyée contre la porte extérieure, le regard au loin dans la jungle.

— T’es heureuse, hein ?

Étonnée, elle l’examina.

— Heureuse que ce salaud de Fang ait sauvé, sans le vouloir, la vie de Clifton. T’es amoureuse ?

— Non. Je ne veux plus voir de sang couler. Est-ce si extraordinaire ?

Marsch l’étudiait de son œil mi-fermé. La paupière de l’autre suivait le mouvement avec un léger retard, comme si elle accrochait sur la surface du verre. Des traînées de sueur luisantes ressemblaient à de vieilles cicatrices.

— Des clous, mon petit ! À partir de maintenant je t’aurai à l’œil. Pais gaffe ! Je serais bien capable de garder la totalité des billets.

Sara resta impassible.

— Tiens, ajouta-t-il, comme frappé d’une idée. Je te vends la peau de Clifton, cent mille dollars.

Mais la jeune femme resta impassible. Il ricana comme après une bonne plaisanterie. Finalement, Sara lui posa une question à laquelle il n’avait pas réfléchi.

— Allez-vous vérifier les billets encore une fois ?

Il en resta interloqué.

— Tu crois qu’il aurait eu l’audace…

Brusquement il fila vers la soute, ne trouva pas immédiatement ce qu’il cherchait, alla fouiller dans le placard du navigateur parmi les cartes. Il trouva le gros rouleau de papier collant transparent. Il le lança à la jeune femme.

— Tu commenceras tout de suite la réunion des billets. Je ne m’envolerai que lorsque nous serons certains de ne pas être doublés.

Le terrain était libre enfin et les rebelles revenaient lentement vers l’appareil. Tous avaient gardé leurs armes et Marsch n’aimait guère leur attitude. Il eut l’impression qu’ils se séparaient en deux groupes pour encercler le D.C. 3. Il sortit l’arme de Tamoï, vérifia son fonctionnement.

— Qu’as-tu fait de mon revolver ?

La jeune fille s’en était emparée lors de la bagarre avec Clifton.

— Dans le poste, dit-elle négligemment.

— Va le chercher.

— Je crois que Fang arrive.

Du coup il oublia son arme et se précipita à la porte. Le Chinois arrivait enfin, et sa main étreignait la poignée de la petite valise. Marsch soupira. Les billets ne pourriraient, pas dans un coin perdu de la jungle.

— Cette fois, je crois que nous sommes bons. À moins que ce gringalet ne nous réserve une surprise.

Fang ne montait pas tout de suite dans l’appareil mais discutait avec les rebelles.

— Tu comprends, toi ? demanda-t-il à Sara.

— Non, ils sont trop loin.

Puis l’officier se dirigea vers eux.

— Me voici ! cria-t-il.

Il escalada les échelons, pénétra dans l’appareil. Il tendit la serviette à Marsch.

— Je suppose que vous voulez faire une dernière vérification. Allez-y !

Sara avait ouvrit la mallette. Elle sortit les premières liasses de la serviette, vérifia rapidement. Elle fit signe à l’Allemand que les moitiés concordaient. Il s’agenouilla lui aussi et l’aida. Le Chinois les regardait avec un sourire méprisant.

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