Georges-Jean Arnaud - Haut-vol

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« — Si nous attendons la nuit, nous sommes perdus. Les rebelles sont des spécialistes de la jungle. Ils ne nous laisseront aucune chance.
Maung soupira :
— Que proposez-vous ?
— De rejoindre la piste. La mitrailleuse couvrira notre départ. Nous foncerons vers la route. C’est notre seule chance. »

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Marsch, debout à l’entrée de la carlingue, put voir les flammes s’élever au-dessus de la forêt. Sara le rejoignit.

— Il a réussi ?

— Ne nous emballons pas. Il reste encore beaucoup à faire.

Passant dans le poste, il mit les moteurs en route. Sara resta à la même place. Soudain elle entendit les détonations des balles explosant dans le feu. Elle tressaillit et son cœur battit plus vite.

— On a tiré ?

L’Allemand arriva précipitamment.

— Dans le village.

— Regardez les hommes.

Tous abandonnaient leur feu, couraient vers le lieu de l’incendie.

— Fang doit faire une drôle de gueule ! ricana Ludwig.

— Il va être aussi sur ses gardes.

Marsch jeta un regard aux feux. Bien alimentés, ils brûleraient sans faiblir pendant plusieurs minutes.

Fang avait son revolver à la main et attendait. Tous les hommes avaient abandonné le terrain, pour courir éteindre l’incendie qui menaçait leurs femmes et leurs enfants. Il n’aimait guère cet événement imprévu. À la fin de l’après-midi, il avait renvoyé les rebelles chez eux. Il avait pensé qu’il valait mieux les éloigner avant l’arrivée de l’hélicoptère.

Le général était réveillé depuis plusieurs heures, depuis son transfert. Il avait refusé toute nourriture, et même la boisson. Son regard rusé s’attardait souvent sur le visage du jeune lieutenant, et ce dernier le supportait mal. Il avait la certitude que le vieillard se moquait éperdument de lui. Pourtant il était son prisonnier, et avait tout à craindre de sa nouvelle situation.

Fang jeta un coup d’œil autour de lui. Les moteurs de l’avion tournaient à nouveau, mais il ne pensait pas que c’était inquiétant. Cela faisait la troisième ou quatrième fois que le pilote faisait des essais. Il devait être mortifié d’avoir raté son décollage. Le Chinois pensait qu’il allait attendre le lever du jour pour en tenter un autre.

Soudain il entendit les détonations et son visage se glaça. Étaient-ce des soldats qui venaient attaquer le village ? Le camion détruit avait une installation radio. Ceux qui étaient morts avaient peut-être alerté les leurs avant de succomber. Le Chinois jeta des regards désespérés autour de lui. Si ces agresseurs venaient jusque-là, ils découvriraient le général.

Nangiang avait maintenant un sourire sur ses lèvres parcheminées. Fang se pencha vers lui.

— Tu crois qu’on vient te délivrer peut-être ? cria-t-il avec rage.

Il agita son revolver sous le nez du vieux.

— Avant qu’ils ne parviennent ici, je t’aurai réglé ton compte, chien puant !

Le général souriait toujours. Fang s’éloigna un peu. La tentation de faire sauter cette tête fripée devenait trop forte.

De sa cachette, Clifton aurait pu l’abattre d’une balle. Il y répugnait. Il se ramassa, prêt à bondir comme un fauve. Fang s’approcha du sentier pour essayer de deviner ce qui se passait au village. Il n’entendait plus de détonations, ce qui l’étonnait.

L’Américain déboula d’un buisson. Le Chinois voulut le viser, mais l’homme lui tordait le poignet. En un éclair, Fang comprit que son agresseur était le pilote gardé prisonnier par l’Allemand. Il se cassa en deux et cogna de la tête dans son estomac. Clifton, bousculé, perdit l’équilibre. Fang lança son pied en direction de son bas-ventre. L’Américain se laissa tomber en avant, les deux mains crispées sur la cheville fine du Chinois. Mais ce dernier était d’une grande souplesse. Il pivota et rua sèchement. Clifton, à plat-ventre, reçut le soulier de Fang en pleine figure. Il vit trente-six chandelles et perdit quelques précieuses secondes à récupérer. Le Chinois, debout, cogna une seconde fois. Clifton sentit sa bouche éclater et ses dents s’entrechoquèrent. Fou furieux, il se dressa et fonça sur le Chinois. Ce dernier essaya de feinter et de lui faire un croc-en-jambe, mais le pilote était rompu à toutes sortes de bagarres. Il empoigna le Chinois par les revers de sa chemise, l’attira à lui en présentant son crâne. Fang gémit de douleur, le nez écrasé. Clifton recommença une seconde fois, puis fit basculer le petit homme, le frappant sèchement dans la nuque. Fang tomba lourdement, la face contre terre, et ne bougea plus. Sa respiration était sifflante à cause de ses narines obstruées.

Le général Nangiang avait suivi le combat avec passion. Dans le nouveau venu, il avait reconnu le pilote qui lui avait rendu visite au poste militaire de Palawbum. Tout de suite il avait eu confiance en cet homme, et compris qu’il n’était pour rien dans les événements qui s’étaient succédé jusqu’à ce qu’il soit remis à Fang.

— Je vais vous emporter sans le brancard, dit Clifton.

Nangiang souriait.

— Tue-le. Comme un serpent, il va mordre à nouveau.

L’Américain jeta un coup d’œil à Fang. Le Chinois ne bougeait plus. Il en avait pour de longues minutes à reprendre conscience de la réalité.

— Non, il est à terre.

— Tu as tort. Il faut tuer pour être certain de vivre.

Clifton le prit entre ses bras.

— Ce sera dur, général. Comment vous sentez-vous ?

— Comme un homme très vieux. Mais souviens-toi de ce que je t’ai dit. Tu aurais dû achever ce chien.

L’Américain marchait en direction de l’avion. Il était épuisé. Le général n’était pas très lourd, mais sa marche dans la jungle et sa bagarre avec Fang avaient été pénibles. L’appareil se trouvait encore à trois cents mètres.

— Tu as tué ton compagnon ?

— Non, dit Clifton les dents serrées.

Nangiang le regardait avec étonnement.

— Il y a longtemps que tu vis en Asie ?

— J’y ai passé la moitié de ma vie.

— C’est incroyable. Comment as-tu pu vivre chez nous sans jamais tuer ?

— Ça m’est arrivé autrefois. Mais je n’en tire aucune gloire.

Le général ferma les yeux.

— Ce n’est pas toujours une question de gloire, murmura-t-il.

Clifton n’éprouvait pas la grande satisfaction qu’il espérait à porter le corps du général dans ses bras. Il se demandait même si ce qu’il avait fait pouvait avoir quelque valeur.

Marsch vint à sa rencontre.

— Tu as réussi, dit-il d’une voix neutre.

Il l’aida à porter le général, puis à le hisser dans le fuselage. Sara avait installé une sorte de couchette et ils étendirent le général dessus. Les moteurs tournaient parfaitement rond. Les feux éclairaient encore le terrain de façon suffisante.

— J’ai pensé, dit Marsch… Ta voix ne couvrira pas le bruit des moteurs… Il faut te servir du feu de position de l’aile gauche. Au troisième clignotement, je tire sur la corde.

— D’accord !

Marsch se cramponna d’une main à l’un des fauteuils voisins, et entortilla la corde autour de son poignet. Le régime des moulins monta lentement. Clifton ne brusquait pas la mécanique.

Quand Fang revint à lui, ce fut le grondement des moteurs qu’il entendit en premier. Le brancard du général était vide. Fou de haine il chercha autour de lui, mit la main sur son revolver et se dirigea vers le D.C. 3. Il marchait difficilement en serrant les dents.

Les habitants du village crièrent derrière lui. Le feu des greniers avait pu être maîtrisé et certains revenaient au terrain, alertés par le grondement des moteurs. Fang leur expliqua ce qui venait de se passer, et les Karens comprirent que les Blancs avaient essayé d’incendier leur village. Ils s’avancèrent en ligne en travers du terrain.

Clifton les aperçut au travers du pare-brise et jura.

— Les imbéciles vont se faire décapiter.

Sara regardait, elle aussi. Elle était très pâle.

— Nous ne pourrons pas décoller.

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