Georges Planelles - 500 expressions populaires sous la loupe

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Un hommage formidable
à notre inventivité linguistique ! Ce matin, au saut du lit, les
et dans
, j'ai cru
tant il faisait
J'ai eu envie de
et de déménager loin, très loin.
aurait fait l'affaire ! Impossible de
, de
ou de
; je devais me rendre au travail, histoire de continuer à mettre Dans
Georges Planelles invite les amoureux de la langue française à découvrir les origines passionnantes (et souvent cocasses !) de ces petits trésors qui colorent nos conversations. Il appuie son enquête de réflexions humoristiques et de citations de circonstance, comme il le fait dans le fameux site Expressio, dont il est le créateur. Avec ce livre en main, impossible de bayer aux corneilles, c'est garanti !

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Elle rit et son mari l’imite, on dirait bien que c’est elle qui porte la culotte…

Michel Kessler — Joséphine — L’Âge d’Homme — 2002

151. N’en avoir cure

1. Ne pas s’en soucier.
2. S’en moquer.

Le mot « cure » date du milieu du XI esiècle, et vient du latin cura . S’il a toujours eu le sens de « souci », on trouve aussi d’autres acceptions comme « charge » ou « direction » dans le monde des administrations ou bien « soin » ou « traitement » dans le milieu médical [26] Il ne s’est d’ailleurs spécialisé dans le sens de « traitement en station thermale » qu’au XIX e siècle. . Il a aussi longtemps désigné un « souci amoureux ».

Mais en dehors de sa spécialisation médicale encore en usage aujourd’hui, le sens initial de « souci » ne survit plus que dans notre expression qui date également du XI esiècle, à une époque où la forme positive « avoir cure de » existait aussi.

Le conseiller, le père de l’idée, fait celui qu’on outrage et qu’on calomnie. Il menace de faire du train, de déshonorer la mairie. Notre maire, qui n’en a cure, poursuit l’enquête.

Georges Sand — La mare au diable — 1846

152. Au grand dam (de quelqu’un)

1. Au grand désavantage, au détriment (de quelqu’un).
2. Au grand regret ou désespoir (de quelqu’un).

« Dam », qui existe depuis l’an 842, vient du latin damnum qui voulait dire « dommage » ou « préjudice » et était principalement utilisé dans un contexte juridique. Tout en gardant le sens latin, « dam » est ensuite devenu « damage » vers 1080, puis « domage » et « dommage » vers 1160.

« Dam » s’est complètement effacé devant « dommage » au XVI esiècle pour n’être plus utilisé que dans l’expression dont il est question ici.

Une dérive récente fait que cette expression est maintenant aussi employée avec le second sens proposé, peut-être parce qu’on a des regrets de ce qu’on a perdu lorsqu’on a subi un préjudice.

Quand j’étais adolescent, au grand dam de mes parents il est vrai, j’avais une admiration sans bornes pour un chanteur français. […] Je vous disais au grand dam de mes parents parce que le chanteur était tout simplement Claude François. Pour eux, il n’était pas une référence culturelle et spirituelle absolument nécessaire à mon épanouissement personnel.

Philippe Cochinaux — Fragments de bonheur — Fidélité/Salvator — 2006

153. Une épée de Damoclès

1. Un péril imminent et constant.
2. Un danger qui plane sur quelqu’un.

Bien que l’histoire qui en est à l’origine ait été racontée par Horace et Cicéron, ce qui commence à dater, cette expression n’est employée qu’à partir du début du XIX esiècle.

À la fin du V esiècle avant notre ère, Damoclès était un courtisan de Denys l’Ancien, tyran de Syracuse. Au cours d’un banquet, alors que Damoclès lui disait combien il enviait son pouvoir et sa richesse, Denys chercha à le convaincre que la vie d’un tyran n’était pas aussi agréable qu’il le croyait. Il faut bien reconnaître qu’entre les comploteurs et empoisonneuses prêts à le faire disparaître à tout bout de champ, les épouses, concubines et maîtresses qu’il fallait satisfaire, l’argent volé aux pauvres qu’il fallait dépenser, l’absence de télé et de jeux vidéo, la vie d’un tyran n’était finalement pas bien rose. Bien entendu Damoclès n’en crut pas un mot.

Denys le fit alors s’asseoir sur son trône, prit son épée, arracha un crin de la queue de son cheval, y attacha l’épée et la suspendit, la pointe en bas au-dessus de la tête de Damoclès en lui disant : « Profite bien maintenant de ce banquet et amuse-toi ! Tu vas rester à ma place jusqu’à sa fin et je te garantis que tu ne verras plus les choses de la même manière. »

Effectivement, Damoclès, dont la vie ne tenait plus qu’à un crin, eut un peu de mal à bien profiter de la suite du banquet. Un petit quelque chose l’empêchait d’être suffisamment serein pour apprécier pleinement sa nouvelle situation. C’est de cette histoire antique où Damoclès sentait continuellement un danger planer sur sa tête qu’est née notre expression.

Dans le cinéma hollywoodien, on le sait, l’exigence d’un premier week-end « performant » est une menace qui plane sur les artisans comme une épée de Damoclès.

Marc Cassivi — « Vie et mort du cinéma » — La Presse , 2 décembre 2013

154. Dare-dare

1. Sans le moindre délai, tout de suite.
2. Très vite.

Cette locution semble apparaître au XVII esiècle. Selon le Dictionnaire historique de la langue française, il pourrait s’agir d’un doublon destiné à renforcer le sens du mot. En effet, « dare » vient du verbe « (se) darer » qui signifie « s’élancer ». Cette variante dialectale de « (se) darder » venait de « dard », ancienne arme de jet.

Or, en général, celui qui s’élance a l’intention d’aller vite, ce qui expliquerait le sens de la locution.

Certains évoquent aussi une possible déformation de « gare ! gare ! »

Ré-embourgeoiser dare-dare la philosophie, c’est-à-dire la domestiquer afin qu’elle n’ait plus jamais à l’esprit l’idée de transformer quoi que ce soit, ni la vie, ni l’art, ni les hommes, ni elle-même.

Vincent Cespedes — Mai 68 : La philosophie dans la rue ! — 2008

155. Les dés sont pipés

1. Les dés sont truqués.
2. Il y a une tromperie quelque part.

Pipé. Que voilà un bien étrange qualificatif pour un dé trafiqué, objet n’ayant vraiment aucun lien avec une pipe ! Il faut savoir qu’au XIII esiècle, une pipe (ou un pipet, devenu « pipeau » au milieu du XVI esiècle) désignait une petite flûte, mais aussi un appeau, cet instrument destiné à tromper les oiseaux pour les attirer en imitant leur cri.

Au XIV e, « piper » (qui, initialement, voulait dire « pousser un petit cri » pour une souris) signifiait, lorsqu’il était utilisé à la chasse, « imiter le cri d’un oiseau que l’on veut attirer ».

La notion de tromperie associée à ces mots était donc présente il y a très longtemps et suffit à expliquer que l’adjectif « pipé » serve à désigner un objet truqué dans le but de tromper quelqu’un d’autre, comme le sont certains dés.

Pour confirmer que cette explication n’est pas du « pipeau » (autre variation de même origine), voici ce qu’écrivait François Villon au milieu du XV esiècle :

« Gailleurs, bien faitz en piperie,
Pour ruer les ninars au loing,
à l’asault tost sans suerie,
que les mignons ne soient au gaing
farciz d’ung plumbis a coing. »

Ce qui, en français moderne, pourrait se traduire à peu près par (selon Ionela Manolesco) :

« Flambeurs, bien faits en tricherie,
Pour faire rouler les dés [truqués] au tripot,
À l’assaut tôt ! (Hé ! Sans tuerie !)
Que les jouets ne soient au gain
Trop lestés de plomb au coin. »

Si cette expression s’applique aujourd’hui rarement au sens propre, elle s’utilise lorsqu’un protagoniste d’une affaire, légale ou non, sent qu’il y a une entourloupe quelque part, qu’un piège est tendu ou que l’affaire est faussée à l’avance.

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