Roger Zelazny - La pierre des étoiles

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Où se trouve la Pierre des Étoiles ? Cet étrange objet a été offert par des extra-terrestres en échange des joyaux de la couronne d'Angleterre. Or il a disparu et tout le monde est convaincu que Fred, un vieil étudiant qui a des talents d'équilibriste, sait où il est.
Alors commence pour le jeune homme une étonnante histoire car humains et extra-terrestres rivalisent d'ingéniosité pour tenter d'arracher de son subconscient les renseignements désirés.
Une merveilleux conte fantastique dont l'action se déroule selon la logique de Lewis Carroll, avec des personnages délicieusement farfelus et des animaux qui parlent. On philosophe constamment dans cette histoire, mais avec infiniment de sérieux dans la loufoquerie, et beaucoup de bon sens dans le délire.

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Roger Zelazny

La pierre des étoiles

A Isaac Asimov

avec ma plus grande estime,

mon plus profond respect,

et toute ma tendresse.

1.

Étendu sur le toit de tuiles, le bras gauche en guise d’oreiller, là, à l’ombre du pignon, le regard perdu dans le miroir bleu gru-melé des nuages de l’après-midi, je crus voir, entre deux battements de paupières, au-dessus du campus, au-dessus de ma tête, s’inscrire ces mots dans le ciel :

ME SENS-TU, DED ?

Le temps de réaliser la chose, il n’y avait plus rien. Je haussai les épaules et humai quand même la petite brise qui avait décidé de passer par là au même instant.

« Désolé, grommelai-je à l’intention du journaliste surnaturel. Pas d’effluves particulières. »

Je bâillai, m’étirai. Je m’étais assoupi et venais sans doute d’apercevoir les derniers lambeaux d’un rêve. C’était probablement aussi bien que je ne m’en souvienne pas. Je jetai un coup d’œil à ma montre. Elle indiquait que j’étais en retard à mon rendez-vous. Mais elle pouvait se tromper. D’ailleurs, en général, c’était le cas.

Je m’avançai à croupetons selon un angle de 45°, en posant fermement les talons sur les griffes de retenue et m’agrippant de la main droite au pignon. Quatre étages plus bas, le campus réapparaissait comme une épure, toute en taches de verdure et béton, ombres portées et jeux de lumière, dans laquelle des gens se mouvaient au ralenti et où se dressait une fontaine comme un phallus qui aurait reçu une volée de chevrotines à son extrémité. Par-delà la fontaine, s’étendait Jefferson Hall et au troisième étage de Jeff se trouvait le bureau de mon nouveau directeur d’études, Dennis Wexroth. Je tapotai ma poche arrière. Le bord de ma carte d’étudiant en dépassait toujours. Bien.

Rentrer, descendre, traverser la cour pour remonter ensuite me semblait une perte de temps ridicule puisque j’étais déjà en haut. Bien que ce ne soit pas dans les grandes traditions ni dans mon optique personnelle de me livrer à mes acrobaties avant la tombée du jour, le chemin jusque là-bas – tous les bâtiments étaient reliés ou extrêmement proches – semblait facile et relativement discret.

Tout en me tenant au pignon, je m’avançai jusqu’au bord du toit. Un saut d’un mètre, d’une facilité enfantine, et me voilà, deux mètres plus bas, trottant sur le toit plat de la bibliothèque. Évolutions à travers les cheminées d’une rangée de maisons particulières reconverties. Puis, style Quasimodo, au tour de la chapelle ! Là, c’était un peu plus épineux. Balade sur une corniche. Traversée du grand chêne et rétablissement sur une dernière corniche. Excellent ! J’avais gagné six ou sept minutes, j’en étais certain.

Je me sentis vraiment plein d’égards en jetant un coup d’œil par la fenêtre, car l’horloge sur le mur indiquait que j’avais trois minutes d’avance.

Les yeux exorbités, bouche bée, la tête de Dennis Wexroth, baissée sur un livre, se leva, pivota lentement, s’assombrit, poursuivit son mouvement ascendant, soulevant avec elle le reste du corps qui se mit en marche, dans ma direction.

Je regardai derrière moi pour voir ce qui l’intriguait tant lorsqu’il souleva la fenêtre à guillotine et dit, « Monsieur Cassidy, mais que diable faites-vous là ? »

Je me retournai. Il était agrippé au rebord de la fenêtre comme s’il avait une énorme importance pour lui et que je cherchais à le lui arracher.

– J’attendais, dis-je, parce que j’ai trois minutes d’avance pour mon rendez-vous.

– Eh bien, vous pouvez redescendre et entrer ici comme tout le…, commença-t-il. Puis, non, attendez ! Je me rendrais votre complice ainsi. Entrez plutôt !

Il recula et j’entrai dans le bureau. J’essuyai ma main sur mon pantalon mais il refusa quand même de la serrer.

Il retourna à son bureau et s’assit.

– Il existe une règle qui interdit d’escalader les bâtiments, dit-il.

– Oui, dis-je, mais c’est une simple question de forme. Il fallait qu’ils dégagent leur responsabilité, c’est tout. Personne ne fait atten…

– C’est vous, dit-il en secouant la tête, c’est vous la raison pour laquelle cette règle a été instituée. J’ai beau être nouveau ici, j’ai examiné les dossiers, surtout le vôtre, croyez-moi.

– Ce n’est vraiment pas très important, dis-je. Tant que je suis discret, ça ne gêne personne.

– Acrophilie ! lança-t-il avec mépris, en refermant violemment le dossier qui était sur son bureau. Vous avez acheté le diagnostic d’un cinglé qui vous a sauvé de l’expulsion, a fait de vous une petite célébrité. Je viens de le lire. C’est à foutre à la poubelle. Je ne marche pas. Je ne trouve même pas ça drôle.

Je haussai les épaules.

– J’aime l’escalade, dis-je. J’aime les endroits élevés. Je n’ai jamais dit que c’était drôle et le Docteur Marko n’est pas un cinglé.

Après un claquement de langue, il se mit à feuilleter le dossier. Je commençai à ressentir une forte antipathie pour l’homme. Cheveux ras, blonds-roux, courte barbe et moustache à l’avenant qui cachaient presque sa petite bouche pincée. Vingt-cinq ans peut-être. Et voilà qu’il se montrait désagréable et autoritaire, sans même m’offrir de m’asseoir, alors que je devais probablement être son aîné de quelques années, et que j’avais pris la peine d’être à l’heure. Je ne l’avais rencontré qu’une seule fois, brièvement, lors d’une soirée. Il planait à ce moment-là et s’était montré considérablement plus aimable. Il n’avait pas encore vu mon dossier, évidemment. Mais ça n’aurait pas dû faire de différence. Il aurait dû me considérer d’un œil neuf et non pas se fonder sur un tas de racontars. Enfin ! Les directeurs d’études vont et viennent – généraux, départementaux, spéciaux. J’avais connu le meilleur et le pire dans ce domaine. Au pied levé, je n’aurais pas pu dire qui était mon favori. Peut-être Merimee. Peut-être Crawford. Merimee m’avait soutenu quand on avait parlé de m’expulser. Un type très bien, ce Merimee. Crawford avait presque failli réussir à me faire passer une licence, ce qui lui aurait probablement valu le prix du Directeur d’études de l’année. Un brave type néanmoins. Un peu trop imaginatif seulement. Où étaient-ils maintenant ?

Je tirai une chaise et m’installai confortablement. J’allumai une cigarette et pris la corbeille à papiers comme cendrier. Il fit semblant de ne s’apercevoir de rien et continua à feuilleter les documents.

Plusieurs minutes s’écoulèrent de cette façon, puis :

– Très bien, dit-il, je suis à vous.

Il leva les yeux sur moi, sourit.

– À la fin de ce semestre, Monsieur Cassidy, nous allons vous donner votre licence, dit-il.

Je lui rendis son sourire.

– Monsieur Wexroth, nous verrons ça quand les poules auront des dents, dis-je.

– Je pense avoir été un peu plus au fond des choses que mes prédécesseurs, répliqua-t-il. Je suppose que vous êtes au courant des règlements de l’université ?

– Je les consulte régulièrement.

– Je suppose aussi que vous connaissez tous les cours offerts le prochain semestre ?

– Supposition correcte.

Il tira une pipe et une blague à tabac de sa veste et se mit à remplir l’instrument méthodiquement, en n’oubliant aucun brin de tabac, semblant prendre plaisir à la chose. Je l’avais catalogué depuis le début dans les fumeurs de pipe.

Il la mit dans sa bouche, l’alluma, tira une bouffée et m’examina à travers un nuage de fumée.

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