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Stanislas Petrosky: L'amante d'Étretat

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Stanislas Petrosky L'amante d'Étretat

L'amante d'Étretat: краткое содержание, описание и аннотация

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Isabelle et Frédéric vivent une des plus belles histoires d amour qui soit, passionnée et fusionnelle. Mais un jour où Frédéric part s'adonner à sa passion, la planche à voile, il disparaît corps et bien en mer. Isabelle va doucement mais sûrement sombrer dans la folie sans l'homme qu'elle aime. Stanislas Petrosky nous entraîne dans les méandres de la dépression. Jusqu'où le manque de l'être aimé peut-il mener ? Mais l'auteur venant du monde du polar, il se pourrait que L'Amante d Étretat ne soit pas qu'une simple histoire d amour tragique. Après avoir vainement essayé de faire croire à ses lecteurs qu'il était un réfugié arménien, Stanislas Petrosky a décidé de tomber le masque mortuaire. Si Petrosky n'est toujours pas son vrai nom, on sait désormais que l'individu qui se cache derrière ce pseudonyme est bien français et vit en Normandie.

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Isabelle tint à le rencontrer pour le remercier. Il voulut bien la recevoir entre deux rendez-vous. Son look n’avait rien à voir avec celui de son père. Frédéric Dargelin était vêtu d’un pantalon de toile noir, d’un tee-shirt blanc et d’une veste noire. Elle lui dit tout le bien qu’elle pensait de son travail, il la remercia et lui souhaita bon courage en lui souriant, un vrai sourire, pas un de ces sourires de compassion forcée comme ceux que son père distribuait.

Une semaine après la cérémonie, Isabelle retourna aux pompes funèbres pour régler les frais inhérents à l’enterrement de sa mère. Frédéric était au bureau, elle demanda à le voir pour avoir des explications au sujet du travail qu’il avait fait sur sa mère. Il lui répondit gentiment, sans entrer dans les détails. Ce fut ce jour-là que l’idée de devenir elle-même thanatopractrice s’ancra en elle sans qu’elle s’en rende vraiment compte.

Elle avait déjà repris les cours à la fac pour passer son diplôme de comptabilité, depuis plusieurs semaines. Mais maintenant, ses études lui paraissaient absurdes, elle n’avait plus qu’une idée en tête : aider à son tour les gens dans le deuil en préparant les corps des personnes qu’ils avaient chéries. Elle pensait qu’elle serait très certainement plus utile dans cette profession qu’à faire des bilans financiers pour des sociétés, la thanatopraxie semblait plus enrichissante. Sa vocation venait de naître.

3

Isabelle arrêta la fac juste avant la fin de l’année scolaire, elle n’arrivait plus à suivre, ne ressentant vraiment plus de motivation. Elle reprit contact avec Frédéric et lui expliqua qu’elle voulait devenir thanatopractrice. Il lui dit que la prochaine session de formation ne débutait qu’en septembre, mais il accepta de la prendre en stage de découverte jusque-là, afin de voir si ce métier était vraiment fait pour elle. Isabelle jouait les dures, mais elle ressentait malgré tout une légère appréhension. À part ses grands- parents et sa mère, elle n’avait jamais vu de cadavres et encore, eux avaient été préparés auparavant. Quant à son géniteur, elle n’avait pas voulu le voir, et de toute façon, une fois passé sous une locomotive…

Mais tout se passa pour le mieux, ses craintes s’envolèrent rapidement. Elle regarda Frédéric œuvrer, elle l’aida, et plus elle voyait de défunts avant et après les soins de conservation, plus elle se disait que c’était vraiment ce qu’elle voulait faire. Un qui ne pensait pas la même chose, c’était le père Dargelin et il le montra clairement. Il craignait que, diplôme en poche, elle ne vienne le concurrencer. Et puis une femme n’était pas faite pour ce métier, elle n’avait pas la force physique requise. Pour lui, une femme devait rester au secrétariat, ou mieux encore : chez elle à s’occuper des enfants. Frédéric dit à Isabelle de ne pas écouter son père, que c’était lui et lui seul qui décidait de prendre une stagiaire ou non.

Le grand jour arriva enfin, il l’inscrivit dans une école de formation au diplôme national de thanatopracteur. Un grand ami de Frédéric, Michel Guénanten, dirigeait de main de maître une des plus grandes écoles de formation à ce métier, l’AFITT. En septembre, elle allait donc devoir quitter quelque temps son Havre natal pour se rendre en région parisienne, à Draveil.

Les deux jeunes gens s’entendaient bien, Frédéric était très pédagogue, très gentil. Il lui dévoilait tous les secrets de son métier, lui parlait de sa passion pour la planche à voile. Isabelle, quant à elle, lui parlait de sa mère, de l’enfer qu’elle avait vécu avec celui qui l’avait enfantée. Ils étaient bons amis, jusqu’à ce matin d’août où il était passé la prendre pour aller travailler…

Elle le rejoignit dans la voiture. Ils n’échangèrent pas un mot, même pour se dire bonjour. Dès qu’elle fut assise, Isabelle perçut une tension inhabituelle chez son compagnon de route. Son cœur se mit à battre très fort. Frédéric fixait la rue devant lui. C’est alors qu’il posa la main sur celle d’Isabelle et détourna la tête pour la regarder dans les yeux. Elle le fixa d’un air éperdu. Puis, toujours sans un mot, leurs bouches se rapprochèrent pour enfin se rencontrer dans un baiser passionné, leurs langues se mêlèrent dans une danse sensuelle, elle lui mordilla les lèvres, il couvrit son visage de baisers rapides, revenant sans cesse à la bouche pulpeuse de la jeune fille. Puis il démarra, il roula un peu, gara la voiture dans un chemin, à l’abri des regards indiscrets. Ils parlèrent longuement, ils s’embrassèrent de nouveau, se caressèrent d’abord doucement puis plus brutalement.

Dès que l’un commençait à parler, l’autre était capable de finir sa phrase, les mêmes envies aux mêmes moments, une véritable osmose. Isabelle n’avait jamais connu cela, elle était simplement bien et heureuse. Elle n’avait pratiquement jamais connu d’hommes, elle en avait peur, c’était comme une phobie, une répulsion. La hantise de tomber sur un fumier comme celui qui avait fait vivre un calvaire à sa mère, qui se disait être son père, ne la quittait pas. Mais dès les premiers instants, dès qu’elle sut qu’elle aimait Frédéric, tous les doutes s’effacèrent, elle avait une confiance absolue en lui. Elle savait qu’il était l’homme de sa vie. Ils envisagèrent le mariage, la vie commune.

Quand Frédéric commença à en parler à son père, ce fut autre chose. Celui-ci ne voyait pas cette aventure du même œil. Déjà comme stagiaire il n’appréciait pas du tout Isabelle, mais alors comme belle-fille, l’idée l’enchanta encore moins. Elle, une fille de simple ouvrier d’usine, de surcroît alcoolique chronique sans un sou, ne pouvait entrer dans la dynastie. Car Benjamin Dargelin et son épouse Nicole, qui se considéraient comme des bourgeois nantis et respectables, ne voulaient pas d’une bru de basse classe, ils envisageaient un autre style d’union pour Frédéric, leur fils unique, le successeur. Les parents ne le déshéritèrent pas, ils ne le bannirent pas non plus, ils le nommèrent même directeur adjoint de la société de pompes funèbres, mais Isabelle, sa femme, ils ne l’accepteraient jamais.

Lorsque Frédéric leur fit comprendre que nul ne pourrait empêcher son mariage, que lui et Isabelle se battraient contre vents et marées, quitte à partir de l’entreprise, le patriarche céda, à une seule et unique condition : un contrat de mariage avec une clause de séparation de biens. Il espérait que leur union mal assortie ne tienne pas et il voulait préserver son fils en cas de divorce. Frédéric accepta ce caprice puisqu’à ses yeux, la désunion était inenvisageable. Il était sûr d’aimer Isabelle toute sa vie. Quant à Isabelle, elle se moquait comme de l’an quarante de leur entreprise, de leur fric, ce n’était pas ça qu’elle voulait, elle ne serait que salariée, cela lui allait très bien. Mais du coup, son avis négatif sur ses beaux-parents se renforça : comment pouvaient-ils entendre leur fils envisager de se marier et déjà lui parler de son divorce ?

De son côté, la mère ne disait rien, mais elle laissa paraître qu’elle voyait, elle aussi, leur mariage d’un mauvais œil. Elle imposa un mariage dans l’intimité, une célébration en comité restreint.

Ils furent donc peu nombreux au repas qui suivit la cérémonie. Étaient présents monsieur et madame Dargelin, Stéphanie, la meilleure amie d’Isabelle, et Luc, le meilleur copain de Frédéric, leurs témoins. On ne pouvait pas dire que ce fut l’un des plus grands souvenirs de la vie d’Isabelle, mais le mariage avait eu lieu, c’était le principal, ils étaient enfin unis pour le meilleur comme pour le pire.

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