Georges Planelles - 500 expressions populaires sous la loupe

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500 expressions populaires sous la loupe: краткое содержание, описание и аннотация

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Un hommage formidable
à notre inventivité linguistique ! Ce matin, au saut du lit, les
et dans
, j'ai cru
tant il faisait
J'ai eu envie de
et de déménager loin, très loin.
aurait fait l'affaire ! Impossible de
, de
ou de
; je devais me rendre au travail, histoire de continuer à mettre Dans
Georges Planelles invite les amoureux de la langue française à découvrir les origines passionnantes (et souvent cocasses !) de ces petits trésors qui colorent nos conversations. Il appuie son enquête de réflexions humoristiques et de citations de circonstance, comme il le fait dans le fameux site Expressio, dont il est le créateur. Avec ce livre en main, impossible de bayer aux corneilles, c'est garanti !

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Gaston Cherpillod — Le collier de Schanz — Contemporains — 1975

135. À son corps défendant

Contre son gré, à regret, à contrecœur, malgré soi.

Cette expression, qui date de 1613, existait d’abord sous la forme « en son corps défendant », qui signifiait « en se défendant contre une attaque ».

Le sens actuel découle du sous-entendu que, si la personne qui s’est défendue a dû faire du mal à autrui, c’est contre son gré, uniquement parce que c’était le seul moyen pour elle de se protéger.

La définition que donne la première édition du Dictionnaire de l’Académie française , en 1694, ne laisse d’ailleurs aucun doute à cet égard : « Un homme a fait quelque chose en son corps défendant, pour dire, qu’il l’a faite contre son gré pour éviter un plus grand mal. »

À la place de Laurent Blanc, je ne m’exprimerais plus : il s’est déjà mis en difficulté, à son corps défendant, lorsqu’il a parlé la première fois. Il faut qu’il reste à son poste et qu’il se concentre sur les résultats de son équipe.

Le Monde — Article du 5 mai 2011

136. Filer un mauvais coton

1. Avoir la santé qui se dégrade.
2. Être dans une situation difficile.

À la fin du XVII esiècle, pour signifier « se ruiner », on disait « jeter un vilain coton ». On faisait alors allusion aux étoffes qui, en s’usant, perdaient des boules de fil de coton jusqu’à leur détérioration complète ou la déchirure.

Au XIX esiècle, alors que la même expression signifie déjà « dépérir par la maladie » (c’est cette fois la santé qu’on se ruine), « vilain » est progressivement remplacé par « mauvais ». D’autre part, l’installation de nombreuses filatures où on file le coton provoque le remplacement progressif de « jeter » pour aboutir à l’expression actuelle qui, par extension, sert à évoquer diverses choses qui se dégradent, au-delà de la simple santé.

Le publiciste Max Clifford, qui a donné la version de Hatton, a déclaré que le pugiliste « file un mauvais coton depuis quelque temps » et qu’il est « bouleversé et choqué » par ce qui lui arrive.

RDS.ca — « Ricky Hatton file un mauvais coton » — 12 septembre 2010

137. Avoir les coudées franches

Avoir une entière liberté d’action.

En 1606, le Thrésor de la langue française de Jean Nicot (oui, le h est d’origine) donne du mot « coudée » la définition suivante : « C’est depuis le ply du bras jusques au bout du doigt du milieu de la main. »

La coudée est donc au départ une unité de longueur variable selon qu’on la mesure sur un nain, un basketteur ou un manchot.

Cette expression existe depuis le XVI esiècle. Elle signifiait alors « avoir la liberté du mouvement des bras, pouvoir les étendre à droite et à gauche ». Par extension, elle s’applique à toute action que rien ne vient contrarier ou entraver.

Après tout, les innovations pédagogiques sont nées dans la pratique d’enseignants qui essayaient, cherchaient, prenaient des risques — s’étaient donné les coudées franches et avaient accepté les beaux risques un peu amers de la liberté responsable.

Philippe Lecarme — Pédagogue et républicain, l’impossible synthèse ? — Éditions E.S.F — 2002

138. Avoir des couilles

Avoir du cran, du courage.

Les deux boules dont il est ici question sont depuis très longtemps des symboles de virilité. Normal : la virilité est associée au sexe prétendument fort. Et qu’est-ce qui caractérise mieux la masculinité que ces deux choses ?

Or, depuis bien longtemps également, le courage est associé à la virilité.

Il était donc assez logique, dans l’esprit de certains, que l’image du courage soit la présence de deux testicules bien accrochés à leur emplacement naturel, d’où la naissance de cette expression.

Notez que, celui qui manque de courage se fait parfois traiter de « couille molle ». Comme quoi, il semble que, pour marquer son courage, il ne suffit pas d’en avoir, il faut aussi qu’elles soient bien fermes.

La variante « avoir des couilles au cul » existe également avec le même sens, mais cela peut prêter à confusion car, comme disait Lyautey, un militaire français, et confirmé par Clemenceau, « dans ma vie, j’ai toujours eu des couilles au cul, même si ça n’a pas souvent été les miennes ».

Aussi, en tête de la délinquance, se placent les grossistes parce qu’ils ont les moyens. Le braqueur, il a des couilles, mais il flambe. Le grossiste met son argent de côté.

Elisabeth-Boyera Itofo — Profession délinquant — Nicolas Philippe — 2002

139. Un coup de fil

Un appel téléphonique.

Il faut se souvenir que, avant qu’apparaissent nos téléphones cellulaires fonctionnant grâce à des ondes pas forcément sympathiques pour nos neurones, la téléphonie passait uniquement par des fils de cuivre, et sur des distances autrement supérieures que celle que notre misérable ficelle permet. C’est ce fil électrique, le lien entre deux interlocuteurs, qui est à l’origine de notre coup de fil.

Quant au mot « coup », ce n’est bien évidemment pas au sens de « action qui frappe quelque chose ou quelqu’un » qu’il faut le prendre (même si on peut frapper quelqu’un et l’assommer d’un coup de téléphone), mais au sens d’une « action avec un instrument », comme dans un « coup de volant » ou un « coup de pinceau ».

On ne sait pas exactement quand cette expression est apparue, mais compte tenu de l’invention du téléphone, on supposera sans grand risque de se tromper qu’elle est postérieure à la fin du XIX esiècle.

Je demandais à un des policiers de garde si je pouvais passer un coup de fil, ce à quoi il répondit, « Demain matin, vous pourrez passer votre coup de fil. » Là déjà, je savais que je ne serais pas à l’heure à mon boulot.

Patrick Delpy — Histoire d’un homme… trop — Publibook — 2009

140. Faire la cour (à quelqu’un)

Chercher à séduire une autre personne en vue d’une relation amoureuse.

Avant d’être circonscrite à un usage galant, cette expression a connu une utilisation plus générale dès le XVI esiècle.

En effet, il faut penser à ce qu’étaient la cour, le domaine et l’entourage du roi. À l’époque, les courtisans qui s’affairaient autour du souverain lui faisaient la cour, non pas dans le but de partager son lit, mais pour s’attirer ses bonnes grâces, être bien vu de lui et, autant que possible, obtenir ses faveurs. D’ailleurs, cette expression ne s’utilisait pas uniquement à la cour, mais partout où une personne cherchait à se faire bien voir d’une autre.

À partir du milieu du XVII esiècle, son usage s’est limité au domaine de la galanterie, mais son but demeura le même : se faire bien voir auprès de la personne « courtisée » et obtenir ses faveurs.

Elle était jolie, ce soir, et il la trouvait romanesque, dans son tailleur austère. Si elle n’avait pas été une vieille amie […] il lui aurait volontiers fait un doigt de cour.

Simone de Beauvoir — Les Mandarins — 1954

141. La cour des grands

1. Situation plus élevée que l’on souhaite atteindre.
2. Ensemble des personnes jouant un rôle prépondérant dans un domaine.

Que voilà une jolie métaphore scolaire ! Quel est l’enfant qui, déambulant dans sa cour de récréation, n’a jamais jeté des regards envieux vers les activités des « grands », dans cette partie de la cour réservée aux plus vieux qui peuvent s’autoriser des choses inaccessibles aux petits ou qui font la loi ?

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