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Stanislas Lem: Retour des étoiles

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Stanislas Lem Retour des étoiles

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Dans « Retour des étoiles », Stanislas Lem raconte la vie du cosmonaute Hal Bregg après son retour sur Terre à l’issue d’une expédition spatiale qui l’a emmené à vingt-trois années-lumière de notre planète. Pour lui et ses compagnons le voyage a duré dix ans mais sur Terre, cent vingt-sept années se sont écoulées. La société terrienne a bien sûr changé et l’auteur raconte la confrontation entre un homme qui nous ressemble beaucoup et une société futuriste très étrange. La principale étrangeté de cette société est que tous les individus sont « bettrisés » alors qu’ils sont encore des enfants. La « bettrisation » est une intervention chimico-biologique sur le cerveau (pour des raisons bien compréhensibles l’auteur entre peu dans les détails) qui diminue de façon très importante l’agressivité naturelle de l’être humain. Les nouvelles générations sont « gentilles » et ne peuvent tout simplement pas « penser » le mal ni la violence. Mêmes les opérations chirurgicales sont difficiles à faire pour les êtres humains et ce sont donc des robots qui s’en chargent. Les hommes sont constamment sous contrôle et les normes sociales veulent qu’ils absorbent régulièrement des substances calmantes. A côté de ça, le développement intellectuel et émotionnel des hommes et des femmes semble normal…

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Il n’y avait plus personne à l’endroit que m’avait indiqué la fille.

Après cet incident, je renonçai définitivement à chercher le Cercle Intérieur, les rastes, les contacts et les ductes, mais me résolus à sortir de l’aérogare. Comme mes expériences récentes ne m’incitaient guère à questionner des passants, je me dirigeai au hasard en suivant obliquement vers le haut une flèche bleue. Sans grande émotion, je vis mon corps traverser deux inscriptions CIRCUITS LOCAUX. Je trouvai un escalier descendant, assez peuplé. Le niveau inférieur était tout entier dominé par une discrète couleur de vieux bronze entrecoupé de filaments et d’ornements dorés. Les plafonds et les murs latéraux convergeaient d’une façon fluide en des couloirs remplis de brouillard fluorescent. L’environnement me faisait l’effet d’un gigantesque hall d’hôtel, comme si je m’approchais d’un ensemble d’habitations. Des tuyaux argentés le long des murs, des guichets, des niches avec des personnes très occupées dedans — étaient-ce des bureaux de change, de poste peut-être ? Je continuai mon chemin. Je fus quasiment certain de ne pas trouver par là-bas de sortie et j’estimai, selon la durée de mon trajet vers le haut, avoir atteint les parties les plus élevées de l’aérogare, néanmoins je continuai dans cette direction. Puis soudainement le vide, plus personne autour de moi. Toute une série de portes dans un mur framboise parsemé d’étoiles scintillantes. La porte la plus proche était entrebâillée. Je la poussai et regardai à l’intérieur. Un type immense, large d’épaules fit la même chose en face de moi. Moi-même dans un miroir recouvrant tout un mur ! J’ouvris la porte à fond. De la porcelaine, des tuyaux chromés … des toilettes !

J’avais un peu envie de rire mais au fond je me sentais assez abruti. Je fis rapidement demi-tour. Un autre couloir. Des rampes blanches comme de la neige s’enfuyaient en descendant. La rampe d’escalator était douce et chaude, je ne comptais pas les niveaux qui défilaient, de plus en plus de gens — ils s’arrêtaient auprès de gros distributeurs émaillés répartis tout le long des murs, les frôlaient du doigt, un objet tombait dans leur main, ils le mettaient dans leur poche et partaient. Je ne sais pour quelle raison, je me conduisis exactement comme l’homme vêtu d’un ample vêtement mauve devant moi ; une touche avec une légère cavité pour le bout du doigt ; j’appuyai, droit dans ma paume tomba une fiole colorée mi-transparente, un peu chaude. Je la secouai, l’approchai de mes yeux. Des pilules ? Non. Pas de bouchon ni de fermeture. A quoi cela servait-il ? Qu’en faisaient les autres ? Us les mettaient dans leurs poches. Une inscription sur le distributeur : LARGAN. Je gênais, l’on me bousculait. Et tout d’un coup je me sentis comme un singe auquel on aurait offert un stylo ou un briquet ; pendant une fraction de seconde une fureur aveugle me submergea, je serrai les mâchoires, clignai des yeux et, légèrement voûté, regagnai la foule des passants. Le couloir s’élargissait et se transformait en salle. Des lettres flamboyaient REAL AMMO REAL AMMO.

A travers le flux des gens pressés j’aperçus au loin, pardessus leurs têtes, une fenêtre. La première fenêtre. Panoramique. Immense.

Comme si tous les firmaments de la nuit étaient projetés sur un seul plan … Un brouillard fourmillant de lumières jusqu’à l’horizon — des galaxies multicolores de places, des spirales lumineuses, des halos luisants au-dessus des gratte-ciel ; des rues : un mouvement vermiculaire de globes lumineux ; et puis, verticalement dans le ciel, des tourbillonnements de néons, des éclairs et des panaches, des roues, des avions et des flacons remplis de feux, des gerbes d’étincelles rouges sur de grandes aiguilles, des soleils instantanés et des hémorragies de lumières mécaniques et violentes. Je regardais tout cela en entendant derrière moi le bruissement de centaines de pieds. Subitement la ville disparut et à sa place apparut un visage gigantesque, de trois mètres de hauteur.

— Vous venez de voir notre montage de chroniques des années soixante-dix, dans la série Les Capitales du passé. Et maintenant transportons-nous aux studions cosmoïtes de transtel …

Je m’enfuis presque. Ce n’était pas une fenêtre. Une sorte de téléviseur. J’accélérai le pas. J’étais presque en nage.

Plus bas. Plus vite. Des carrés dorés de lumière. Une foule à l’intérieur ; de la mousse sur des verres, un liquide presque noir — mais pas de la bière, car il avait d’agressifs reflets verts —, et des jeunes, des garçons et des filles entrelacés par six, par huit, ils avançaient vers moi en occupant toute la largeur du passage, ils durent desserrer leurs liens pour me laisser passer. Je me secouai. Sans savoir depuis combien de temps, je me trouvai sur un trottoir roulant. J’entr’aperçus tout près des yeux étonnés — une très jolie fille brune, comme nue sous une pellicule collante de métal phosphorisé. Des visages blancs, jaunes, quelques Noirs de haute taille — mais pas aussi grands que moi. L’on me cédait le passage. Plus haut, derrière des vitres convexes passaient à toute vitesse des ombres éparses, jouaient des orchestres invisibles ; ici, dans des passages obscurs, se déroulait cette étrange procession — des silhouettes de femmes sans têtes, les épaules recouvertes d’un duvet lumineux éclairant seulement de longs cous, comme des tiges blanches, et une clarté disséminée dans les cheveux — une poudre phosphorescente ? Par d’étroits passages je me dirigeais vers une enfilade de statues grotesques, mouvantes et même très mouvementées ; toutes ces ruelles aux bords surélevés étaient secouées d’éclats de rire — ils s’amusaient, qu’est-ce qui les amusait donc tellement … ces statues ?

Des projecteurs éclairaient d’une lumière couleur de rubis, épaisse comme du miel, d’immenses sculptures, leur donnant une rare intensité de ton.

J’avançais inconscient, clignant des yeux, me laissant submerger de visions. Une passerelle verte montait raide vers de grotesques pavillons-pagodes auxquels l’on accédait par de petits ponts ; d’une multitude de petits établissements me parvenait l’odeur âcre et agressive de friture, des rangées de petites flammes derrière les vitres, des bruits de verres, des grondements métalliques répétés qui m’étaient tout à fait incompréhensibles.

La foule qui m’avait entraîné jusque-là se confondit avec une autre masse de gens, puis nos rangs se clairsemèrent, tout le monde monta dans un wagon sans cloisons extérieures. Non, il n’était que transparent, comme moulé dans du verre, même ses sièges, quoique accueillants, étaient transparents. Sans m’en rendre compte je me trouvais déjà là-dedans — nous roulions. Le wagon fonçait. Les gens criaient plus fort que le haut-parleur égrenant : « niveau merid, niveau merid, contacts pour Spiro, Atale, Bleqq, Frosome » ; tout fondait comme transpercé par des faisceaux de lumière, des traînées lumineuses et des flammes passaient sur des murs, sur des arcs paraboliques, sur des quais blancs. « Fortereau, Fortereau, contacts Galée, rastes extérieurs Modéra », marmonnait le haut-parleur, le wagon s’arrêtait et repartait ; j’avais découvert une chose surprenante : l’on ne sentait ni les accélérations ni les freinages, comme si l’inertie n’existait pas. Comment était-ce possible ? Je le vérifiai en pliant légèrement les genoux aux trois arrêts successifs, RIEN. Rien non plus dans les virages. Des gens descendaient et montaient ; sur la plate-forme arrière se tenait une femme avec un chien, je n’en avais encore jamais vu comme celui-ci ; il était énorme avec une tête toute ronde, très laid, dans ses yeux couleur de noisette se reflétaient des guirlandes miniatures de lumières disparaissant à l’arrière.

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