Georges-Jean Arnaud - Haut-vol

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges-Jean Arnaud - Haut-vol» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1961, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Боевик, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Haut-vol: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Haut-vol»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« — Si nous attendons la nuit, nous sommes perdus. Les rebelles sont des spécialistes de la jungle. Ils ne nous laisseront aucune chance.
Maung soupira :
— Que proposez-vous ?
— De rejoindre la piste. La mitrailleuse couvrira notre départ. Nous foncerons vers la route. C’est notre seule chance. »

Haut-vol — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Haut-vol», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Sara l’observait avec lucidité.

— Vous n’êtes plus aussi certain de vous.

— Tais-toi. La chance ne nous abandonne pas encore.

Il écrasa rageusement sa cigarette sous son pied.

— Si jamais cela devait arriver, ce ne serait bon pour personne, tu comprends ?

Malgré lui, il voyait la serviette pleine des autres moitiés de billets, perdue en pleine jungle, pourrissant lentement dans l’humus en fermentation. Il serra les poings et jura à voix basse.

— Mon Dieu, le général ! dit la jeune femme.

Les secousses avaient dû le-projeter hors de son brancard. Mais il n’en était rien. L’homme dormait. Son souffle était rapide. Certainement l’influence de la drogue. La fille scruta le visage jaune. Malgré l’inconscience de l’homme, son ironie persistait dans les traits et les rides fatigués.

Marsch pénétra en coup de vent dans la carlingue.

— Fang est là ! annonça-t-il, la voix brisée.

CHAPITRE IX

Fang escalada l’échelle de fer, pénétra dans l’appareil. Il avait son revolver à la main. Son premier regard fut pour le général. Inquiet, il bouscula Sara et s’approcha du brancard.

— Ne craignez rien, il dort, dit Marsch.

Le lieutenant se redressa et les regarda.

— Vous l’avez drogué ?

Inutile de nier. Marsch inclina la tête. Le Chinois fronça le sourcil.

— J’espère qu’il n’en crèvera pas…

— Non. Il respire normalement.

L’Allemand posa la question qui l’obsédait depuis des heures.

— Comptez-vous l’emporter à travers la jungle sur ce brancard ?

— Non.

La réponse était sèche.

— Il n’y survivrait pas, ajouta prudemment Marsch.

— En effet. Il restera dans cet avion jusqu’à la nuit.

Ludwig avala difficilement sa salive.

— Jusqu’à la nuit ? Mais…

— Un hélicoptère doit venir nous chercher. Moi et lui.

L’homme et la femme paraissaient catastrophés.

— Nous ne pouvons partir de nuit… Même avec un puissant éclairage ce serait impossible. L’exiguïté du terrain, la vétusté de notre appareil…

Fang eut un sourire glacé.

— Cela ne me regarde pas, monsieur Marsch. Une fois que vous m’aurez remis le général contre l’autre partie de l’argent, vous serez libre d’agir à votre guise.

— Je ne veux pas passer une nuit entière dans cette zone. Nous devons nous envoler au moins deux heures avant le coucher du soleil.

— Comment espérez-vous me convaincre ? fit l’officier chinois d’une voix doucereuse.

Marsch se rapprochait de lui.

— Méfiez-vous, Fang. Ma patience a des limites. Il se peut que je m’envole avec le général à mon bord…

— Vous n’avez aucune envie de perdre ces deux cent mille dollars.

Une expression de ruse apparut dans le regard du pilote.

— Qui sait ? Peut-être que Tchang-Kaï-Chek payerait le même prix. Surtout s’il apprenait que vous êtes aussi preneur.

Fang releva le canon de son arme.

— Doucement, monsieur Marsch. Je suis ici et mes hommes vous entourent.

Marsch avait repris tout son calme.

— C’est pourquoi je vous propose de nous laisser partir deux heures avant le coucher du soleil. C’est-à-dire à cinq heures environ. Il en est deux. Il en reste trois pour vous débarrasser des Birmans et rester maîtres du terrain. Je crois que c’est pour vous la meilleure solution.

Fang réfléchissait. Cela risquait de durer longtemps. Marsch connaissait les Asiatiques de longue date. Il savait quels circuits compliqués, quels labyrinthes tortueux suivait une idée derrière ces fronts étroits. Et surtout une idée devant aboutir à un accord. Il prit ses cigarettes, frôlant au passage la crosse de son arme. Il n’en avait plus besoin. Le Chinois pesait et soupesait le marché proposé.

Il avait presque terminé sa Lucky quand Fang se décida à parler.

— Bien. Le général restera là jusqu’à cinq heures, et ensuite nous l’emmènerons au village. Les habitants nous sont favorables et veilleront sur lui. Vous pourrez vous envoler à cette heure-là.

Sara éprouva un soulagement intense. Plus que trois heures à passer sur cet affreux terrain. Marsch, lui, était satisfait d’avoir triomphé. Il aurait préféré que le transfert du général se fît immédiatement, mais il avait été obligé de transiger. Il avait pris la décision d’être aux commandes pour arracher le D.C. 3 à la jungle. Déjà il avait réglé le sort de Clifton. Au moment du départ, il le tuerait d’une balle et abandonnerait son cadavre sur le terrain. Il volerait jusqu’à Chiang-Mai, en Thaïlande, pour faire le plein d’essence puis continuerait vers Singapour. C’était dangereux parce que la Sandy Line possédait un correspondant là-bas. Il lui raconterait n’importe quelle histoire, le temps de s’envoler pour une autre direction, il ne savait laquelle.

Fang l’observait comme s’il lisait en lui. Marsch fit un effort pour paraître naturel.

— Vous avez perdu beaucoup d’hommes ?

— Quatre.

— Les soldats ?

— Beaucoup plus, je crois. Je vous remercie pour votre coup de main. Ce fusil-mitrailleur était vraiment gênant.

Le visage de Sara exprimait un dégoût sans équivoque. Elle tourna les talons en direction du poste d’équipage.

— Votre associée n’a certainement pas apprécié la chose.

Marsch haussa les épaules. En quelques heures la jeune femme avait changé. Elle était beaucoup plus indifférente, plus froide lorsqu’elle avait ouvert la mallette contenant les moitiés de billets.

Il tendit son paquet de cigarettes à Fang.

— Vous ne devez plus avoir d’occasion de fumer des américaines depuis la fin de la révolution.

Fang eut un léger sourire.

— Nous ne nous en plaignons pas.

— L’idée de couper les billets en deux vient quand même de chez eux.

Le Chinois gardait son air aimable.

— C’est très utile.

Fang fuma sa cigarette jusqu’au bout, puis se dirigea vers la porte.

— Je vais rejoindre mes camarades. Il faut venir à bout de ces soldats ainsi que vous me l’avez suggéré.

Il sauta à terre et se dirigea vers la jungle qui l’absorba d’un coup. Quand Marsch se retourna, Tsin à demi dressé malgré ses liens le regardait, les yeux ébahis.

— Le général ? bégaya-t-il en chinois.

Marsch haussa les épaules. Il aurait dû demander à Fang de le débarrasser de celui-là. Il sortit son arme et le garde eut un regard épouvanté.

— Non…

L’Allemand reprit la bouteille de whisky drogué dans le filet. Il en restait deux doigts environ. Il n’osait pas se l’avouer, mais il reculait le moment de tuer Tsin. Il se demandait même s’il ne le laisserait pas sur le terrain simplement lié et endormi.

Il ouvrit le flacon et se pencha vers l’homme.

— Bois, sinon je tire.

L’homme ouvrit la bouche et avala l’alcool, sans souffler une seule fois. Marsch jeta la bouteille par la porte ouverte. Le général était toujours inerte.

Dans l’habitacle-radio, Clifton, assis sur le tabouret, lui adressa un regard neutre. Marsch referma la porte et rejoignit Sara.

— Toujours calme dans le coin ?

Comme elle ne répondait pas, il ajouta avec un peu d’amertume :

— Vous ne me pardonnez pas d’avoir descendu ce soldat ? Pourtant nous pourrons nous envoler d’ici dans trois heures. Avez-vous envie de passer la nuit sur ce terrain ?

Elle frissonna, eut un regard de bête traquée pour la jungle maintenant si proche. Sa présence visqueuse et glauque emplissait l’appareil de senteurs lourdes, malsaines. Cette odeur de luxuriance s’alimentant à la pourriture même.

— Vous voulez prendre les commandes n’est-ce pas ? murmura-t-elle avec gravité.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Haut-vol»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Haut-vol» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges-Jean Arnaud - Subversive Club
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Forces contaminées
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Traumatisme
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - L'éternité pour nous
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les lacets du piège
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Cavalier-squelette
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Afin que tu vives
Georges-Jean Arnaud
Отзывы о книге «Haut-vol»

Обсуждение, отзывы о книге «Haut-vol» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x