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Charles Dickens: Les temps difficiles (Édition intégrale)

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Charles Dickens Les temps difficiles (Édition intégrale)

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Roman social, " Les temps difficiles " a pour cadre la ville fictive de Coketown – image de Manchester, le grand centre textile, et de Preston où Charles Dickens a séjourné durant la grève de janvier 1854 – et montre les difficultés d'adaptation des deux classes sociales , la bourgeoisie d'affaires et les ouvriers , à la nouvelle économie issue de la révolution industrielle. L'auteur y dépeint avec un réalisme dénonciateur une classe ouvrière asservie, misérable et moutonnière, abrutie par le travail répétitif, livrée aux démagogues professionnels, que domine une bourgeoisie pragmatique et utilitariste, avide de profits et de pouvoir, persuadée de la nature quasi divine de ses droits et forte de la bonne conscience qu'elle puise dans les lois de l'économie de marché, mais dont il analyse les alibis et présente les travers avec une ironie mordante.

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L’orgueil qu’il éprouvait d’avoir, à une époque quelconque de son existence, mérité une assez grande distinction sociale pour être signalé comme une gêne, un embarras et une peste, ne se tint pour satisfait que lorsqu’il eut répété trois fois ces premiers titres de sa glorieuse jeunesse.

« J’étais destiné à me tirer de là, je suppose, madame Gradgrind. Enfin, que j’y fusse destiné ou non, madame, je m’en tirai, quoique personne ne m’ait tendu la perche. Vagabond d’abord, puis saute-ruisseau, puis encore en vagabondage, puis homme de peine, commis, directeur, associé-gérant, Josué Bounderby de Cokeville : voilà par où j’ai passé pour arriver là. Josué Bounderby de Cokeville a appris ses lettres aux enseignes des boutiques ; il est parvenu à savoir l’heure d’un cadran à force d’étudier l’horloge du clocher de Saint-Giles, à Londres, sous la direction d’un ivrogne estropié, voleur de profession et mendiant incorrigible. Allez parler à Josué Bounderby de vos écoles de district, et de vos écoles modèles et de vos écoles normales et de tout votre micmac d’écoles, et Josué Bounderby de Cokeville vous répondra franchement, cela est bel et bon ; mais lui, il n’a joui d’aucun avantage de ce genre, et commencez-moi par former des hommes qui aient la tête dure et les poings solides, l’éducation qui a fait Josué Bounderby ne conviendra pas à tout le monde, il le sait bien, mais telle a été néanmoins son éducation ; vous pourrez lui faire avaler de l’huile bouillante, mais vous ne le forcerez jamais à supprimer les faits de sa biographie. »

Après cette péroraison chaleureuse, Josué Bounderby de Cokeville se tut. Il se tut au moment même où son ami éminemment pratique, toujours accompagné des deux jeunes complices, entrait dans le salon. En apercevant l’orateur, l’ami éminemment pratique s’arrêta et lança à Louise un regard de reproche qui disait clairement : « tenez ! justement, le voilà, votre Bounderby ! »

« Ah çà ! s’écria Bounderhy, qu’y a-t-il donc ? Pourquoi notre jeune Thomas a-t-il l’air si grognon ? »

Il parlait du jeune Thomas, mais il regardait Louise.

« Nous cherchions à voir ce qui se passait dans le cirque, murmura Louise d’un ton hautain, sans lever les yeux, quand papa nous a attrapés.

– Oui, madame Gradgrind, dit le mari de cette dame avec beaucoup de dignité, et je n’aurais pas été plus étonné de surprendre mes enfants en train de lire un volume de poésie.

– Bonté divine ! pleurnicha Mme Gradgrind. Louise et Thomas, comment pouvez-vous ?… Vous m’étonnez ! Vraiment il y a de quoi faire regretter aux gens d’avoir jamais eu des enfants. Pour un peu, je serais tentée de dire que je serais heureuse de n’en pas avoir. Et alors je voudrais bien savoir ce que vous seriez devenus. »

Cette réflexion judicieuse ne parut pas produire une impression très-favorable sur M. Gradgrind. Il fronça les sourcils avec impatience.

« Comme si, dans l’état actuel de ma pauvre tête, vous ne pouviez pas aller regarder les coquillages, les minéraux et les autres choses qu’on vous a achetées, au lieu de courir après les cirques ! continua Mme Gradgrind. Vous savez aussi bien que moi qu’on ne donne pas aux jeunes personnes des professeurs de cirque, ni des collections de cirques et qu’on ne les mène pas à des cours de circologie. Je voudrais bien savoir alors en quoi les cirques peuvent vous intéresser ? Vous avez pourtant assez à faire, si c’est de l’occupation qu’il vous faut. Dans l’état actuel de ma pauvre tête, je ne pourrais seulement pas me rappeler les noms de la moitié des faits que vous avez à étudier.

– C’est justement à cause de cela ! dit Louise d’un air boudeur.

– Ne me dites pas que c’est à cause de cela, car c’est une mauvaise raison, reprit Mme Gradgrind. Allez tout de suite apprendre un peu de quelque chosologie. »

Mme Gradgrind n’étant pas un personnage scientifique, congédiait d’ordinaire ses enfants et les renvoyait à leurs études, avec cette vague injonction qui les laissait libres de choisir leur travail.

À vrai dire, la provision de faits amassée par Mme Gradgrind était déplorablement restreinte ; mais M. Gradgrind, en l’élevant à la haute position matrimoniale qu’elle occupait, avait été influencé par deux motifs. 1° la dame ne laissait rien à désirer sous le rapport des chiffres ; 2° il n’y avait chez elle aucune espèce de bêtise. Par bêtise, il entendait l’imagination ; et en vérité, il est probable qu’elle était aussi pure de tout alliage de ce genre que peut l’être une créature humaine qui n’a pas encore atteint la perfection d’un idiotisme absolu.

Lorsque Mme Gradgrind se trouva seule en présence de son mari et de M. Bounderby, cette simple circonstance suffit pour étourdir de nouveau l’admirable dame, sans qu’il fût besoin d’aucune collision avec un autre fait. Elle s’éteignit donc encore une fois sans que personne fît attention à elle.

« Bounderby, dit M. Gradgrind en approchant une chaise du feu, vous vous êtes toujours trop intéressé à mes jeunes gens, surtout à Louise, pour que j’aie besoin de m’excuser avant de vous confier que cette découverte m’a beaucoup, beaucoup peiné. Je me suis systématiquement dévoué, vous ne l’ignorez pas, à l’éducation de la raison chez mes enfants. La raison, vous savez, est la seule faculté à laquelle doive s’adresser l’éducation. Et cependant, Bounderby, l’événement imprévu de tantôt, tout insignifiant qu’il peut être, donnerait à penser qu’il s’est glissé dans l’esprit de Thomas et de Louise quelque chose qui est… ou plutôt qui n’est pas… je ne sache pas que je puisse m’exprimer mieux qu’en disant : quelque chose qu’on n’a jamais pu avoir l’intention de développer en eux et où leur raison n’est pour rien.

– Le fait est qu’il n’y a pas de raison pour contempler avec intérêt un tas de vagabonds, répliqua Bounderby. Quand j’étais moi-même un vagabond, personne ne me regardait avec intérêt ; pas si bête.

– Il s’agit donc, dit le père éminemment pratique, les yeux fixés sur le feu, de savoir ce qui a pu provoquer cette vulgaire curiosité.

– Je vais vous dire ce qui l’a provoquée : Une imagination désœuvrée.

– J’espère bien qu’il n’en est rien, dit l’éminemment pratique ; j’avoue toutefois que cette crainte m’est venue aussi à l’esprit avant de rentrer.

– Une imagination désœuvrée, Gradgrind, répéta Bounderby. Une mauvaise chose pour tous ceux qui en sont affligés, mais une bigrement mauvaise chose pour une fille comme Louise. Je demanderais pardon à Mme Gradgrind des expressions un peu fortes dont je me sers, si elle ne savait pas bien que je ne suis pas bien raffiné. Quiconque s’attend à me trouver des manières raffinées, compte sans son hôte. Je n’ai pas reçu du tout une éducation raffinée.

– Ne se pourrait-il pas, dit M. Gradgrind, rêvant avec ses mains dans ses poches et son regard caverneux toujours fixé sur le feu, ne se pourrait-il pas qu’un professeur ou un domestique eût suggéré quelque chose ? Thomas ou Louise n’auraient-ils pas lu quelque chose en dépit de toutes nos précautions ? Quelque futile livre de contes n’aurait-il pas pénétré dans la maison ? Car enfin, dans des esprits formés d’après une méthode pratique, à la règle et au cordeau, depuis le berceau jusqu’à ce jour, c’est là un phénomène si curieux, si incompréhensible !…

– Attendez un instant, dit Bounderby, toujours debout devant le feu et si gonflé dans son humilité vaniteuse qu’il semblait qu’elle allait faire explosion aux dépens des meubles circonvoisins. Tous avez à l’école une de ces petites filles de saltimbanques ?

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