Georges-Jean Arnaud - Haut-vol

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« — Si nous attendons la nuit, nous sommes perdus. Les rebelles sont des spécialistes de la jungle. Ils ne nous laisseront aucune chance.
Maung soupira :
— Que proposez-vous ?
— De rejoindre la piste. La mitrailleuse couvrira notre départ. Nous foncerons vers la route. C’est notre seule chance. »

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— Tu t’es contenté de m’assommer. C’est que tu as besoin de moi pour sortir cet avion d’ici. Mais écoute-moi bien. Je ne me mettrai pas aux commandes si le général ne se trouve pas dans l’appareil.

Marsch resta impassible en apparence. Seule la jeune femme se rendit compte que son visage se contractait.

— Et tu sais que rien ne pourra m’y obliger.

Ludwig redressa la tête. Il souriait.

— Hé bien, j’essayerai moi-même. Si je casse du bois, tu seras parmi les victimes.

— Non, dit doucement Clifton. Tu n’oseras pas. Parce que tu te sais incapable de ça.

Marsch se leva, mais Sara posa une main sur son bras.

— Laissez. Il veut vous mettre en colère et nous n’avons pas de temps à perdre.

Ils continuèrent leur énumération et trouvèrent le compte exact, moins cinq mille dollars. Il manquait les moitiés des deux cents cinquante billets donnés à Slade par Sara. Marsch se leva.

— Venez avec moi. Il ne risque pas de se libérer.

Fang revenait une serviette en cuir à la main, suivi par deux hommes. Marsch ne descendit pas l’échelle tout de suite.

— Donnez, dit Fang.

— Vous d’abord.

Le Chinois secoua la tête.

— Vous. Vous avez aussi le général.

Marsch se décida et laissa tomber la mallette. Le lieutenant l’ouvrit et compulsa les liasses. Les deux hommes attendaient un peu plus loin et ne pouvaient voir l’argent.

Fang sourit :

— Chez vous, il manque cinq mille dollars.

Ludwig lui en donna la raison. Le Chinois réfléchit puis leva la serviette à bout de bras.

Marsch se baissa pour la prendre.

— La vérification sera plus rapide cette fois, dit-il.

Il referma la porte. Puis alla jeter un coup d’œil par l’un des hublots. Fang s’était éloigné de quelques pas en compagnie de ses deux hommes.

Alors que précédemment il avait examiné les billets avec sang-froid, il ne put cette fois maîtriser sa joie. Ainsi cette somme fantastique était véritablement à sa portée. Les premiers numéros concordaient parfaitement. Plus il poursuivait les examens, plus il était pris d’un tremblement fébrile. Quand ils en eurent fait les trois quarts, la jeune fille proposa d’en rester là mais il éprouvait une satisfaction intense à manipuler cet argent et il tint à aller jusqu’au bout.

— Parfait, dit-il avec effort. Nous pouvons appeler Fang.

Il ouvrit la porte.

— Que vos hommes montent avec vous, mais sans armes. Ils feraient mieux de les abandonner sur-le-champ pour éviter tout incident.

Deux revolvers furent jetés dans l’herbe et Marsch baissa l’échelle. Une fois en haut, Fang lui tendit la mallette et il la passa à Sara.

— Vérifiez si rien n’a été touché.

Les deux hommes entraient dans l’avion et le général les regardait avec défi.

C’est alors qu’éclata la fusillade.

CHAPITRE VII

La réaction de Fang fut inattendue. Il plongea sur l’Allemand et lui arracha son arme. Ludwig blêmit, croyant à un piège. Mais les deux hommes avaient sauté à terre en direction de leur revolver.

Fang se précipita à la porte.

— Les soldats birmans sont revenus.

Brusquement un fusil-mitrailleur tira par saccades et le lieutenant jura. Un homme traversa le terrain d’aviation en courant en zigzag vers eux. Soudain il s’écroula et ne bougea plus. Sara poussa un léger cri.

Mais les irréguliers s’organisaient rapidement. Ils pouvaient les voir se cacher derrière les buissons et rendre coup pour coup.

Fang se tourna vers Ludwig.

— Désolé, monsieur, mais notre tractation est pour le moment interrompue. Veuillez me rendre ma serviette.

Dans l’œil valide de l’Allemand passa un éclair de colère.

— Que voulez-vous faire ?

— Aider mes hommes. Je vous conseille de rester ici. Les Birmans ne vous feront aucun mal. Ils ont certainement pensé que vous étiez en difficulté et que les rebelles en avaient profité pour vous assaillir.

Ludwig essaya de plonger une main dans sa poche, mais le Chinois tira à quelques centimètres de lui.

— Je vous en prie. N’essayez pas d’employer la force.

Avec un sourire froid il ajouta :

— Je vous laisse le général. Croyez bien que je vais mettre tout en œuvre pour que ma mission ne soit pas un échec.

Il prit la serviette des mains de Sara et sauta à terre. Ludwig courut à la porte, mais la jeune femme le rattrapa.

— Non. Vous gâcherez toutes nos chances.

D’ailleurs Fang et ses hommes avaient disparu vers l’arrière du D.C. 3. Marsch jura effroyablement et claqua la porte. Le visage du général était serein. Ludwig lui cracha dessus.

— Vieux polichinelle !

La main mutilée essuya doucement la joue souillée. Ludwig se dirigea vers le fond de l’appareil et prit la dernière bouteille de whisky dans le placard. Il l’ouvrit, la colla à ses dents et but. Au-dehors les coups de feu s’espaçaient. Les deux adversaires devaient s’étudier. Il revint dans la carlingue. Sara n’y était plus. Il passa devant le général sans lui accorder un regard.

La jeune femme regardait au-dehors, à travers les vitres du poste de pilotage.

— Je suppose qu’ils veulent liquider les soldats birmans pour pouvoir emmener le général.

Marsch ne s’était pas posé cette question. Il ignorait comment Nangiang devait passer la frontière.

— Croyez-vous qu’ils vont porter le brancard à travers la jungle ? Le vieux n’y résisterait pas.

Par acquit de conscience, il vérifia les liens de Clifton. Celui-ci se laissait faire avec indifférence. Il récupérait lentement ses forces. Le départ n’était certainement pas pour l’immédiat. Ludwig aperçut la bouteille de whisky drogué et le gobelet. Il les emporta avec lui dans la carlingue. Il remplit le gobelet, l’approcha des lèvres du général tout en lui soulevant la tête.

— Buvez, ça vous fera du bien.

Nangiang serrait les dents. Il cala sa tête sur un de ses genoux et lui pinça violemment le nez. Le Chinois, à bout de souffle, ouvrit la bouche et il l’obligea à avaler tout le whisky drogué.

Tsin dormait toujours entre deux rangées de fauteuil. Il recommença la même opération. Le garde ouvrit des yeux flous et but parce que c’était de l’alcool. Il retomba ensuite dans son inconscience.

Ludwig jeta la bouteille dans le filet des bagages et alluma une cigarette. Il n’avait rien à craindre de ce côté-là. Pour plus de sûreté, il verrouilla la porte. Dans le poste Sara regardait toujours au-dehors.

— Ils ne tirent plus ?

— Je crois que les rebelles essayent de les encercler.

Clifton fixait les mains de Marsch.

— Je m’étonne que tu n’aies pas essayé de me faire boire de l’alcool drogué. C’est donc que tu as besoin de moi pour le décollage.

Marsch ne répondit pas. Il regarda sa montre. Onze heures.

— Voulez-vous préparer de quoi manger ? Il y a des conserves dans la soute et un petit réchaud à tablettes de méta.

La jeune femme obéit.

— Que se passe-t-il exactement ? demanda Clifton.

Marsch garda la bouche fermée.

— La négociation ne marche plus ?

— Ferme ça ou je te bâillonne.

— Donne-moi une cigarette et je me tais.

Marsch s’exécuta puis s’installa dans le siège du copilote. Des pensées maussades l’habitaient. Si Fang se faisait tuer et que la serviette soit perdue, tout cela n’aurait servi à rien. Il n’aurait plus que la ressource de fuir très loin pour échapper aux recherches. Que ferait-il du général, du garde et de Clifton ? Il pouvait toujours exiger une rançon des nationalistes de Formose. Mais ce serait certainement plus dangereux. Nangiang avait plus d’importance pour les gens de Pékin. Il pouvait leur donner des indications précieuses sur les maquis nationalistes. Tandis que ceux de Formose n’attendaient que de simples rapports sur la situation dans le Nord-Est de la Chine.

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