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Stanislas Lem: Retour des étoiles

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Stanislas Lem Retour des étoiles

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Dans « Retour des étoiles », Stanislas Lem raconte la vie du cosmonaute Hal Bregg après son retour sur Terre à l’issue d’une expédition spatiale qui l’a emmené à vingt-trois années-lumière de notre planète. Pour lui et ses compagnons le voyage a duré dix ans mais sur Terre, cent vingt-sept années se sont écoulées. La société terrienne a bien sûr changé et l’auteur raconte la confrontation entre un homme qui nous ressemble beaucoup et une société futuriste très étrange. La principale étrangeté de cette société est que tous les individus sont « bettrisés » alors qu’ils sont encore des enfants. La « bettrisation » est une intervention chimico-biologique sur le cerveau (pour des raisons bien compréhensibles l’auteur entre peu dans les détails) qui diminue de façon très importante l’agressivité naturelle de l’être humain. Les nouvelles générations sont « gentilles » et ne peuvent tout simplement pas « penser » le mal ni la violence. Mêmes les opérations chirurgicales sont difficiles à faire pour les êtres humains et ce sont donc des robots qui s’en chargent. Les hommes sont constamment sous contrôle et les normes sociales veulent qu’ils absorbent régulièrement des substances calmantes. A côté de ça, le développement intellectuel et émotionnel des hommes et des femmes semble normal…

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Stanislas Lem

Retour des étoiles

Roman

Traduit du polonais par Michel de Wieyska

DENOËL

Titre original : POWRÓT Z GWIAZD

(Czytelnik)

© by Czytelnik, 1968.

Et pour la traduction française © by Editions Denoël, 1979. 19 rue de l’Université, 75007.

1

Je n’avais aucun vêtement, même pas de manteau. Us avaient dit que ça ne valait pas la peine. Ils ne m’autorisèrent qu’à garder mon pull-over noir, ça pourrait aller. Et je dus me bagarrer pour la chemise. Je leur dis que je m’habituerais petit à petit. Au milieu du passage, sous le ventre du navire, nous nous arrêtâmes, bousculés, Abs me tendit sa dextre avec un sourire entendu.

— Sois prudent …

De ça aussi, je me souvenais. Je ne lui écrasai pas les doigts. J’étais tout à fait tranquille. Il voulut dire encore quelque chose. Je lui épargnai cette peine en me retournant, comme si je n’avais rien remarqué. Je pris l’escalier pour monter dans le vaisseau. L’hôtesse me conduisit vers l’avant entre les rangées de fauteuils. Je ne voulais pas de cabine séparée. Je me demandais s’ils l’avaient mise au courant. Le fauteuil s’ouvrit silencieusement. Elle arrangea le dossier, me sourit et partit. Je m’assis. Des coussins trop mous, comme partout. Des dossiers tellement hauts que je voyais à peine les autres passagers. Je m’étais déjà fait aux couleurs criardes des habits féminins, je soupçonnais pourtant de façon absurde les hommes de porter des déguisements et je gardais toujours l’espoir d’en voir qui seraient habillés normalement — triste réflexe ! On s’assit rapidement, personne — pas même les femmes — n’avait de bagage, de serviette ou de paquet.

Les femmes étaient apparemment en plus grand nombre. Devant moi, deux mulâtresses avec des fourrures multicolores, accoutrées comme des perroquets — la mode devait être aux oiseaux. Plus loin, un couple avec un enfant. Comparé aux sélénophores éclatants des quais et des tunnels, après les végétations lumineuses et criardes des rues, l’éclairage du plafond incurvé ne faisait que brasiller doucement. Ne sachant que faire de mes mains, je les posai sur mes genoux. Tout le monde était déjà assis. Huit rangées de fauteuils gris, une senteur de pin, le murmure des conversations mourantes. J’attendais l’annonce du décollage, un signe quelconque, mais rien de tel n’arriva. Comme des oiseaux en papier, des ombres floues commencèrent à évoluer vers l’arrière sur le plafond mat. Diable, que signifient ces oiseaux ? me demandai-je silencieusement. Depuis quatre jours et dès le premier instant, j’étais comme pétrifié par l’attention excessive que je déployais pour ne rien faire de déplacé. J’étais tout le temps à la traîne, et l’effort constant pour comprendre toutes les conversations, toutes les situations, se transformait en un sentiment proche du désespoir. J’étais persuadé que les autres ressentaient la même chose, mais nous n’en parlions jamais, même pas quand nous restions seuls entre nous. On ne faisait que plaisanter de notre robustesse, de ce surplus de force qui demeurait en nous, d’ailleurs il fallait vraiment se surveiller — au début, en voulant me lever, je sautais au plafond et tout objet que je saisissais me donnait l’impression d’être creux et fragile. Mais j’eus vite appris à contrôler mon corps. Je n’écrasais plus les mains qu’on me tendait. Ça, c’était simple, mais, malheureusement, peu important.

Mon voisin de gauche, un type corpulent et bronzé, aux yeux brillants — il portait peut-être des verres de contact — disparut subitement, car les accoudoirs de son fauteuil se gonflaient en se soulevant et se rejoignaient au-dessus de sa tête, formant ainsi une sorte d’œuf ou de cocon. Quelques autres personnes disparurent dans ces modules semblables à des sarcophages boursouflés. Qu’y faisaient-ils ? Je rencontrais sans cesse de tels phénomènes et essayais de ne pas paraître trop curieux, tant que cela ne me concernait pas. Bizarrement, je restais indifférent devant ces gens qui écarquillaient les yeux en apprenant qui j’étais. Leur stupéfaction me laissait de glace, bien que j’eusse immédiatement senti qu’il n’y avait point d’admiration. En revanche, le personnel de l’Adapte, celui qui s’occupait de nous éveillait en nous le plus d’aversion. Surtout le docteur Abs, car il me traitait comme un psychiatre traite son malade, tout en essayant — avec beaucoup de succès — de faire croire le contraire. Quand cela n’était plus possible, il plaisantait. J’en avais assez de sa jovialité, de sa spontanéité. N’importe quel passant que l’on aurait interrogé à notre sujet, nous aurait, Olaf et moi, considérés comme ses semblables — du moins c’est ce que je pensais. Ce n’est pas tellement nous-mêmes qui étions stupéfiants, c’était notre passé, c’est lui qui était extraordinaire. Abs, lui, savait, comme tout employé de l’Adapte, que nous étions vraiment différents. Cette différence n’était pas un avantage, mais plutôt un handicap dans la communication, dans la compréhension de la moindre conversation, et même plus que ça ! Elle nous posait un problème à chaque fois que l’on voulait ouvrir une porte, car les poignées avaient disparu depuis, je ne sais plus, cinquante ou soixante ans peut-être !

Le décollage m’avait surpris. La gravité ne changea pas d’un iota, les cloisons scellées hermétiquement ne laissaient passer aucun bruit, des ombres parcouraient régulièrement le plafond — seule une vieille routine, un instinct suranné, me le firent savoir. Je savais sans aucun doute que nous nous trouvions dans l’espace.

Mais j’étais préoccupé par autre chose. Je reposais, immobile, à moitié couché, les jambes étendues. Us m’avaient cédé trop facilement. Même Oswamm n’avait pas trop renâclé devant ma décision. Les arguments qu’ils m’avaient avancés n’auraient pu me convaincre. Tout seul, j’en aurais trouvé de meilleurs. Us s’obstinèrent et obtinrent que chacun de nous parte séparément. Us ne m’en voulurent même pas d’avoir poussé Olaf à partir (sans quoi il serait resté plus longtemps). Ce fut surprenant. Je m’étais attendu à des complications de dernière minute, quelque chose qui aurait contrecarré mes plans, mais rien n’arriva, et voilà, je volais. Ce dernier voyage devait se terminer dans une quinzaine de minutes.

De toute évidence, ce que j’avais inventé, ainsi que ma façon de m’opposer à eux pour partir avant terme, ne les avait pas surpris. Us devaient avoir déjà catalogué une telle réaction comme stéréotype de comportement de braves tels que moi : rien qu’un stéréotype, pourvu dans leurs tables psychotechniques d’un numéro d’ordre. Us m’autorisèrent à partir — pourquoi ? Forts de leur expérience pensaient-ils que j’échouerais ? Seulement, vu que toute cette escapade solitaire consistait en un vol d’un aéroport à l’autre, où devait m’attendre quelqu’un de l’Adapte terrestre, et vu que le seul exploit que j’avais à accomplir était de retrouver cet homme en un lieu convenu, en quoi pouvais-je alors échouer ?

Il se passa quelque chose. J’entendis des éclats de voix. Je me penchai sur mon fauteuil. Quelques rangées devant moi une femme avait repoussé l’hôtesse qui maintenant reculait lentement dans la trouée, avec des mouvements quasi mécaniques, comme sous l’effet de la poussée, pourtant pas tellement forte, tandis que la femme répétait :

— Je ne permets pas ! Je ne veux pas que ça me touche !

Je ne voyais pas son visage. Son compagnon la tirait par le bras, tout en la calmant. Que signifiait cette scène ? D’autres passagers n’y prêtèrent aucune attention. Une fois de plus m’envahit un sentiment d’une incroyable étrangeté. Je regardai l'hôtesse qui s’était arrêtée à côté de moi et souriait comme avant. Ce n’était pas un sourire professionnellement poli, purement superficiel, couvrant l’énervement causé par l’incident. Son calme n’était pas feint, elle était profondément tranquille.

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