Georges-Jean Arnaud - Haut-vol

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« — Si nous attendons la nuit, nous sommes perdus. Les rebelles sont des spécialistes de la jungle. Ils ne nous laisseront aucune chance.
Maung soupira :
— Que proposez-vous ?
— De rejoindre la piste. La mitrailleuse couvrira notre départ. Nous foncerons vers la route. C’est notre seule chance. »

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Elle paraissait désespérée, soudain, et cette attitude inquiétait Marsch.

— Songez que si nous nous en sortons, nous aurons cent mille dollars chacun, dit-il durement.

Elle tourna les talons et rentra dans le poste. Il s’empara du revolver caché dans l’habitacle-radio. Mais il ne voulait pas rester seul dans la carlingue. Le général même endormi l’impressionnait. D’autre part il se méfiait de lui-même en présence de Clifton. Il le haïssait follement.

Dans la soute, il ouvrit la trappe d’homme et se laissa glisser sur le terrain. Rampant sous le fuselage, il s’approcha du train avant, progressa jusque sous le nez de l’appareil. Il distinguait la silhouette de l’homme au fusil-mitrailleur. Depuis quelques minutes il ne tirait plus. Mais il était vivant. Marsch surprenait les mouvements rapides de sa tête casquée tandis qu’il observait le terrain tout autour de lui.

Les rebelles avaient dû s’enfoncer dans la jungle, repoussant ses camarades devant eux. Le camion était toujours à la même place. Les deux armes automatiques couvraient une partie importante de l’aérodrome. Il était même étonnant que l’officier responsable n’ait envoyé personne pour discuter avec les occupants du D.C. 3.

L’Allemand apercevait distinctement le dos du fusil-mitrailleur. En se rapprochant d’une vingtaine de mètres, il pouvait l’atteindre à coup sûr avec le gros revolver de Tamoï. Fang pourrait envoyer deux hommes s’emparer du fusil-mitrailleur pour le braquer sur le camion.

C’était le meilleur plan pour bousculer les événements. Il était un peu plus de midi et les heures risquaient de passer sans événements nouveaux jusqu’à la nuit. À ce moment-là, la situation pourrait devenir dangereuse pour lui.

Plantant ses ongles dans la terre sèche, il fit avancer son corps par lentes tractions. Il ne voulait progresser qu’avec la plus grande prudence. Même s’il lui fallait une demi-heure pour parcourir les vingt mètres nécessaires. La condition essentielle était que le mitrailleur ne le remarque pas. Quant aux servants de la mitrailleuse, ils devaient scruter le mur de jungle qui les environnait.

Trois mètres plus loin, il s’arrêta. Il était sorti de l’ombre protectrice du D.C. 3. Il n’irait pas plus loin que les vingt mètres prévus. Au-delà, Sara et Clifton pourraient l’apercevoir et qui sait, l’Eurasienne l’empêcherait de mettre son projet à exécution.

Il était surpris de trouver la terre aussi sèche, l’herbe poussiéreuse comme les plantes d’un vieil herbier. Sans la protection des arbres et l’humus gras de la pourriture, le terrain devenait stérile. Mais la jungle grignotait chaque jour les abords de la piste et, dans quelques mois, aucun avion de l’importance d’un D.C. 3 ne pourrait plus atterrir.

Encore trois mètres et l’homme lui tournait toujours le dos. Marsch trouvait la situation pleine d’ironie. Le soldat n’attendait pas d’ennemis de ce côté. Il en était persuadé et ce serait sa perte. Entre le rebord du casque à l’américaine et le col de la chemise kaki, apparaissait une mince ruban de chair, celle de la nuque. C’était là que s’enfoncerait sa balle. Il lui faudrait viser soigneusement, ne tirer qu’à coup sûr. Seuls les hommes de la mitrailleuse pouvaient entendre le détonation, la localiser.

Oseraient-ils tirer dans cette direction au risque d’atteindre l’avion ? Il comptait sur cette hésitation pour revenir se mettre à l’abri.

Il lui restait une dizaine de mètres à parcourir. Il souhaita que l’homme au fusil-mitrailleur se mît à tirer. Il pourrait alors se rapprocher plus rapidement. De plus, l’interruption nette des rafales indiquerait à Fang qu’il s’était produit un fait inattendu.

Dans le poste de pilotage, l’homme et la femme restaient silencieux. De temps en temps Sara glissait une cigarette allumée entre les lèvres de Clifton qui la remerciait d’un signe. Le soleil transformait l’endroit en étuve et la jeune femme avait ouvert une des vitres à glissière. Le pilote s’étonnait de l’absence de Marsch mais ne s’en plaignait pas. L’Allemand devait être inquiet. Tant que les rebelles et les soldats resteraient dans l’expectative, il ne pourrait récupérer les moitiés de billets. Le temps s’écoulait perfidement, travaillant contre lui. Il y aurait bientôt deux heures qu’ils s’étaient posés sur le petit terrain. Ils auraient pu se trouver à cinq cents kilomètres au sud, dans la direction de Bangkok. Il songea aux envoyés chinois de Formose avec un léger sourire. Les petits hommes à allure empesée perdraient progressivement de leur calme quand l’heure d’arrivée serait dépassée. Discrètement ils exigeraient des recherches, mais en vain.

Sara fermait les yeux. Brusquement le décor au milieu duquel ils étaient piqués lui paraissait insupportable. Ce mur de verdure qui les environnait de sa menace végétale devenait une obsession. Et ils étaient prisonniers de ce vieil appareil rouillé, en instance de mort. Des hommes se battaient pour eux, les uns et les autres ignorant l’enjeu du sang versé. Seul Fang, parmi les rebelles, connaissait l’existence du général. Les autres ? De vagues certitudes, assurément.

Elle porta la main à sa gorge, essaya de chasser cette sensation d’étouffement. Sans la présence de Clifton, tout aurait été plus facile. S’il avait été un homme du type de Marsch par exemple. Mais il avait dit non, et ce non tissait une toile d’angoisses et de questions. On ne pouvait plus y échapper. Ludwig Marsch essayait d’en sortir par la menace, l’injure ou le meurtre. Sara avait l’impression désagréable de se laisser engluer. Elle aurait voulu résister, répondre par la violence. À la mort de sa mère, elle s’était juré d’adopter une attitude d’indifférence. La volonté de Clifton était plus forte. Après avoir essayé de le dissuader, elle avait peur de céder à l’attrait séducteur de sa position.

Clifton tressaillit quand une série de coups de feu furent tirés au-delà du mur de la jungle. Un des deux groupes avait dû tenter un coup de main.

Ils ne surent jamais que l’officier commandant le détachement de soldats venait d’être blessé à mort. Une balle dum-dum dans le ventre, il fouillait de ses ongles dans la pourriture de la jungle. Cette instabilité du sol fut son désespoir avant de mourir. Il ne pouvait se raccrocher nulle part. Il était emporté ailleurs avec une rapidité déconcertante. Sa dernière pensée fut pour Maung, le fonctionnaire du gouvernement. Il ne lui pardonnerait pas d’être intervenu contre les rebelles.

Maung apprit la mort de l’officier dix minutes plus tard. Un soldat surgit des fourrés devant le camion et murmura la nouvelle. Le fonctionnaire se trouvait derrière les servants de la mitrailleuse. À quelques mètres de là, c’était la clairière du terrain d’aviation et elle le tentait. Là, le sol était ferme, sec.

La mort de l’officier le laissa éperdu. Les trois soldats le regardaient maintenant avec des yeux différents. Il ne comprit pourquoi qu’au bout d’une minute. C’était lui le chef du détachement.

— Vos camarades ? demanda-t-il à l’homme debout à côté du G.M.C.

— Ils tiennent les rebelles.

Dans le terrain, le mitrailleur était toujours à son poste.

— Les rebelles tiennent la lisière ?

— Oui. Ils ne veulent pas en sortir. Le terrain doit être important pour eux. J’ai l’habitude de les combattre, et d’ordinaire ils préfèrent s’enfoncer dans la jungle pour vous tendre une embuscade plus loin.

Maung eut un regard pour l’avion. Était-ce sa cargaison qui tentait les partisans ? Même avec ses jumelles, il n’avait pu identifier le nom de la compagnie aérienne. Peut-être venait-il de Mogok, la ville des rubis.

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