Georges Planelles - 500 expressions populaires sous la loupe

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et dans
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tant il faisait
J'ai eu envie de
et de déménager loin, très loin.
aurait fait l'affaire ! Impossible de
, de
ou de
; je devais me rendre au travail, histoire de continuer à mettre Dans
Georges Planelles invite les amoureux de la langue française à découvrir les origines passionnantes (et souvent cocasses !) de ces petits trésors qui colorent nos conversations. Il appuie son enquête de réflexions humoristiques et de citations de circonstance, comme il le fait dans le fameux site Expressio, dont il est le créateur. Avec ce livre en main, impossible de bayer aux corneilles, c'est garanti !

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Mais autrefois, aux débuts de la chirurgie dentaire, lorsque la seule anesthésie possible était le coup de massue, les dents cariées provoquant des douleurs insupportables existaient déjà. Alors pour convaincre les patients de se faire arracher leurs dents malades, les dentistes de l’époque ou « arracheurs de dents », qui exerçaient leur art sur les marchés, places publiques et foires, n’hésitaient pas à affirmer que l’extraction serait complètement indolore. D’ailleurs, les arracheurs de dents étaient généralement accompagnés d’un joueur de tambour qui tentait de couvrir les hurlements du malheureux pour éviter de faire fuir les prochains clients.

Ce serait donc des mensonges éhontés de ces praticiens que viendrait notre expression qui, sous cette forme, date du XVII esiècle. Mais le terme « arracheur de dents » désignait déjà un grand menteur dès la fin du siècle précédent.

Je paradais toutes les nuits au comptoir, dans la lumière rouge et la poussière de ce lieu de délices, mentant comme un arracheur de dents et buvant longuement.

Albert Camus — La chute — 1956

161. Faire son deuil de

Se résigner à la perte de quelque chose, de quelqu’un.

Cette expression s’utilise aussi bien à propos de quelque chose ou de quelqu’un. Elle s’applique à la période pendant laquelle on finit par se résigner à être privé de quelque chose ou quelqu’un de cher. Le mot « deuil », du latin dolus , est dérivé de dolere (souffrir) et désigne, au X esiècle, la douleur ou l’affliction que l’on éprouve lors de la mort d’un proche. Au XV esiècle, il désigne aussi le décès, la perte d’un être cher. Il aura également plus tard divers sens plus ou moins figurés, tous liés à la mort ou à une grande tristesse. C’est dans la première moitié du XIX esiècle qu’apparaît notre expression, qui ne s’applique d’abord qu’à des choses. Elle exprime la difficulté à accepter la perte d’une chose ou d’un proche auquel on tenait beaucoup.

Le domaine spirituel était le seul auquel nous puissions prétendre. Il faut en faire notre deuil.

Jean Cocteau — Maalesh — 1949

162. Au diable vauvert

Très loin, dans un endroit perdu.

Avouez que vous voyez un veau vert quand vous entendez cette expression !

Notre vauvert (en un seul mot et sans e) date du début du XIX esiècle, mais son origine n’est pas claire. Au départ, ce mot banal ne désigne qu’un « vert vallon » ou « val vert ». Le terme « vau » existe encore dans les expressions « aller à vau-l’eau » *et « par monts et par vaux ». Dès le XV esiècle, « faire le diable de Vauvert » signifiait « s’agiter beaucoup », mais sans qu’une quelconque notion de distance s’y rattache.

Ce nom était aussi celui d’une abbaye de chartreux située au sud de Paris, à peu près là où se trouve actuellement le carrefour Denfert-Rochereau. Il faut d’ailleurs reconnaître que, pour aller au diable, la première partie du nom du carrefour est bien adaptée… Cette abbaye aurait été le théâtre de manifestations plus ou moins diaboliques, peut-être orchestrées par les moines eux-mêmes pour que le roi Louis IX leur fasse don du domaine.

L’histoire de ce lieu reste l’hypothèse la plus souvent rencontrée, d’autant plus qu’il était situé au-delà d’une des portes de Paris les plus éloignées du centre de la ville. Charles Rozan dans ses Petites ignorances de la conversation indique également ceci :

« Le château de Vauvert ou Val-Vert, situé près de Paris, du côté de la barrière d’Enfer, avait été habité par Philippe-Auguste après son excommunication ; il passait depuis cette époque pour être hanté par des revenants et des démons. Saint Louis, pour désensorceler ce château, le donna aux chartreux en 1257. »

Alors l’éloignement doublé des démons d’Enfer a suffi à créer un « diable vauvert ».

Il existait également un château de Vauvert à Gentilly qui aurait servi de repaire à des bandits redoutés, ce qui en faisait donc un lieu malfaisant. On trouvait en outre un Vauvert près de Nîmes, où les protestants ont détruit un sanctuaire dédié à la Vierge.

Il est donc possible qu’un de ces « Vauvert » considérés comme éloignés de Paris à l’époque, et dans lesquels des événements « peu catholiques » se sont produits, ait donné naissance à cette expression en l’associant à « au diable » qui, dès le XV esiècle, voulait déjà dire « très loin ».

Aujourd’hui, on emploie aussi l’expression « au diable vert ».

Cela fait des années que je me suis autorisée à revenir en ces lieux, autrefois « chez moi », « à la maison ». J’y passe avec Guy, mon mari. C’est tout naturel. La nuit, nous pouvons toujours compter sur un pied-à-terre à Paris, nous qui habitons là-bas, au diable vauvert.

Anne Mounic — Jusqu’à l’excès ou Le reptile dans le livre — Éditions L’Harmattan — 2007

163. Tirer le diable par la queue

1. Vivre avec des ressources insuffisantes.
2. Avoir des difficultés à subvenir à ses besoins.

Le diable existe depuis la nuit des temps dans l’imaginaire des humains, sous une forme ou une autre. Et les histoires où un homme fait appel au diable pour l’aider à le sortir d’un très mauvais pas sont nombreuses.

C’est pourquoi, à cause du mystère qui entoure l’origine de cette expression, de nombreux lexicographes ont tenté de l’expliquer par l’image de l’homme qui, étant dans un grand besoin, passe un coup de fil au diable pour le faire venir. Mais une fois ce dernier présent et les raisons de l’appel au secours expliquées, celui-ci décide de repartir sans accorder d’aide. Le pauvre homme, qui est pourtant prêt à vendre son âme tellement il est dans le besoin, cherche alors désespérément à le retenir par ce qui lui tombe sous la main, c’est-à-dire la queue.

Pierre-Marie Quitard proposait une autre explication, en 1842, dans son Dictionnaire étymologique, historique et anecdotique des proverbes :

« Veut-on, par exemple, découvrir la raison du dicton : Tirer le diable par la queue, on doit la chercher en prenant pour point de départ un proverbe antérieur qui nous apprend que le diable, c’est-à-dire le malheur personnifié dans l’être infernal, est souvent à la porte d’un pauvre homme. Ce proverbe a fait supposer entre le diable et le pauvre homme une lutte dans laquelle celui-ci, n’osant attaquer de front son adversaire, sans doute à cause des cornes et des griffes, le saisit par-derrière afin de l’éloigner de son logis ; et l’inutilité de ses efforts a été rendue par une métaphore empruntée de ces bêtes récalcitrantes qui s’obstinent à avancer au lieu de reculer quand on les tire par la queue. »

Ces explications pourraient satisfaire, mais le linguiste Claude Duneton, grâce aux travaux récents de l’écrivain et journaliste Pierre Enckell, signale que cette expression avait autrefois un autre sens.

En effet, aux XVI eet XVII esiècles, les textes où elle apparaît montrent qu’elle signifiait « travailler humblement pour gagner raisonnablement sa vie ». Les notions de misère ou de ressources insuffisantes étaient alors absentes.

Cependant, dès 1690, Furetière donne à l’expression sa signification actuelle de la personne qui n’arrive pas à gagner sa vie.

Ces découvertes récentes ne font qu’ajouter un mystère au précédent :

— on ne sait toujours pas ce qui a fait évoluer le sens de l’expression, donc le lien qu’il peut y avoir entre la misère et le diable qu’on tire par la queue ;

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