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Stanislas Lem: L'invincible

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Stanislas Lem L'invincible

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L’ , croiseur interstellaire de seconde classe, est envoyé sur Régis III, dans la constellation de la Lyre. Sa mission consiste à enquêter sur la disparition du , vaisseau-frère, avec qui tout contact a été subitement rompu alors qu’il était positionné sur la planète. Mais une fois sur place, l’équipage de l’ découvre le navire abandonné gisant sur la planète désertique, son équipage mort. Dans les profondeurs de ce désert sans vie, une autre forme d’organismes y a prospéré, anéantissant toute forme de vie organique à la surface de la planète. Entre conjectures scientifiques et attaques d’ennemis invisibles, le commandant de l’ et son second devront surmonter leur animosité, s’ils veulent triompher de Régis III. Roman assez court du maître polonais de la Science-Fiction, l’ est un ouvrage de planet-opéra fidèle aux thèmes de Lem : une planète mystérieuse, des habitants qui échappent à la compréhension humaine, une communication impossible avec eux, et des tensions à huis-clos entre les principaux protagonistes, qui sont aussi l’un pour l’autre de parfaits inconnus. Comme dans , la science triomphante de l’Homme est mise à défaut par une planète isolée, mystérieuse.

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Stanislas Lem

L’Invincible

Traduit du polonais

par Guy Posner

Robert Laffont, 1972.

CHAPITRE PREMIER

LA PLUIE NOIRE

L’Invincible, croiseur de seconde classe, la plus grande unité dont disposait la Base installée dans la constellation de la Lyre, suivait une trajectoire photonique à l’extrême bord de la constellation. Les quatre-vingt-trois hommes de l’équipage dormaient dans l’hibernateur en tunnel du pont central. Comme la traversée était relativement courte, au lieu d’une hibernation complète, on avait eu recours à un sommeil renforcé où la température du corps ne tombait pas en dessous de dix degrés. Dans le poste de pilotage, seuls les appareils automatiques travaillaient. Dans leur champ de vision, sur le réticule du viseur, s’étalait le disque du soleil, guère plus chaud qu’une simple naine rouge. Lorsque sa circonférence occupa la moitié de la largeur de l’écran, la réaction annihilatrice de matière fut arrêtée. Pendant quelque temps, un silence de mort régna dans tout le vaisseau. Les climatiseurs et les machines à calculer travaillaient sans bruit. La vibration si ténue qui accompagnait l’émission du faisceau lumineux s’était tue ; la colonne de lumière, auparavant, partait de la poupe et, comme une épée de longueur infinie plongée dans les ténèbres, propulsait le vaisseau par réaction. L’Invincible continuait à avancer à la même vitesse, proche de celle de la lumière, inerte, sourd et apparemment vide.

Puis des petites lumières commencèrent à se renvoyer des clignotements de pupitres en pupitres inondés de la roseur du lointain soleil qui apparaissait sur l’écran central. Les bandes magnétiques se mirent en mouvement. Les programmes se glissaient lentement à l’intérieur d’un appareil, puis d’un autre et d’un autre encore, les commutateurs faisaient jaillir des étincelles et le courant arrivait dans les circuits avec un bourdonnement que nul n’entendait. Les moteurs électriques, venant à bout de la résistance des huiles de graissage depuis longtemps figées, se mettaient en marche et passaient à un gémissement aigu. Les barres mates de cadmium émergeaient des réacteurs auxiliaires, les pompes magnétiques faisaient pénétrer la solution de soude liquide dans le serpentin du refroidisseur. Un frémissement parcourut les tôles des niveaux inférieurs, tandis que de faibles craquements naissaient à l’intérieur des cloisons, comme si des troupeaux entiers d’animalcules y prenaient leurs ébats et frappaient le métal de leurs ongles. C’était le signe que les vérificateurs mobiles autoréparateurs avaient déjà pris leur départ pour un périple de plusieurs kilomètres, afin de contrôler chaque joint de poutrelle, l’étanchéité de la coque, l’intégrité des assemblages métalliques. Le vaisseau tout entier s’emplissait de murmures, de mouvement, s’éveillait et, seul, son équipage dormait encore.

À son tour, un automate qui avait absorbé sa bande programmée envoya des signaux au poste de commande de l’hibernateur. À l’afflux d’air froid, un gaz d’éveil fut mêlé. Entre les rangées de couchettes, un vent chaud se mit à souffler, envoyé par les bouches d’air disposées dans le plancher. Pourtant, longtemps encore, les hommes semblèrent ne pas vouloir s’éveiller. Certains agitaient les bras au hasard ; le vide de leur sommeil glacé était à présent empli de délires et de cauchemars. Enfin quelqu’un, le premier, ouvrit les yeux. Le vaisseau était prêt : depuis quelques minutes, ce qui avait été l’obscurité des longs corridors, des cages d’ascenseurs, des cabines, du poste de pilotage, des sas pressurisés, avait été dissipé par l’éclat blanc du jour artificiel. Et tandis que l’hibernateur s’emplissait de la rumeur des soupirs humains et des gémissements à demi conscients, le navire — semblant, dans son impatience, n’avoir pu attendre le réveil de l’équipage — amorçait la manœuvre préliminaire de freinage. Sur l’écran central, apparurent les traînées de feu de la proue. L’inertie apparente du vaisseau lancé à une vitesse proche de celle de la lumière fut troublée par une secousse. Les 18 000 tonnes de L’Invincible, accrues par l’énorme vitesse, étaient comme comprimées par une force puissante appliquée aux rétros-fusées de proue. Dans les chambres cartographiques, les cartes roulées frémirent sur leur bâton. Ici et là, des objets qui n’avaient pas été assez étroitement fixés bougeaient comme s’ils revenaient à la vie ; dans les cambuses, la vaisselle, en se heurtant, cliquetait. Les dossiers des fauteuils de mousse, vides, s’inclinèrent, les courroies et les câbles muraux des ponts commencèrent à osciller. Les sons mêlés du verre, des tôles, des plastiques passèrent comme une vague à travers tout le vaisseau, de la proue à la poupe. On entendait déjà un bourdonnement de voix en provenance de l’hibernateur ; les hommes revenaient à l’état de veille, au sortir d’un néant où ils avaient été plongés pendant sept mois.

Le vaisseau perdait de sa vitesse. Sur les écrans, la planète recouvrit les étoiles, enveloppée de la laine rousse des nuages. Le miroir convexe de l’océan où se reflétait le soleil approchait de plus en plus lentement. Dans le champ de vision apparut un continent gris foncé, troué de cratères. Les hommes, placés à leurs postes, ne voyaient rien. Dans les profondeurs, loin en dessous, dans les entrailles titanesques du propulseur, grossissait un hurlement étouffé. Le nuage qui s’était trouvé pris dans le rayon de recul s’éclaira d’un éclat de mercure, se dissipa et disparut. Le rugissement des moteurs décupla un instant. Le disque roussâtre s’aplatissait pour devenir un sol. On pouvait déjà voir, chassées par le vent, des dunes en l’orme de faucille, des traînées de lave s’écartant, comme les rayons d’une roue, du cratère le plus proche. Les tuyères de la fusée vibrèrent sous l’action de la chaleur réfléchie, plus forte que celle du soleil.

— Toute la puissance dans l’axe. Poussée statique.

Les aiguilles se déplaçaient paresseusement vers un nouveau secteur du cadran. La manœuvre s’effectua sans erreur. Le vaisseau, tel un volcan renversé exhalant le feu, restait suspendu à un demi-mille au-dessus de la surface grêlée, où des bancs de rochers étaient noyés dans les sables.

— Toute la puissance dans l’axe. Réduire la poussée statique.

On voyait déjà l’endroit où, soufflant verticalement vers le bas, la poussée de la réaction frappait le sol. Une tempête de sable roux s’y était levée. De la poupe partirent des éclairs violets, apparemment silencieux, car leurs grondements étaient couverts par le hurlement des gaz. La différence de potentiel s’annula, les éclairs disparurent. Une cloison de compartiment se mit à gémir, le commandant l’indiqua d’un mouvement de tête à l’ingénieur en chef : résonance. Il faut supprimer ça … Mais nul ne dit mot, les transmissions hurlaient, le vaisseau descendait à présent sans le moindre frémissement, comme une montagne d’acier suspendue à des filins invisibles.

— Demi-puissance dans l’axe. Petite poussée statique.

En vagues concentriques, comme les vagues d’un véritable océan, dans toutes les directions couraient les lames fumantes du sable du désert. L’épicentre, touché à faible distance par la flamme touffue des échappements, ne fumait plus. Le sable se transforma en un miroir rouge, en un étang bouillonnant de silice fondue, en une colonne d’explosions tonitruantes, puis disparut. Dénudé comme un os, le vieux basalte de la planète commençait à se ramollir.

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