• Пожаловаться

Stanislas Lem: L'invincible

Здесь есть возможность читать онлайн «Stanislas Lem: L'invincible» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 1972, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Stanislas Lem L'invincible

L'invincible: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'invincible»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L’ , croiseur interstellaire de seconde classe, est envoyé sur Régis III, dans la constellation de la Lyre. Sa mission consiste à enquêter sur la disparition du , vaisseau-frère, avec qui tout contact a été subitement rompu alors qu’il était positionné sur la planète. Mais une fois sur place, l’équipage de l’ découvre le navire abandonné gisant sur la planète désertique, son équipage mort. Dans les profondeurs de ce désert sans vie, une autre forme d’organismes y a prospéré, anéantissant toute forme de vie organique à la surface de la planète. Entre conjectures scientifiques et attaques d’ennemis invisibles, le commandant de l’ et son second devront surmonter leur animosité, s’ils veulent triompher de Régis III. Roman assez court du maître polonais de la Science-Fiction, l’ est un ouvrage de planet-opéra fidèle aux thèmes de Lem : une planète mystérieuse, des habitants qui échappent à la compréhension humaine, une communication impossible avec eux, et des tensions à huis-clos entre les principaux protagonistes, qui sont aussi l’un pour l’autre de parfaits inconnus. Comme dans , la science triomphante de l’Homme est mise à défaut par une planète isolée, mystérieuse.

Stanislas Lem: другие книги автора


Кто написал L'invincible? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

L'invincible — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'invincible», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Y a-t-il des isotopes ? Ce méthane est-il vieux, quel âge ?

— Deux à quinze millions d’années.

— Quel intervalle !

— Nous avons eu une demi-heure. Je ne puis rien dire de plus.

— Docteur Quastler ! D’où provient ce méthane ?

— Je l’ignore.

Horpach regarda à tour de rôle tous les spécialistes. On aurait juré qu’il allait exploser, mais il sourit soudain.

— Messieurs, vous êtes pourtant des hommes d’expérience. Nous volons ensemble depuis longtemps. Je vous demande votre avis. Que devons-nous faire à présent ? Par quoi commencer ?

Comme nul ne se hâtait de prendre la parole, le biologiste Joppe, l’un des rares à ne pas craindre le caractère coléreux de Horpach, dit tranquillement, en regardant le commandant droit dans les yeux :

— Ce n’est pas une planète ordinaire de la classe sub-Delta 92. Si elle l’était, Le Condor n’aurait pas péri. Vu qu’il avait à son bord des spécialistes ni pires ni meilleurs que nous-mêmes, la seule chose dont nous pouvons être certains, est que leur savoir s’est révélé insuffisant pour éviter la catastrophe. D’où la conclusion que nous devons nous en tenir au troisième degré et procéder à l’étude de la terre ferme et de l’océan. Je pense qu’il faut entreprendre des forages géologiques et en même temps s’occuper de l’eau que l’on trouve ici. Tout le reste ne serait qu’hypothèses ; nous ne pouvons pas, dans de telles conditions, nous permettre ce luxe.

— Bien. (Horpach serra les mâchoires.) Des forages dans le périmètre du champ de force ne posent pas de problème. Le docteur Nowik s’occupera de ça.

Le Géologue en chef hocha la tête.

— Quant à l’océan … À quelle distance est le littoral, Rohan ?

— À environ deux cents kilomètres, répondit le navigateur, nullement étonné que le commandant connût sa présence, sans le voir néanmoins : il se tenait à quelques pas derrière lui, dans l’embrasure de la porte.

— Un peu loin. Mais nous n’allons pas déplacer L’Invincible. Vous prendrez le nombre d’hommes que vous estimerez indiqué, Rohan ; emmenez Fitzpatrick ou un autre océanologue et six ergorobots de la réserve. Vous vous rendrez avec cet équipage sur le littoral. Vous n’agirez que sous la protection de votre propre champ de force ; aucune expédition en mer, pas question de faire des plongées. Je vous demanderai aussi de ne pas gaspiller les automates : nous n’en avons pas de reste. C’est clair ? Vous pouvez donc commencer. Ah oui ! Une chose encore. L’atmosphère, ici, est-elle respirable ?

Les médecins chuchotèrent entre eux.

— En principe, oui, finit par répondre Stormont, mais comme s’il n’en était pas autrement convaincu.

— Qu’est-ce que ça veut dire. : « en principe » ? Peut-on ou ne peut-on pas respirer cet air ?

— Une telle quantité de méthane n’est pas négligeable. Au bout d’un certain temps, le sang en sera saturé et cela peut provoquer de légers troubles cérébraux. Des étourdissements … mais seulement au bout d’une heure ou peut-être même davantage,

— Mais un absorbeur de méthane ne suffirait-il pas ?

— Non, Monsieur. Je veux dire qu’il n’est pas rentable de fabriquer des absorbeurs, car il faut en changer fréquemment ; en outre, le pourcentage d’oxygène est tout de même assez bas, personnellement, je suis partisan des masques à oxygène.

— Hhhuhhh. Et vous autres, aussi ?

Witte et Eldjarn inclinèrent la tête en signe d’acquiescement. Horpach se leva.

— Nous commençons donc. Rohan ! Où en est-on avec les sondes ?

— Nous allons les lancer tout de suite. Puis-je contrôler les orbites avant de partir ?

— Vous pouvez.

Rohan sortit, laissant derrière lui le brouhaha du laboratoire. Lorsqu’il entra dans le poste de pilotage, le soleil se couchait, si sombre que le quartier gonflé de son disque dessinait d’un pourpre presque violet, sur l’horizon, le contour dentelé d’un cratère. Le ciel qui fourmillait d’étoiles dans cette zone de la galaxie, semblait à présent démesurément grossi. Vers l’horizon, s’allumaient les grandes constellations, tandis que le désert disparaissait dans les ténèbres. Rohan se mit en communication avec la rampe de lancement de la proue. L’ordre venait d’être donné de lancer les deux premiers photo-satellites. Les suivants devaient prendre leur vol une heure plus tard. Le lendemain, les photographies, prises de jour et de nuit, des deux hémisphères de la planète donneraient une image complète de l’ensemble de la zone équatoriale.

— Une minute, trente et une secondes … azimut sept. Je pointe, répétait dans le haut-parleur une voix chantante.

Rohan baissa le son et fit pivoter son fauteuil vers le tableau de contrôle. Il ne l’aurait avoué à personne, mais cela l’amusait toujours, le jeu des lumières lors du lancement d’une sonde sur une orbite circum-planétaire. Tout d’abord s’allumèrent les lampes de contrôle rubis, blanches et bleues du booster. Puis l’automate donnant le départ se mit à bourdonner. Lorsque son bruit cessa d’un coup, un faible frémissement parcourut toute la coque du croiseur. En même temps, le vide des écrans s’éclaira d’un éclat phosphorique. Avec un grondement aigu, extrêmement persistant, la fusée miniature partit de la rampe de lancement, inondant le vaisseau-mère d’un torrent de flammes. Le reflet du booster qui s’éloignait baignait de plus en plus faiblement le flanc des dunes et finit par s’éteindre. À présent, on n’entendait plus la fusée, mais une poussée de fièvre lumineuse se propagea à l’ensemble du tableau de contrôle. Avec une hâte dévastatrice, les petites lumières allongées du contrôle balistique surgissaient de l’ombre ; leur répondaient par l’affirmative les lampes d’un blanc de perle des commandes à distance ; puis apparurent, en forme d’arbre de Noël bariolé, des signaux qui s’allumaient au fur et à mesure qu’étaient éjectées les piles grillées ; enfin, au-dessus de toute cette fourmilière aux couleurs de l’arc-en-ciel, apparut un pur rectangle blanc, signe que le satellite avait été mis sur orbite. Au milieu de la surface neigeuse, apparut un vague halo grisé qui, en tremblant, finit par composer le chiffre 67. C’était l’altitude du vol. Rohan vérifia les données de l’orbite, mais tant le périgée que l’apogée se situaient dans les limites prévues.

Il n’avait plus rien à faire. Il regarda l’horloge de pont, qui indiquait dix-huit heures, puis l’horloge du temps local, qui avait à présent une signification : elle lui apprit qu’il était onze heures du soir. Il ferma un instant les yeux. Il était content à la perspective de cette expédition au bord de l’océan. Il aimait agir seul. Il sentit qu’il avait sommeil et faim. Il se demanda un instant si une pilule ne serait pas utile pour lui rendre sa lucidité. Mais il se dit qu’il lui suffirait de dîner. En se levant, il se rendit compte combien il était fatigué, il s’en étonna et cet étonnement le réveilla quelque peu. Il se rendit au mess où ses nouveaux compagnons se trouvaient déjà : deux conducteurs de transporteurs à coussin d’air, dont Jarg qu’il aimait pour sa constante bonne humeur ; il y avait aussi là Fitzpatrick avec deux de ses collègues, Broz et Kœchlin, qui finissaient de dîner alors que Rohan ne faisait que commander un potage bien chaud et prenait dans le distributeur mural du pain et quelques bouteilles de bière non alcoolisée. Il se dirigeait vers la table, portant son plateau, quand le plancher frémit légèrement : L’Invincible venait de lancer le deuxième satellite.

Le commandant ne les autorisa pas à partir de nuit. Ils se mirent en marche à cinq heures, temps local, avant le lever du soleil. En raison de l’ordre de marche dicté par la nécessité, ainsi que de sa pénible lenteur, ils baptisèrent leur formation « convoi funéraire ». La colonne était ouverte et fermée par les ergorobots qui, à l’aide d’un champ de force ellipsoïdal, protégeaient toutes les machines se trouvant à l’intérieur de celui-ci : les glisseurs sur coussin d’air universels, les jeeps transportant les émetteurs radio et les radars, la cuisine roulante, le transporteur de la baraque d’habitation hermétique à automontage et le petit laser à frappe directe, vulgairement appelé « poinçon ». Rohan prit place, en compagnie des trois savants, sur l’ergorobot de tête ; c’était en vérité peu confortable, car ils avaient du mal à rester assis côte à côte, mais du moins avaient-ils l’illusion d’un voyage normal. Il fallait adapter la vitesse à celle des ergorobots, les machines les plus lentes du convoi. Le voyage n’était pas une partie de plaisir. Les chenilles hurlaient et grinçaient dans le sable, les moteurs à turbine bourdonnaient comme autant de moustiques de la taille d’un éléphant ; juste derrière les sièges, l’air des refroidisseurs s’échappait des écrans grillagés ; quant à l’ergo-robot, il avançait comme une lourde chaloupe secouée par la houle. Bientôt l’aiguille noire de L’Invincible disparut derrière l’horizon. Pendant un certain temps, ils avancèrent éclairés par les rayons horizontaux d’un soleil froid et rouge sang, à travers le désert monotone ; le sable devenait de plus en plus rare, laissant apparaître des dalles rocheuses inclinées qu’il convenait d’éviter. Les masques à oxygène et le hurlement des moteurs n’incitaient guère à la conversation. Ils observaient attentivement l’horizon, mais le paysage était éternellement le même : amoncellement de roches, grandes surfaces polies par l’érosion. À un endroit, la plaine commença à descendre en pente douce et, au fond d’une large vallée de faible profondeur, apparut un étroit ruisseau, à demi desséché, dont l’eau étincelante reflétait l’aube écarlate. Sur les deux rives, des traînées de sable, formant de véritables bancs, indiquaient que ce ruisseau devait parfois grossir considérablement. Ils s’arrêtèrent un instant pour analyser l’eau. Elle était tout à fait limpide, assez dure, contenait des oxydes de fer et une faible trace de sulfures. Ils repartirent, à présent relativement plus vite, car les chenilles rampaient aisément sur la surface pierreuse. Vers l’ouest, s’élevaient de faibles pentes. La machine en queue de convoi maintenait un contact constant avec L’Invincible, les antennes des radars tournaient, leurs servants, ajustant au mieux leurs écouteurs aux oreilles, avaient le regard cloué sur les écrans, tandis qu’ils mordillaient des miettes de nourriture concentrée ; parfois, une pierre jaillissait violemment de sous l’un des aéroglisseurs, comme si elle avait été éjectée par une petite trombe d’air, et sautait, soudain vivante, tout en haut de l’amoncellement de galets. Puis la route fut coupée par de douces collines, chauves et nues. Sans s’arrêter, ils prélevèrent quelques échantillons, et Fitzpatrick informa Rohan, en criant pour se faire entendre, que la silice était d’origine organique. Enfin, lorsque le miroir des eaux leur apparut sous l’aspect d’une ligne d’un gris noirâtre, ils trouvèrent aussi des calcaires. Dans un cliquetis, ils descendirent vers la rive sur les petits galets aplatis. Le souffle chaud des machines, le sifflement des chenilles, le hurlement des turbines, tout cela se tut d’un seul coup, lorsque l’océan, de près verdâtre et d’apparence parfaitement terrestre, ne fut plus qu’à cent mètres. Pour protéger le groupe de travail à l’aide du champ de force, la manœuvre était compliquée : il fallait faire avancer l’ergorobot de tête dans l’eau, jusqu’à une assez grande profondeur. On commença par rendre la machine étanche ; dirigée à distance par le second ergorobot, elle s’enfonça entre les vagues brisées, dans un jaillissement d’écume, jusqu’à n’être plus qu’une tache plus sombre et à peine visible dans la profondeur des eaux ; alors seulement, sur un signal envoyé du poste central. Le colosse englouti fit monter en surface son émetteur Dirac. Lorsque le champ, qui recouvrait de son hémisphère invisible une partie de la berge et des eaux du littoral fut établi, ils entreprirent les recherches proprement dites.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'invincible»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'invincible» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'invincible»

Обсуждение, отзывы о книге «L'invincible» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.