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Jean-Marie Le Clézio: Mondo et autres histoires

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Les contes de Le Clézio, qui semblent nés du rêve et du recueillement, nous parlent pourtant de notre époque.Venu d'ailleurs, Mondo le petit garçon qui passe, Lullaby la voyageuse, Jon, Juba le sage, Daniel Sindbad qui n'a jamais vu la mer, Alia, Petite Croix, et tant d'autres, nous sont délégués comme autant d'enfants-fées. Ils nous guident. Ils nous forcent à traverser les tristes opacités d'un univers où l'espoir se meurt. Ils nous fascinent par leur volonté tranquille, souveraine, accordée au silence des éléments retrouvés. Ils nous restituent la cadence limpide du souffle, clé de notre âme.

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iiiiiaaaaooooo!

Elle riait aussi beaucoup à cause du nez de Gaspar. Le soleil l'avait brûlé, et il perdait sa peau par petites écailles. Lorsque Gaspar s'asseyait devant la maison et sortait son petit miroir de sa poche, elle s'asseyait à côté de lui et riait en répétant un mot étrange:

«Zezay! Zezay!»

Alors les autres enfants riaient et répétaient, eux aussi:

«Zezay!»

Gaspar finit par comprendre. Un jour, la petite Khaf lui fit signe de la suivre. Sans bruit, elle marcha jusqu'à une pierre plate, dans le sable, près des palmiers. Elle s'arrêta et montra quelque chose à Gaspar, sur la pierre. C'était un long lézard gris qui perdait sa peau au soleil.

«Zezay!» dit-elle. Et elle toucha le nez de Gaspar en riant.

Maintenant la petite fille n'avait plus peur du tout. Elle aimait bien Gaspar, peut-être parce qu'il ne savait pas parler, ou bien à cause de son nez si rouge.

La nuit, quand le froid montait de la terre et du lac, elle passait par-dessus le corps des autres enfants endormis et elle venait se blottir contre Gaspar. Gaspar faisait semblant de ne pas se réveiller, et il restait longtemps sans bouger, jusqu'à ce que le souffle de la petite fille devienne régulier parce qu'elle s'était endormie. Alors il la couvrait avec sa veste de lin et il s'endormait lui aussi.

Maintenant qu'ils étaient deux à chasser, les enfants mangeaient souvent à leur faim. C'étaient des lièvres du désert qu'ils rencontraient à la limite des dunes, ou qui s'aventuraient au bord du lac. Ou bien des perdrix grises qu'ils allaient chercher à la tombée de la nuit dans les hautes herbes. Elles s'envolaient par groupes au-dessus de la plaine, et les pierres sifflantes brisaient leur vol. Il y avait aussi des cailles qui volaient au ras de l'herbe, et il fallait mettre deux ou trois cailloux dans les frondes pour pouvoir les atteindre. Gaspar aimait bien les oiseaux, et il regrettait de les tuer. Ceux qu'il préférait, c'étaient de petits oiseaux gris à longues pattes qui s'enfuyaient en courant dans le sable, et qui poussaient de drôles de cris aigus:

«Courliii! Courliii! Courliii!»

Ils ramenaient les oiseaux à la petite Khaf qui les plumait. Puis elle les enveloppait avec de la boue et les mettait à cuire dans la braise.

Abel et Gaspar chassaient toujours ensemble. Parfois Abel réveillait son ami, sans faire de bruit, comme la première fois, rien qu'en le regardant. Gaspar ouvrait les yeux, il se levait à son tour et serrait la fronde d'herbe dans son poing. Ils partaient l'un derrière l'autre à travers l'herbe haute, dans la lumière grise de l'aurore. Abel s'arrêtait de temps en temps pour écouter. Le vent qui passait sur l'herbe apportait les bruits ténus de la vie, les odeurs. Abel écoutait, puis il changeait un peu de direction. Les bruits devenaient plus précis. Des criaillements d'étourneaux dans le ciel, des roucoulements de ramiers, qu'il fallait distinguer des bruits des insectes et des crissements des herbes. Les deux garçons se glissaient à travers les hautes herbes comme des serpents, sans bruit. Chacun tenait sa fronde chargée, et un caillou dans la main gauche. Quand ils arrivaient à l'endroit où étaient assis les oiseaux, ils s'écartaient l'un de l'autre, et ils se redressaient en faisant tournoyer leurs lanières. Soudain, les étourneaux s'envolaient, jaillissaient dans le ciel. L'un après l'autre, les garçons ouvraient leur main droite, et les pierres sifflantes abattaient les oiseaux.

Quand ils revenaient vers la maison, les enfants avaient déjà allumé le feu, et la petite Khaf avait préparé les cuves d'eau. Ensemble ils mangeaient les oiseaux, pendant que le soleil apparaissait au-dessus des collines, à l'autre bout de Genna.

Le matin, l'eau du lac était couleur de métal. Les moustiques et les araignées d'eau couraient à la surface. Gaspar accompagnait la petite fille qui allait traire les chèvres. Il l'aidait en tenant les bêtes, pendant qu'elle vidait les mamelles dans les grandes outres. Elle faisait cela tranquillement, sans relever la tête, en chantonnant une chanson dans sa langue un peu étrange. Puis ils retournaient vers la maison pour apporter le lait tiède aux autres enfants.

Les deux jeunes frères (Gaspar pensait qu'ils s'appelaient Augustin et Antoine, mais il n'en était pas tout à fait certain) l'emmenaient relever les pièges. C'était de l'autre côté du lac, à l'endroit où commençait le marécage. Sur le chemin des lièvres, Antoine avait placé des nœuds coulants faits de brins d'herbe tressée, attachés à des brindilles recourbées. Quelquefois ils trouvaient un lièvre étranglé, mais le plus souvent, les lacets avaient été arrachés. Ou bien c'étaient des rats qu'il fallait jeter au loin. Quelquefois aussi les chiens sauvages étaient passés les premiers et avaient dévoré les captures.

Avec l'aide d'Antoine, Gaspar creusa une fosse pour attraper un renard. Il recouvrit la fosse avec des brindilles et de la terre. Puis il frotta le chemin qui conduisait à la fosse avec une peau de lièvre fraîche. Le piège resta intact plusieurs nuits, mais un matin, Antoine revint en portant quelque chose dans sa chemise. Quand il ouvrit son paquet, les enfants virent un tout jeune renard qui clignait des yeux à la lumière du soleil. Gaspar le prit par la peau du cou comme un chat et le donna à la petite Khaf. Au début, ils avaient un peu peur l'un de l'autre, mais elle lui donna à boire du lait de chèvre dans le creux de sa main et ils devinrent de bons amis. Le renard s'appelait Mîm.

A Genna, le temps ne passait pas de la même façon qu'ailleurs. Peut-être même que les jours ne passaient pas du tout. Il y avait les nuits, et les jours, et le soleil qui remontait lentement dans le ciel bleu, et les ombres qui raccourcissaient, puis qui s'allongeaient sur le sol, mais ça n'avait plus la même importance. Gaspar ne s'en souciait pas. Il avait l'impression que c'était tout le temps la même journée qui recommen çait, une très très longue journée qui n'en finirait jamais.

La vallée de Genna n'avait pas de fin, elle non plus. On n'avait jamais terminé de l'explorer. On trouvait sans cesse des endroits nouveaux où on n'était jamais allé. De l'autre côté du lac, par exemple, il y avait une zone d'herbe jaune et courte, et une sorte de marécage où poussaient des papyrus. Les enfants étaient allés là pour cueillir des roseaux pour la petite Khaf qui voulait tresser des paniers.

Ils s'étaient arrêtés au bord du marécage, et Gaspar regardait l'eau qui luisait entre les roseaux. De grandes libellules volaient au ras de l'eau, en traçant des sillages légers. Le soleil se réverbérait avec force, et l'air était lourd. Les moustiques dansaient dans la lumière autour des cheveux des enfants. Pendant qu'Augustin et Antoine cueillaient les roseaux, Gaspar s'était avancé à l'intérieur du marécage. Il marchait lentement en écartant les plantes, tâtant la vase avec ses pieds nus. Bientôt l'eau était arrivée jusqu'à sa taille. C'était une eau fraîche et tranquille, et Gaspar se sentait bien. Il avait continué longtemps à marcher dans le marécage, puis, tout à coup, loin devant lui, il avait vu ce grand oiseau blanc qui nageait à la surface de l'eau. Son plumage faisait une tache éblouissante sur l'eau grise du marécage. Quand Gaspar s'approchait trop, l'oiseau se levait, battait des ailes et s'éloignait de quelques mètres.

Gaspar n'avait jamais vu d'oiseau aussi beau. Il brillait comme l'écume de la mer, au milieu des herbes et des roseaux gris. Gaspar aurait voulu l'appeler, lui parler, mais il ne voulait pas l'effrayer. De temps en temps, l'oiseau blanc s'arrêtait et regardait Gaspar. Puis il s'envolait un peu, l'air indifférent, parce que le marécage était à lui et qu'il voulait rester seul.

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