Georges Planelles - 500 expressions populaires sous la loupe

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500 expressions populaires sous la loupe: краткое содержание, описание и аннотация

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Un hommage formidable
à notre inventivité linguistique ! Ce matin, au saut du lit, les
et dans
, j'ai cru
tant il faisait
J'ai eu envie de
et de déménager loin, très loin.
aurait fait l'affaire ! Impossible de
, de
ou de
; je devais me rendre au travail, histoire de continuer à mettre Dans
Georges Planelles invite les amoureux de la langue française à découvrir les origines passionnantes (et souvent cocasses !) de ces petits trésors qui colorent nos conversations. Il appuie son enquête de réflexions humoristiques et de citations de circonstance, comme il le fait dans le fameux site Expressio, dont il est le créateur. Avec ce livre en main, impossible de bayer aux corneilles, c'est garanti !

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C’est de cet exemple représentatif de la corruption à grande échelle de gouvernements par des intérêts privés qu’est née notre expression.

Face à certaines pratiques scandaleuses, on se demande aujourd’hui si le terme « république bananière » ne s’applique pas aussi à certains États développés où des lois sont votées spécialement pour défendre des intérêts partisans.

Mokhtar Lakehal — Dictionnaire de science politique , 3 eédition — Éditions L’Harmattan — 2007

33. Être mal barré

1. Être mal engagée (à propos d’une action ou d’une affaire).
2. Aller à l’échec, au-devant de gros ennuis (à propos d’une personne).

Il fait nuit. Vous êtes à bord d’un petit bateau pris dans la tempête, à proximité immédiate de la côte rocheuse battue par les vagues. Le drame commence. Votre compagnon d’infortune, le propriétaire et pilote de votre coquille de noix, tombe dans l’eau glaciale et coule immédiatement. Vous restez seul à bord sans la moindre expérience de la conduite de ce machin qui flotte encore.

N’écoutant que votre instinct de survie, vous prenez la barre (oui, vous savez, ce truc qui permet de diriger le bateau) et tentez de mener votre embarcation dans la passe qui mène à la crique abritée que vous avez aperçue à la lueur d’un éclair (qui par chance, ne s’est pas abattu sur votre frêle esquif).

Considérant que, barrer un navire, c’est « en tenir la barre » pour le diriger, il apparaît évident que si, dans une telle situation, vous pilotez ou barrez mal votre bateau, vous « êtes mal barré » ! Vous en faut-il vraiment plus pour comprendre l’origine de cette expression datant du milieu du XX esiècle et incontestablement issue de la marine ?

Jeanne ignorait si les malades sélectionnés étaient ceux qui avaient le plus de chances de s’en sortir ou, au contraire, les plus mal barrés, ceux sur qui les autres traitements avaient échoué.

Ania Francos — Sauve-toi, Lola — Le grand livre du mois — 1993

34. Lâcher les baskets/la grappe

1. Arrêter d’importuner.
2. Laisser tranquille.

On sait que coller ou se pendre aux basques de quelqu’un, c’est le suivre de très près, ne pas le lâcher d’une semelle, la plupart du temps au point de l’importuner parfois fortement. Mais, le temps a passé et les basques ont disparu. En revanche, les importuns se manifestent toujours.

Depuis les années 1970, dans la langue populaire, « coller aux basques » a assez logiquement été remplacé par « coller aux baskets » de même sonorité, mais plus conforme à la mode de nos jours.

Or lorsque quelqu’un nous importune, nous suit de trop près, comme s’il était férocement agrippé à nos baskets, quoi de plus naturel, quand on veut s’en débarrasser, que de lui dire : « Lâche-moi les baskets ! »

Maintenant, pourquoi dit-on aussi « lâcher la grappe » pour exprimer la même chose ?

En y regardant de près, mais à condition d’avoir la vue un peu trouble, on peut facilement assimiler ce que l’homme a entre les jambes à un magnifique cep sous lequel est accrochée une superbe grappe. Certes, elle ne comporte que deux raisins, mais ce ne sont généralement pas ceux de la colère et, de plus, ils sont sans pépins.

C’est bien de cette grappe argotique qu’il s’agit ici, avec un probable jeu de mots sur « grappin », évoquant cet objet qui fait que l’emmerdeur reste collé à vous, ne vous lâche plus.

Souriez ! La bête du Gévaudan est de retour… Et gare où vous mettez les pieds car elle n’est pas près de vous lâcher les baskets !

L’Express — Article du 29 août 2005

Je ferai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien m’lâcher la grappe.

Renaud — Dès que le vent soufflera — 1983

35. C’est là que le bât blesse

Point sensible d’une personne, la cause d’un souci.

Le bât, sur une bête de somme, est un dispositif, généralement en bois, que l’on place sur le dos des bêtes de somme pour le transport de lourdes charges. Les gens du XV esiècle, ceux qui ont fait et vu naître cette expression, n’étaient pas plus des ânes bâtés que nous. Ils s’étaient bien rendu compte que le bât, s’il est mal placé ou si la charge est trop importante, procure à l’animal des blessures qui ne deviennent visibles qu’une fois le dispositif retiré. Ces blessures peuvent rendre la bête irritable, exactement comme l’est une personne qui a des peines ou des ennuis secrets.

Notre expression est donc une simple métaphore sur les blessures de l’âme d’une personne.

Là où le bât blesse, c’est dans l’abondance, la surcharge de symboles, comme autant de cerises sur un gâteau déjà garni. Nul besoin de tant de distractions pour monter La cerisaie.

Luc Boulanger — « La cerisaie : trop de cerises ! » — La Presse , 28 septembre 2013

36. En bataille

En désordre.

Avez-vous déjà vu quelqu’un portant un bicorne ? Je veux parler de ce couvre-chef ayant deux extrémités ressemblant à des cornes, chapeau que l’on voit régulièrement au sommet des bustes de Napoléon, par exemple (mais les militaires le portaient déjà pendant la Révolution française). Les membres de l’Académie française en sont encore coiffés de nos jours.

Un tel couvre-chef pouvait se porter de deux manières : les cornes vers l’avant et l’arrière, port qu’on disait en colonne, ou bien les cornes au-dessus des épaules, port qu’on disait en bataille.

Pourquoi cette seconde appellation, me direz-vous ? Eh bien, il semblerait que ce soit par comparaison avec le fait que les troupes se mettaient en bataille lorsqu’elles se positionnaient en largeur face à l’ennemi au moment de se battre, alors qu’elles venaient de l’ordre en colonne (comme le bicorne) ou en carré.

Mais quel rapport avec le désordre de notre expression ?

Eh bien, il semble que le fait que le chapeau ne soit pas mis dans le bon sens a fini par faire utiliser l’expression « en bataille » pour désigner tout chapeau placé de travers ou de manière négligée sur la tête.

De là, le « de travers », symbole de désordre, a donné à l’expression son sens actuel.

Elle s’agite frénétiquement sur moi, s’agrippe à mes épaules en me griffant. Je la regarde faire, elle est belle, esthétique, hystérique, presque animale. Elle transpire, crie encore, toujours. Je caresse ses cheveux en bataille pour la recoiffer un peu, ce qui a pour effet de ralentir ses mouvements. Elle me regarde et me sourit.

Hervé Buschard — Bailar — Publibook — 2007

37. Jeter le bébé avec l’eau du bain

1. Perdre de vue l’essentiel.
2. Se débarrasser d’une chose pourtant importante dans le but d’éliminer en même temps les ennuis ou contraintes qu’elle implique.

Une personne trop absorbée par le fait d’avoir à se débarrasser de l’eau sale du bain et qui en oublierait que bébé patauge encore dedans aurait effectivement perdu de vue quelque chose de très important.

Cette expression est une traduction littérale relativement récente (milieu du XX esiècle) de l’anglais to throw the baby out with the bath water . En réalité, les Anglais l’ont eux-mêmes empruntée à l’allemand où elle apparaît en 1512 dans un ouvrage de Thomas Murner intitulé Narrenbeschwörung , qui écrit : Das Kind mit dem Bad ausschütten .

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