George Eliot - Middlemarch (Édition intégrale)

Здесь есть возможность читать онлайн «George Eliot - Middlemarch (Édition intégrale)» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Middlemarch (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Middlemarch (Édition intégrale)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

" Quel est celui d'entre nous qui, curieux de connaître l'histoire de l'homme et de savoir comment agit ce composé mystérieux sous les épreuves du temps, ne s'est arrêté, ne fût-ce qu'un instant rapide, à la Vie de sainte Thérèse, n'a eu un doux sourire pour la petite fille s'en allant un matin, la main dans la main, avec son frère, encore plus petit qu'elle, à la recherche du martyre au pays des Maures ? "
Dorothea Brooke semble destinée à une vie aisée et confortable comme épouse d'un propriétaire voisin, Sir James Chettam. Mais à la consternation de sa sœur Celia et de son oncle Mr Brooke, elle épouse le révérend Edward Casaubon. Elle espère s'accomplir en partageant sa vie intellectuelle. Mais lors de leur pénible voyage de noces à Rome, Dorothea se rend compte qu'il fait peu de cas de ses ambitions. Quand elle se rend compte que les grands projets de son mari sont voués à l'échec, ses sentiments se changent en pitié.
" Middlemarch " de George Eliot se déroule dans la ville fictionnelle de Middlemarch dans les Midlands de 1829 à 1832. Il présente plusieurs histoires croisées et un large ensemble de personnages. Les différents thèmes traités incluent le statut des femmes, la nature du mariage, l'idéalisme, l'égoïsme, la religion, l'hypocrisie, les réformes politiques et l'éducation.

Middlemarch (Édition intégrale) — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Middlemarch (Édition intégrale)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

M. Bulstrode, resté seul avec son beau-frère, se remplit un verre d’eau et sortit une boîte de sandwiches.

– Je ne vous persuaderai pas d’adopter mon régime, Vincy ?

– Non, non. Je n’ai pas bonne opinion du système. Notre corps a besoin de ouate, dit M. Vincy, toujours empressé de placer sa précieuse théorie. Cependant, continua-t-il en accentuant ce mot comme pour prévenir toute autre remarque, je viens vous trouver à cette heure pour vous parler de mon jeune vaurien, de Fred.

– C’est un sujet sur lequel vous et moi serons probablement d’avis aussi opposé que sur le régime, Vincy.

– Pas cette fois, je l’espère. M. Vincy était décidé à se montrer de bonne humeur. C’est à propos d’une lubie du vieux Featherstone. Quelqu’un, par rancune sans doute, a raconté toute une histoire au vieillard dans le but de l’indisposer contre Fred. Mais il aime beaucoup Fred et je ne doute pas qu’il ne fasse quelque chose pour lui. Il a presque dit à Fred qu’il lui laisserait ses terres, et il y a des personnes dont cela excite la jalousie.

– Vincy, je vous le répète, je ne puis vous approuver dans ce que vous avez fait pour votre fils aîné en le destinant à l’Église ; ce n’est que par vanité mondaine que vous lui avez choisi cette carrière et je ne vous aiderai pas. Père de famille avec trois fils et quatre filles, vous n’aviez pas le droit de lui faire donner une éducation coûteuse qui n’a réussi qu’à lui inculquer des habitudes de paresse et d’extravagance. Vous en subissez aujourd’hui les conséquences.

Montrer aux autres leurs erreurs était un devoir que M. Bulstrode négligeait rarement ; mais M. Vincy n’était pas aussi bien préparé à se montrer endurant. Il avait la perspective d’être bientôt nommé maire et le sentiment de son importance dans les choses publiques. Ce reproche du banquier à l’occasion de sa conduite privée l’irrita vivement. Mais il se sentait l’échine sous le joug de Bulstrode et, quoiqu’il fût généralement d’humeur agressive, il était, pour le moment, préoccupé de se contenir.

– Quant à cela, Bulstrode, il est inutile de revenir sur ce qui est fait. Je ne suis pas un de vos hommes modèles et je n’en ai pas la prétention. Je ne pouvais prévoir la marche de nos affaires ; il n’y en avait pas de plus belles à Middlemarch ; mon fils était intelligent, mon pauvre frère aussi était dans l’Église et il y faisait son chemin ; il avait déjà obtenu de l’avancement et il serait peut-être doyen aujourd’hui, si cette fièvre gastrique ne l’avait emporté. Je me crois justifié dans ce que j’ai fait pour Fred. Et, pour en revenir à la religion, il me semble qu’un homme n’a pas besoin d’être pourvu déjà d’une once de viande à l’avance. Il faut un peu s’abandonner à la providence et être généreux. C’est le sentiment d’un bon Anglais de vouloir élever la situation de sa famille, et je trouve qu’il est du devoir d’un père de donner à ses fils de belles chances de s’élever.

– Je ne prétends agir que comme votre meilleur ami, Vincy, en vous disant que tout ce que vous venez de débiter n’est qu’un amas d’inconséquences et de sottises de l’esprit mondain.

– Très bien, dit M. Vincy un peu échauffé en dépit de ses résolutions. Je n’ai jamais fait profession d’appartenir à autre chose qu’au monde et, qui plus est, je ne vois personne qui n’appartienne au monde. Je ne suppose pas que vous dirigiez vos affaires d’après des principes supra-terrestres. La seule différence que je voie entre ces deux façons d’agir, c’est que l’une, celle que vous qualifiez de mondaine, est plus honnête que l’autre.

– Cette sorte de discussion est inutile, Vincy, dit M. Bulstrode qui, ayant achevé sa sandwich, s’était rejeté au fond de sa chaise d’un air fatigué, s’abritant les yeux avec la main. Vous aviez, je crois, quelque affaire particulière ?

– Oui, oui. Voici l’histoire en deux mots : Quelqu’un a dit au vieux Featherstone, en assurant le tenir de vous, que Fred avait emprunté ou essayé d’emprunter de l’argent sur la promesse de payer avec l’héritage de son oncle. Vous n’avez jamais dit pareille sottise, naturellement. Mais le vieux bonhomme insiste pour que Fred lui apporte une dénégation de la chose, de votre main : un petit billet disant que vous ne croyez pas un mot d’un pareil conte. Vous n’y avez, je pense, aucune objection ?

– Je vous demande pardon. J’ai une objection. Je ne suis pas du tout certain que votre fils, dans son étourderie et son ignorance (pour ne pas qualifier plus sévèrement sa conduite), n’ait pas cherché à emprunter de l’argent en se prévalant de ses espérances futures, ni même qu’il n’ait pas trouvé quelqu’un d’assez fou pour le satisfaire sur des garanties aussi incertaines. Ces prêts d’argent sont aussi communs dans le monde que bien d’autres folies.

– Mais Fred m’a donné sa parole d’honneur qu’il n’a jamais emprunté d’argent sous le couvert des espérances que je viens de vous dire. Il n’est pas menteur. Je ne veux pas le faire meilleur qu’il n’est ; je lui ai parlé sévèrement. Personne ne peut dire que je m’aveugle sur sa conduite, mais ce n’est pas un menteur. Et je pensais… mais je puis me tromper… qu’il n’y avait pas de religion pouvant empêcher un homme de croire le bien d’un jeune homme quand il ne sait d’ailleurs, sur lui, rien de défavorable. Ce serait d’une bien pauvre religion vraiment que de lui mettre un bâton dans les roues, en refusant de dire que vous ne croyez pas à une chose, quand vous n’avez aucune raison d’y croire.

– Ce ne serait pas du tout rendre service à votre fils que de lui faciliter les moyens d’hériter de Featherstone. Je ne puis regarder la fortune comme une bénédiction, si on ne l’emploie que pour moissonner sur cette terre. Ce langage ne vous plaît pas, Vincy ; mais je crois de mon devoir de vous dire que je n’ai aucune raison de favoriser Fred dans l’héritage de la propriété dont vous parlez. Je ne crains pas d’ajouter que cela ne tendrait ni au bonheur éternel de votre fils ni à la gloire de Dieu. Pourquoi, alors, irais-je écrire cette sorte d’ affidavit qui n’a d’autre objet que de favoriser cette misérable convoitise ?

– Si votre intention est d’empêcher tous ceux qui ne sont pas des saints et des évangéliques d’avoir de l’argent, vous devriez, pour votre part, renoncer à certains associés dont vous profitez, c’est tout ce que je puis dire, s’écria M. Vincy avec emportement. Peut-être est-ce pour la gloire de Dieu, mais ce n’est sûrement pas pour la gloire du commerce de Middlemarch, que la maison Plymdale emploie ces teintures bleues et vertes de la fabrique de Brassing ; elles font pourrir la soie, c’est tout ce que j’en sais. Allez dire à d’autres que tout le profit qu’on en retire va à la gloire de Dieu, ils en seront peut-être plus contents. Mais je me soucie peu de tout cela. Je ferais un joli vacarme, si je voulais.

M. Bulstrode fut un moment avant de répondre :

– Vous me chagrinez beaucoup en parlant ainsi, Vincy. Je ne prétends pas que vous compreniez le mobile de mes actions. Ce n’est pas chose facile que de tracer un sentier pour les principes au milieu des obstacles de ce monde. C’est encore moins facile pour les gens frivoles et railleurs d’apercevoir ce sentier. Souvenez-vous, je vous prie, que j’étends ma tolérance sur vous, parce que vous êtes le frère de ma femme, et qu’il vous convient peu de vous plaindre de moi comme d’un obstacle aux moyens que vous avez d’élever la position sociale de votre famille. Je vous rappellerai que ce n’est ni à votre prudence ni à votre jugement que vous avez dû de garder votre situation commerciale.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Middlemarch (Édition intégrale)»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Middlemarch (Édition intégrale)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Middlemarch (Édition intégrale)»

Обсуждение, отзывы о книге «Middlemarch (Édition intégrale)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x