Georges-Jean Arnaud - Haut-vol

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« — Si nous attendons la nuit, nous sommes perdus. Les rebelles sont des spécialistes de la jungle. Ils ne nous laisseront aucune chance.
Maung soupira :
— Que proposez-vous ?
— De rejoindre la piste. La mitrailleuse couvrira notre départ. Nous foncerons vers la route. C’est notre seule chance. »

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L’Allemand devint livide.

— Vous… Vous allez me payer ça.

— Je ne cherche pas à vous diminuer… Je sais tout simplement. C’est vrai, n’est-ce pas ?

— Faites ce que je vous ai dit.

— Dites-moi que c’est vrai.

Marsch qui marchait vers la porte se retourna et cracha ses paroles.

— N’importe quel pilote moyen peut en faire autant. C’est moi qui prendrai les commandes.

Il sortit, alla déverrouiller la porte et se tint dans l’ouverture, son arme à la main.

— Doucement, cria-t-il à l’homme, ou je tire !

Le lieutenant Fang cessa de courir et s’arrêta à dix mètres de l’appareil. Il se retourna et fit signe aux irréguliers d’en faire autant.

— Qui êtes-vous ? aboya Marsch.

— Lieutenant Fang !

Sara sortait du poste pour aller prendre les courroies de cuir dans la soute.

— C’est bien ce nom, dit-elle.

— Bon, dites à vos hommes de reculer jusqu’à la lisière du terrain.

Fang hésita.

— Dépêchez-vous.

Le lieutenant avait les mains vides. Marsch se demanda où il avait laissé l’argent. Les hommes qui raccompagnaient parurent surpris puis reculèrent lentement, les yeux fixés sur l’appareil.

— Approchez.

Fang obéit et vint à lui à tout petits pas. Il s’immobilisa au pied de la porte. Marsch n’avait pas encore fait coulisser l’échelle d’accès.

— Bonjour, dit le Chinois en souriant froidement.

— Comment se fait-il que le terrain ait été désert quand nous nous sommes posés ?

Le sourire du lieutenant s’accentua.

— Quelques difficultés. Rien de grave.

— Lesquelles ? questionna Marsch rudement. Croyez-vous que je néglige notre sécurité ?

— Il y avait quelques soldats birmans au village, mais ils sont partis.

L’Allemand fronça le sourcil.

— Longtemps ?

— Bientôt une heure. En camion. Ils sont très loin.

— Que faisaient-ils au village ?

Le Chinois avait une patience inusable mais ses yeux se durcirent.

— Ils accompagnaient un fonctionnaire gouvernemental.

Marsch resta silencieux puis fit descendre la petite échelle. Le lieutenant l’escalada, mais Marsch fit simplement un pas en arrière et l’homme resta sur le dernier échelon sans pouvoir examiner l’intérieur de l’avion.

— L’argent ?

— Je l’ai confié à mes amis. Il nous faut discuter, n’est-ce pas ? C’est bien ce que je pensais. Je suppose que vous avez vous-même le général Nangiang ?

Ludwig passa son pouce par-dessus son épaule.

— Il est là.

— Ses gardes du corps ?

— Neutralisés ! dit brièvement l’Allemand.

— Pourrais-je le voir ?

Ludwig s’écarta de la porte et le Chinois pénétra dans l’appareil. Le copilote lui mit son arme dans le creux des reins.

— Doucement. Laissez-moi vous fouiller.

Le lieutenant portait un revolver et il l’empocha.

— Je vous le rendrai tout à l’heure.

Fang resta impassible. Il contemplait avec un peu de surprise le général. C’était donc là cet homme vomi par les nouveaux maîtres de la Chine. Ce vieillard à moitié inconscient et maladif. Le lieutenant était fasciné. Il avait souvenance de caricatures hideuses sur Nangiang, d’écrits virulents sur les crimes qu’il avait commis.

— C’est incroyable, dit-il.

Marsch fronça le sourcil.

— Qu’y a-t-il ?

— Je le reconnais difficilement.

L’Allemand s’esclaffa.

— Vous n’allez pas prétendre que ce n’est pas lui ?

— Non, évidemment, mais il a beaucoup vieilli. La dernière photographie de lui doit remonter à plus de vingt ans.

À nouveau il contempla la face de cire jaunâtre. Le général entendait-il leurs paroles ? Dormait-il ou faisait-il semblant ? On le décrivait comme un être rusé, sans scrupules, d’une diabolique habileté. Il avait été un des bras droit du grand Traître de Formose. Fang éprouvait une certain dégoût en regardant cette ruine humaine. Il aurait toute une journée à passer à ses côtés, jusqu’à ce que l’hélicoptère vienne le chercher.

Il détourna la tête.

— Vous êtes persuadé ?

— Oui. C’est bien ce chien.

Ce qui fit rire Marsch.

— Comment comptez-vous procéder ?

— Nous descendons le brancard et je vous donne l’argent.

L’Allemand sifflota.

— Doucement. Vous savez qu’il s’agit d’une opération un peu spéciale. Je veux avoir la certitude que chaque moitié de billet possède son répondant.

Malgré son impassibilité native, Fang ne put s’empêcher de sursauter.

— Dix mille billets ? C’est de la folie.

— Non, car ils sont classés par série. Ce sera assez rapide.

— Vous n’imaginez pas une duperie de notre part ?

— Pourquoi pas ? dit brutalement Marsch. Très facile de couper des billets en deux et de nous les donner comme étant le complément de ce que nous possédons. Vous pouvez économiser une partie de l’argent. Qui me dit que ces billets ont réellement leur complément ?

Fang voulut parler, mais il lui coupa la parole.

— Attendez. Durant la guerre il s’est produit bon nombre de tractations avec des moitiés de billets. Une fois l’accord conclu, on fournissait à l’autre partie les compléments. Mais bon nombre d’accords n’ont pas eu d’issue et vous devez disposer d’un certain stock de ces billets.

Il se frappa la poitrine.

— Personnellement j’ai été mêlé à de pareilles affaires. Vous comprenez ma méfiance ?

— Je ne peux quand même pas vous confier mes propres billets et attendre que vous ayez fini votre contrôle ?

— Voici ce que je vous propose. Nous relevons les chiffres et nous vous remettons nos propres moitiés. En échange vous nous donnez les vôtres.

Fang réfléchit quelques secondes puis s’inclina.

— Entendu.

— Pendant que vous allez chercher vos billets, nous relevons le numéro des séries. Il ne nous faudra pas une demi-heure.

Le Chinois se tourna une dernière fois vers le général. Ce dernier ouvrit les yeux et sa lèvre se retroussa légèrement sur ses dents gâtées. Tout son visage exprimait une ironie cinglante. Fang en tremblait de rage et Marsch le poussa vers la porte.

— Allez !

Puis il retira l’échelle et verrouilla la porte. Dans le poste de pilotage, Clifton était toujours sans connaissance dans son siège.

— Laissons-le là pour le moment.

Il vérifia les liens. La jeune fille les avait serrés moyennement et il tira dessus. Sara le regardait sombrement.

— Il faudrait le soigner. Je crains que votre coup n’ait été trop puissant.

Marsch haussa les épaules et tâta la blessure. Seule la peau avait éclaté sous le coup, mais l’os n’était pas atteint. Il alluma une cigarette et désigna la valise.

— Nous allons relever les numéros des moitiés de billets. Vous trouverez du papier et de quoi écrire dans ce compartiment-là. Je vais prendre les liasses une par une et vous citer le premier et le dernier numéro de la série. Je contrôlerai rapidement et nous passerons à une autre…

Pendant un quart d’heure ils travaillèrent sans autres paroles que les chiffres prononcés par Ludwig. À un certain moment la jeune femme releva les yeux et rencontra le regard flou de Clifton. Il sortait de son évanouissement et ne paraissait pas les apercevoir. Elle continua d’inscrire les numéros, suivant dans l’expression du pilote le retour de la lucidité.

Clifton poussa un soupir et Ludwig se retourna.

— Tu comptes ta fortune. Tu as livré le général ?

— Pas encore, mais ça va venir.

— Tu vois que j’avais raison.

Ludwig fronça les sourcils.

— Pourquoi ?

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