Georges-Jean Arnaud - Haut-vol

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« — Si nous attendons la nuit, nous sommes perdus. Les rebelles sont des spécialistes de la jungle. Ils ne nous laisseront aucune chance.
Maung soupira :
— Que proposez-vous ?
— De rejoindre la piste. La mitrailleuse couvrira notre départ. Nous foncerons vers la route. C’est notre seule chance. »

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Une pensée lui vint.

— Vous avez couché avec Slade ?

— Non.

— Pourquoi ?

— Je ne sais pas. Il déteste les natives, n’est-ce pas ?

— Vous êtes Eurasienne.

Peut-être que ça ne comptait pas pour l’Anglais alcoolique.

— Dites-moi, le général, comment va-t-il ?

— Vous vous inquiétez de lui ?

— Oui. Il est très faible ?

— Marsch lui a fait avaler un gobelet de whisky drogué.

Un rire nerveux échappa à Clifton. C’était une idiotie, une chose suffisante pour tuer le vieil homme.

— S’il en mourait ? Fang vous rirait au nez.

— Vous croyez que ça peut être dangereux ?

— Bien sûr. Vous vous faites du souci pour la marchandise que vous mettez en vente ?

Sara se leva et se rapprocha de lui.

— Vous savez bien qu’il ne mérite pas de vivre ? En toute objectivité.

— Tuez-le alors. Ne le vendez pas. Finalement je crois que le commerce est le fait de gens sans foi. Aidez-moi. Si nous ramenons le général à Bangkok, nous gagnerons quarante mille dollars.

Sara éclata de rire.

— Ils vous paraissent plus assurés que les deux cent mille qui nous attendent ici ?

— Ils sont quand même plus propres. C’est le prix d’un service rendu. Si vous acceptez, je vous abandonne la totalité de cette somme.

Cette fois elle resta silencieuse. Il fit un effort pour se tourner vers elle.

— Vous ne me croyez pas ?

— Si. Pourquoi me proposez-vous cette somme ?

— Je veux que le général arrive à Bangkok. Il me semble que je n’ai jamais eu rien de plus sacré que ce vieux bonhomme racorni à l’affreuse légende. Si j’échoue je ne serai jamais plus le même.

Tout d’un coup il avait envie de lui parler de cette femme de Pékin qu’il avait abandonnée sur l’aérodrome, avec son enfant sur les bras, tandis que les Rouges fusillaient tous ceux qui fuyaient comme opposants au nouveau régime. Mais il renonça.

— Enfin vous n’aurez rien à craindre de personne. Ces quarante mille dollars vous seront acquis.

— Taisez-vous !

Il se rendit compte qu’il s’était trompé. Maintenant elle était furieuse contre lui et refusait de l’écouter. Il n’aurait pas dû être si brutal.

En même temps une violente fusillade le fit sursauter. Les balles arrivaient jusqu’à quelques mètres de l’avion et formaient de petits cratères dans l’herbe poussiéreuse. Il reconnut le crépitement d’une mitrailleuse. Certainement les soldats birmans, mais elle ne pouvait leur être d’une grande utilité dans la jungle. Ils arrosaient le terrain pour couper la fuite aux rebelles.

Marsch pénétra en coup de vent dans le poste pour voir ce qui arrivait. Le tir saccadé de l’arme automatique continua. Clifton la repéra enfin. Il aperçut une masse sombre dans la forêt à l’extrême-droite.

— Un camion !

Il pouvait distinguer le toit sur lequel l’engin était fixé. Marsch jura entre ses dents. Il pensait à Tsin lié et drogué, à Clifton. Si les Birmans parvenaient jusque-là, il était perdu.

— Regardez ! cria Sara. Ils viennent par ici.

Deux soldats progressaient par bonds dans leur direction.

— C’est le seul moyen de savoir si vous êtes pour ou contre eux, dit Clifton. Évidemment, l’avion leur procurerait un abri efficace pour prendre les rebelles dans un étau.

Marsch poussa un cri de victoire. Un des deux hommes était tombé lourdement. Le second se coucha à terre et revint en rampant vers son camarade.

— Celui qui a été touché portait le fusil-mitrailleur. Ils comptaient s’installer ici, dit Clifton. Tu n’auras peut-être pas besoin de les descendre toi-même.

De fait les deux hommes étaient environnés par les petits flocons de terre sèche que soulevaient les balles. Le soldat birman rejoignait son camarade, lui retirait son fusil-mitrailleur.

— Il n’aura pas besoin de venir jusqu’ici, murmura Clifton.

L’homme se servait du cadavre de son compagnon comme d’un rempart. Les rafales de l’engin arrosèrent toute la lisière une minute plus tard. Marsch était à la torture. Fang attendait certainement un geste de lui. L’homme n’était pas si éloigné qu’il ne pût l’atteindre avec un revolver. Mais que ferait le Birman s’il se rendait compte qu’on lui tirait dessus ?

Brusquement il eut une inspiration.

— Sors de là !

D’une poussée brutale il essaya d’extirper le pilote de son siège.

— Il te faudrait un peu plus de muscle pour y arriver, dit Clifton en s’arc-boutant. Je sais très bien ce que tu veux faire. Mettre les moteurs en route et rouler jusqu’à cet homme, l’écraser peut-être alors que confiant il croira que tu viens à son secours.

Marsch prit son arme dans la poche de sa combinaison. Il écumait.

— Sors de là !

— M… ! Tu ne tireras pas.

Ludwig vit rouge. Son index se contractait.

— Non ! cria Sara.

En même temps elle se ruait sur l’Allemand. Il tira mais la balle s’enfonça dans le calfeutrage du plafond. Il hurla des injures mais Clifton, profitant de l’intermède, lança ses mains liées, juste en pleine face de Ludwig. Ce dernier surpris par le coup tituba en avant. Clifton le frappa une seconde fois de ses deux poings formant une massue dangereuse.

Rapidement il se mit debout et, en sautillant, se rapprocha de l’Allemand. Ce dernier essaya de parer le troisième coup, mais Clifton l’assena de toutes ses forces et Ludwig hurla de douleur. Il n’était pas évanoui, mais ses réflexes devenaient flous. Sa main tâtonnait à la recherche de son revolver. Sara l’aperçut et le ramassa.

— Reprenez votre place, dit-elle à Clifton.

Il lui adressa un regard morne.

— Vous tireriez ?

— J’ai choisi. Je n’irai pas à Bangkok. Il n’a d’ailleurs jamais été question que je puisse accepter. Vous avez essayé de me duper.

À tout petits pas, il rejoignit son fauteuil. Ludwig se traîna un peu plus loin. Son œil de verre avait dû s’enfoncer dans son orbite car il y porta ses mains.

Mais pour le moment c’était Sara qui tenait son arme. Celle de Tamoï se trouvait dans l’habitacle-radio.

CHAPITRE VIII

Marsch se dirigea vers la porte, mais Sara le suivit.

— Au lieu de penser à tuer Clifton, vous devriez essayer de nous sortir de là, dit-elle.

Ludwig Marsch pivota sur ses talons. Son œil de verre enfoncé par un des coups de son ancien compagnon le faisait souffrir.

— Que voulez-vous que je fasse ? Courir au-devant des balles chercher la serviette ? Nous ne pourrons nous envoler. La mitrailleuse nous tirera dessus. Il faut attendre que Fang et ses hommes détruisent la section.

Sara gardait un visage méfiant.

— Et puis, ajouta Ludwig, Fang n’acceptera jamais que nous partions en lui laissant le général sur les bras. Il sait fort bien que Nangiang est parfaitement à l’abri tant qu’il restera dans l’avion, tant que les soldats Birmans auront des doutes sur la raison de notre atterrissage.

— Si les soldats birmans arrivent jusqu’ici ils découvriront Tsin inanimé.

— Vous auriez dû me laisser prendre les commandes. L’homme au fusil-mitrailleur est dangereux pour Fang et pour nous par suite logique.

Mais la jeune femme secouait la tête.

— Non. Il y a déjà trop de morts. J’en ai assez, assez. Je ne veux plus… Sans nous il n’y aurait pas eu cette bataille entre les soldats et les rebelles…

Marsch eut une moue sceptique.

— Ce ne sera ni la première ni la dernière escarmouche. Le véritable mobile n’est pas notre présence et vous le savez bien.

— Vous avez tué Tamoï et l’avez jeté dans le vide.

— Espériez-vous empocher vos deux cent mille dollars sans la moindre anicroche ?

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