Georges-Jean Arnaud - Haut-vol

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« — Si nous attendons la nuit, nous sommes perdus. Les rebelles sont des spécialistes de la jungle. Ils ne nous laisseront aucune chance.
Maung soupira :
— Que proposez-vous ?
— De rejoindre la piste. La mitrailleuse couvrira notre départ. Nous foncerons vers la route. C’est notre seule chance. »

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Son briquet claqua et il ne s’aperçut de la flamme que lorsqu’elle lui chauffa les doigts.

— C’est bon, fit-il.

Il s’approcha de l’habitacle-radio et ouvrit la porte étroite.

— Tu as entendu ?

Clifton, assis sur son tabouret, l’examinait d’un air étonné.

— Je vais te délivrer, dit Marsch.

— Inutile de faire des discours.

Les courroies de cuir tombèrent sur le sol et Clifton se redressa avec une grimace. Il massa longuement ses poignets, puis ses chevilles, avant de faire un pas.

— Il reste quelque chose à bouffer ?

— J’y vais, dit Sara.

— Donne-moi une cigarette en attendant.

Tout en l’allumant, Philip épia son ancien compagnon. Le visage de Marsch était tiré, désabusé. Son œil même avait perdu son éclat virulent, Clifton se laissa tomber sur le tabouret pour fumer sa cigarette.

Sara arriva avec un plateau garni. Il y avait du fromage en boîte et des biscottes. Une boîte de bière ouverte. Clifton but longuement, puis commença à manger. De temps en temps il jetait un coup d’œil inquisiteur à ses deux compagnons.

— Nous ne pourrons pas décoller avant la nuit, dit-il.

Sara étouffa un cri de stupeur tandis que Marsch éclatait de rire.

— C’est la peur de la nuit qui m’a pourtant décidé à te délivrer ! dit-il d’un ton âpre.

— Je sais. Mais inutile de tenter le diable. Si un hélicoptère doit venir chercher le général, ils seront obligés d’allumer des feux. Nous attendrons donc. Mais il faudra faire un travail assez dur, renforcer le train avant. Ça ajoutera un peu de poids, mais c’est indispensable. D’ailleurs nous pouvons nous alléger en balançant certains trucs. Avant la nuit il faut aller couper quelques bambous. Je veux du souple et du résistant. Il faut aussi tailler des cales en bois.

— Mais si les rebelles nous attaquent ?

— Nous veillerons. Il faut installer le phare au-dessus de la porte.

Marsch partit chercher les bambous tandis que Clifton inspectait le terrain depuis l’intérieur. Ils avaient décidé de dissimuler sa libération. Il se rendit ensuite au poste de pilotage, examina les billets de banque.

Sara continuait sa besogne, mais ses mains tremblaient.

— Je vous dois ma libération, dit Philip sans aucune ironie. Merci beaucoup.

Son visage se leva vers lui.

— Dites merci à ma peur.

— Je ne me fais pas d’illusions, dit-il sèchement. Il prit les jumelles et examina le groupe de Fang et des Karen.

— Les rebelles sont partis ?

— Marsch suppose qu’ils sont en train de nous encercler.

Clifton fit la moue.

— Peu probable. Mais ce Fang doit avoir l’esprit tortueux.

Il apercevait le brancard du général, mais le visage de Nangiang était flou. Il faisait déjà très sombre et la nuit allait être complète dans moins d’une demi-heure.

— Si l’hélicoptère vient cette nuit, ils ne vont pas tarder à apporter des brassées de bois.

— Sinon ?

— Notre départ sera remis à demain matin.

Une liasse de billets tomba des genoux de la jeune femme, mais elle ne se baissa pas pour les ramasser.

— La nuit sera terrible.

— Ce n’est pas moi qui ai voulu me poser sur ce fichu terrain. Sans lumière, impossible de décoller.

Marsch apparut, alors qu’on n’y voyait plus à cent pas.

— Les bambous sont en bas.

— J’y vais, dit Philip. Cherche toutes les cordes disponibles dans l’appareil.

— Mais, dit Marsch, tu ne pourras pas rentrer le train.

— Non.

— Et la cime des grands arbres ?

Clifton sourit.

— C’est un risque à courir. Si j’ai bien compris, le camion des soldats a brûlé ? Il faudrait trouver quelques planches là-bas, de quoi confectionner des cales solides. Comprends-tu ce que je veux faire ? Lancer les moteurs jusqu’à la limite de résistance. Mais il faut que le train tienne le coup.

— Mais les cales ? Comment les enlèveras-tu.

— Au moment précis, il faut les faire sauter. Tu t’en chargeras.

Marsch prit un air soupçonneux.

— Comment ?

— On les perce et on les attache avec une corde qui les relie l’une à l’autre. Une corde très tendue. Il suffit de nouer une autre ficelle au milieu de cette corde et de tirer fortement. Le plus dangereux est de se cramponner solidement. Il faut aussi coordonner l’enlèvement des cales avec le déblocage des roues. En comptant à forte voix, on doit y arriver.

Marsch quitta l’appareil. Clifton sauta à terre et commença de renforcer chaque train d’atterrissage. Cinq minutés plus tard, Sara vint le rejoindre.

— J’ai l’impression qu’il y a de l’agitation du côté de Fang. Ils viennent d’allumer un feu.

L’Américain se redressa. Il aperçut plusieurs silhouettes devant un feu qui prenait de plus en plus d’importance. Puis des hommes s’enfoncèrent dans la nuit, traversant le terrain.

— Vous avez votre arme ?

Sans un mot elle la lui tendit. Crispés ils essayèrent de surprendre les bruits de la nuit. La jungle ne s’était pas encore éveillée à la vie nocturne. Dans une heure environ, quand la nuit serait plus épaisse, le vacarme deviendrait infernal.

— Écoutez.

Un bruit de pas, puis une lumière vive. Ce n’était que Marsch revenant du camion détruit. Il ramenait des planches à moitié calcinées. Il sursauta en les découvrant.

— Que se passe-t-il ?

— C’est Fang qui pourrait nous le dire.

Ludwig scruta la nuit.

— Des hommes ont traversé le terrain.

Mais ils eurent bientôt la réponse à leurs questions anxieuses. Un feu s’éleva sur leur gauche, puis un autre complètement au fond du terrain.

— Tu crois que l’hélicoptère va venir immédiatement ?

— Fang a déjà menti sur l’heure. Je ne pense pas que ce soit pour tout de suite.

Il poursuivit son travail tandis que Marsch confectionnait les cales. Successivement plusieurs feux délimitèrent le terrain.

— Bien extraordinaire pour un simple hélicoptère ! grommela l’Allemand.

— Peut-être pas. Il faut que les feux soient visibles de loin, l’appareil volera certainement à haute altitude.

— Tu comptes t’envoler dans combien de temps ?

Clifton ne répondit pas. Le terrain était maintenant parfaitement éclairé, et délimité par une dizaine de feux. Ceux du fond éclairaient la verticale des grands arbres.

— Il y a une faille sur la gauche ?

— Oui. J’avais amorcé un virage à grand rayon pour passer juste dedans. C’est certainement le plan.

— Le terrain est bosselé. Plat, ce serait gagné. Donne-moi une cigarette.

Ils la fumèrent en silence, puis Clifton reprit son travail. Il pensait à la tête des mécanos si jamais il pouvait aller jusqu’à Bangkok.

Sara revint brusquement.

— Tsin est réveillé et fait tous ses efforts pour se délier.

Marsch répondit sans regarder Clifton.

— J’y vais.

— Doucement, dit Clifton. Attache-le plus solidement, mais c’est tout.

L’Allemand ne répondit pas et escalada l’échelle. La jeune femme était restée à côté de lui. Il éprouva le désir de la vexer.

— Vous avez terminé le raccommodage de ces billets ?

Elle encaissa sans répondre. Clifton sortit un mouchoir de sa poche et étancha la sueur qui ruisselait sur son front et sa poitrine.

— D’un sauveur tel que moi, vous êtes prête à accepter n’importe quelle vexation, n’est-ce pas ? Ce que fait la trouille sur le tempérament des gens, c’est incroyable. Un jour j’écrirai mes mémoires.

— Vous m’en voulez beaucoup, n’est-ce pas ?

— Même pas ! En quelques heures j’ai découvert beaucoup de choses. Je me suis découvert, si vous pouvez comprendre. Et c’est une curieuse expérience.

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