Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019)

Здесь есть возможность читать онлайн «Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019)» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на немецком языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019): краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Die Trennung von Staat und Kirche in der Weimarer Reichsverfassung 1919 eröffnete den deutschen evangelischen Landeskirchen erstmalig die Möglichkeit, sich eigenverantwortlich in der Gesellschaft und gegenüber der staatlichen Politik zu positionieren. Erste Umgestaltungen der Kirchen in Hessen und Nassau nach demokratischen Prinzipien kamen im Nationalsozialismus vorerst wieder zum Abbruch. Seit 1947 spielten viele der politischen und gesellschaftlichen Debatten in der EKHN eine große Rolle, z. B. die Diskussionen um die Wieder- und Atombewaffnung unter Kirchenpräsident Martin Niemöller, der Protest gegen den Bau der Startbahn West, der sowohl Helmut Hild als auch Helmut Spengler beschäftigte, oder die Frage nach dem Umgang mit dem Islam, der sich Peter Steinacker intensiv widmete. Anhand prägnanter Positionen kirchenleitender Persönlichkeiten zeigt der Band in sechs Beiträgen, wie die Politisierung der EKHN erfolgte und wie sie auf das Selbstverständnis innerhalb der EKHN zurückwirkte, eine der politischen Landeskirchen in Deutschland zu sein.

Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019) — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Puisque l’homme participait au lot divin, il fut d’abord, du fait de sa parenté avec le dieu, le seul des animaux à honorer les dieux, et il entreprit d’ériger des autels et des statues des dieux.

Damis fait ainsi montre, au moment de son triomphe, d’une retenue de bon aloi, d’une sorte d’ autolimitation critique du savoir qui le préserve de toute forme d’intransigeance. En dépit des doutes qu’il laisse visiblement planer, le respect des croyances d’autrui s’impose à lui. Procédant ainsi, on peut dire que Damis se maintient dans la ligne maîtresse de la culture grecque, c’est-à-dire dans la reconnaissance d’un savoir tout à la fois varié et incertain, philosophiquement questionnable ou réinterprétable – dans certains cas allant jusqu’à la via negativa et l’aphairétique –, qu’on peut avoir des dieux.

Un bref détour par ce qu’on peut appeler la religiosité des Grecs apparaîtra ici nécessaire. Je vais sans doute énoncer dans ce qui suit des choses que chacun d’entre vous connaît, mais je crois que ce bref détour est nécessaire pour mettre en relief le cadre sur le fond duquel l’idée de connaissances négatives , en contexte grec, peut possiblement se détacher.

1. Diversité religieuse des Grecs

Le rapport au sacré dans le monde grec ou gréco-romain, comme chacun sait, est sensiblement distinct de celui qui se développera dans les trois religions monothéistes ultérieures qui nous sont bien connues : judaïsme, christianisme et islam. L’idée de religion s’y révèle différente, le terme de « religion » lui-même est du reste tardif et bien sûr d’origine latine, les Grecs parlant plutôt des « choses sacrées, ta hiera ». La différence terminologique est ici indicative de quelque chose, je veux dire qu’on ne trouve pas dans l’hellénisme la « religion », au sens d’un corps organisé et véritablement unifié de croyances et de doctrines dont un clergé officiel aurait pour charge de transmettre les enseignements et d’orchestrer les rituels. Le rapport aux dieux, en Grèce ancienne, est marqué surtout par la diversité et la fluidité. Il n’y a pas une croyance mais une diversité de croyances, une multiplicité de récits variables et modulables sur les dieux selon les lieux et les auteurs ou les poètes concernés, récits dont aucun ne fait autorité à la manière d’un texte sacré ou révélé . Du fait, par ailleurs, de la diversité des dieux et des réalités divines elles-mêmes – l’idée, on le sait, que le divin relève plutôt là-bas d’un Prädikatsbegriff que d’un Substanzbegriff –, la religion n’endossa jamais ou de manière seulement très marginale ce caractère tranchant et impératif qu’elle prend souvent en contexte monothéiste. En bref, on peut y reconnaître une sorte de tolérance native ou naturelle, une latitude ou une indulgence d’avant l’instauration dans l’histoire d’une tolérance qu’on pourrait dire corrective, opposée à l’intolérance ou à l’intransigeance institutionnalisée. Bref, sans doute n’existait-il pas de concept de tolérance religieuse à proprement parler chez les Grecs, mais cela pour la simple raison qu’ils n’en avaient guère besoin, le polythéisme antique se trouvant prémuni, pour ainsi dire d’avance, de l’exclusivisme et du fanatisme religieux. La variabilité des points de vue apparaît ainsi coextensive au polythéisme antique, comme plusieurs spécialistes l’ont déjà fait remarquer. Il y a surtout, comme l’observait notamment Christian Meier, la dimension politique de l’affaire :

Politiquement, ce qui est le plus frappant avec la religion grecque est ce qu’elle n’était pas. Les aristocraties grecques ne l’utilisèrent pas comme un instrument de pouvoir. Pour être plus précis, les aristocrates grecs n’ont pas organisé et contrôlé l’accès aux dieux, et plus spécifiquement la découverte et l’interprétation du vouloir divin, de telle manière qu’il aurait été possible, sur cette base, de développer une autorité cléricale et ultimement politique1.

On trouve d’ailleurs une explication similaire chez Josiah Ober, qui notait :

Mais, à la grande différence des autres sociétés prémodernes, les prêtres des cultes grecs n’ont pas réussi à s’appuyer sur leur pouvoir religieux pour obtenir une position sociale privilégiée ou un quelconque pouvoir politique2.

Ainsi, le caractère ouvert, non autoritaire et relativement apolitique du sacré polythéiste – même si des cultes civiques existaient bel et bien en Grèce antique – a été relevé par nombre de spécialistes, ainsi encore par George Kerferd, qui rappelait :

La religion grecque n’a jamais été, en aucune façon, une entité unitaire […] ; rien ne ressembla jamais, ni de près ni de loin, à ce que nous pourrions qualifier de système ecclésiastique organisé, pas même à l’intérieur de l’une ou l’autre des cités États. Aucun texte ne fit jamais autorité, à la manière de la Bible ou du Coran, de même qu’il n’y eut jamais un credo unique, ou même plusieurs3.

La religion grecque relève donc davantage d’une orthopraxie , à savoir d’une pratique codifiée des cultes, que d’une orthodoxie , soit d’une croyance juste. C’est aussi la conclusion à laquelle deux spécialistes récents parviennent, Pierre Bonnechere et Vinciane Pirenne-Delforge, quand ils écrivent : « Parler de croyances en Grèce risque par anachronisme d’altérer l’appréhension du polythéisme grec et toute la plasticité qui le caractérise4 ».

Bref, par des moyens différents, on peut dire que la tolérance religieuse moderne renoue – après une longue histoire de conflits religieux violents – avec le faible niveau de contrainte constatable au sein du polythéisme grec et romain, c’est là le point à retenir. Je préviens tout de suite l’objection qui pourrait fuser : mais que faites-vous des procès pour impiété, des procès en asebeia , illustrés notamment par l’affaire Socrate ? L’intransigeance religieuse n’est-elle pas de tout temps et de tout pays ? En réalité, le procès de Socrate représenterait une exception dans l’histoire grecque, « l’unique cas dans l’histoire athénienne d’une action intentée contre un intellectuel pour délit d’opinion5 ».

2. Diversité philosophique des Grecs

À la diversité religieuse correspond ou fait écho une diversité philosophique elle aussi remarquable. De la même manière que les croyances ou les récits ne sont pas figés dans un corps de doctrines bien définies, les entreprises ou recherches visant à déterminer les conditions du réel, à découvrir les principes premiers pouvant rendre compte de l’ensemble de la réalité ou du cosmos, s’avèrent infiniment variées. Dans leurs efforts spéculatifs, comme chacun sait, les penseurs présocratiques ont développé différentes théories sur les principes originaires du monde (eau, air, infini, feu, atomes, etc.) et sont allés, pour certains d’entre eux, jusqu’à une critique radicale des dieux traditionnels, comme on le voit exemplairement chez Xénophane de Colophon qui ne propose ni plus ni moins qu’une nouvelle figure de la divinité, le dieu-un ou unique – par où on peut le considérer comme le premier théoricien du monothéisme1 –, et qui s’oppose non seulement à l’immoralité des récits mythiques antérieurs, mais surtout à l’anthropomorphisme propre à la représentation traditionnelle des dieux, insistant par là sur le caractère éminemment relatif des représentations divines, bref sur la part de fiction ou de projection, si on veut, qu’elles impliquent. En d’autres termes, les énoncés mythiques sur les dieux apparaissent comme « subjectifs et sans valeur2 », et on peut penser que « Xénophane a formulé ainsi deux mille cinq cent ans avant Ludwig Feuerbach une théorie projective ( Projektionstheorie ) de la religion3 ».

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019)»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019)»

Обсуждение, отзывы о книге «Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x