Georges Planelles - 500 expressions populaires sous la loupe

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges Planelles - 500 expressions populaires sous la loupe» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Laval (Québec), Год выпуска: 2015, ISBN: 2015, Издательство: Guy Saint-Jean Editeur, Жанр: Языкознание, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

500 expressions populaires sous la loupe: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «500 expressions populaires sous la loupe»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Un hommage formidable
à notre inventivité linguistique ! Ce matin, au saut du lit, les
et dans
, j'ai cru
tant il faisait
J'ai eu envie de
et de déménager loin, très loin.
aurait fait l'affaire ! Impossible de
, de
ou de
; je devais me rendre au travail, histoire de continuer à mettre Dans
Georges Planelles invite les amoureux de la langue française à découvrir les origines passionnantes (et souvent cocasses !) de ces petits trésors qui colorent nos conversations. Il appuie son enquête de réflexions humoristiques et de citations de circonstance, comme il le fait dans le fameux site Expressio, dont il est le créateur. Avec ce livre en main, impossible de bayer aux corneilles, c'est garanti !

500 expressions populaires sous la loupe — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «500 expressions populaires sous la loupe», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать
Agence France-Presse — Article du 15 avril 2014

115. Mettre la clé sous la porte

1. Déménager, partir discrètement (éventuellement sans payer le loyer).
2. Cesser son activité, faire faillite (pour une entreprise).

Cette expression date du XV esiècle. À l’origine, elle faisait référence aux locataires qui s’en allaient en catimini, sans payer leur loyer, mais sans emporter la clé pour autant.

Selon le linguiste Alain Rey, le terme « sous » (la porte) ne veut pas forcément dire que la clé est glissée sous la porte, comme elle pourrait l’être sous le paillasson de nos jours ; cette préposition véhicule simplement le sens de « discret » ou « caché ».

C’est par extension que l’expression a pris son second sens, d’abord pour les petits commerces. Ils n’ébruitaient généralement pas leur faillite et laissaient des factures impayées. Cette signification a supplanté le sens initial, qui n’est plus que rarement utilisé.

L’une des raisons fréquemment invoquées pour ne pas concentrer l’aide sur les créations d’entreprises est que si les entreprises qui en bénéficient mettent la clé sous la porte, les ressources dépensées l’auront été en pure perte.

Alistair Nolan — L’entrepreneuriat et le développement économique local — OECD — 2003

116. Prendre ses cliques et ses claques

Prendre toutes ses affaires et partir précipitamment.

Cette expression, citée dans des ouvrages du début du XIX esiècle, ne s’emploie en général que dans un contexte de départ précipité, particulièrement à la suite d’une dispute. Mais que sont réellement ces cliques et claques ? En fait, l’origine de ces mots n’est pas vraiment certaine. On peut penser aux onomatopées « clic » et « clac », associées au bruit de pas rapide de quelqu’un qui s’en va.

Mais ce qui semble coller le mieux à l’expression, c’est que dans certains dialectes, les cliques désignaient les jambes. On sait aussi que les claques désignaient (et désignent toujours au Canada français) des couvre-chaussures visant à protéger les chaussures de l’eau.

À l’origine, l’expression aurait donc voulu dire quelque chose comme « rassembler ses jambes et ses chaussures » pour partir rapidement (un peu comme « prendre ses jambes à son cou » *). Plus généralement, on lui associe l’idée de prendre ses affaires et de s’en aller.

Nous n’en sûmes pas plus long sur les avatars de cette femme qui, aux approches de la cinquantaine, tournant brusquement l’épaule au passé, avait pris ses cliques et ses claques sans toucher le salaire des trente années de rebuffades que lui avaient fait essuyer la tante et le neveu. »

Gaston Cherpillod — Une écrevisse à pattes grêles — L’Âge d’Homme — 1988

117. River son clou (à quelqu’un)

Interdire toute réponse (à quelqu’un) par une réplique sans appel.

Le clou est une petite tige métallique pointue qui sert à diverses choses comme accrocher un cadre au mur ou bien assembler deux pièces de bois. Dans ce dernier cas, il arrive que le clou, une fois bien enfoncé, dépasse de l’ensemble. Alors, pour corriger la situation on plie le clou à l’aide du marteau de façon à rabattre ce qui dépasse contre l’élément traversé.

Cette dernière opération consiste, depuis le XIII esiècle, à river un clou.

Le verbe « river », qui date du XII esiècle, vient de « rive » (au sens de « bord »). D’ailleurs, l’un des sens attribués à ce verbe était « abbatre la pointe d’un clou sur l’autre costé de la chose qu’il perce, & l’applatir en sorte que ce soit comme une autre teste » ( Dictionnaire de l’Académie française, 1694).

L’expression, qui date du XV esiècle, évoque celui ou celle qu’on cloue sur place (au sens figuré bien sûr). Cette immobilité forcée s’est ensuite étendue à la parole en donnant lieu à la locution « clouer le bec » *.

J’aurais dû rire de bon cœur de tous ses sous-entendus vexatoires plutôt que d’accorder autant d’importance à ses mises en boîte gratuites. Si je n’avais pas été animé par la volonté farouche de lui river son clou, nous ne nous serions pas dressés l’un contre l’autre comme des coqs à nous entredéchirer.

Pierre Nagy — La vie est trop courte — Publibook — 2011

118. Clouer le bec

Réduire quelqu’un au silence, le faire taire.

Dans cette expression qui nous vient du XVIII esiècle, le bec, comme dans beaucoup d’autres expressions, désigne la bouche. Heureusement, même si l’image paraît limpide, il ne s’agit ici en aucun cas d’une torture de ce genre et il n’y a aucun lien avec un clou quelconque, celui en métal ou du spectacle.

« Clouer » est tout simplement une transformation du verbe « clore », qui signifie « fermer », devenu nettement moins utilisé de nos jours (mais l’expression existait sous la forme « clore le bec » dès le XVI esiècle).

Notez que, dans le même usage, on utilise bien le verbe « fermer » dans « fermer le clapet ».

Je suis allé chercher un dictionnaire de français et je lui ai cloué le bec pour la seconde fois. Je suis beaucoup plus copain avec lui maintenant.

Alain van Crugten — Des fleuves impassibles — L’Âge d’Homme — 1997

119. Avoir le cœur sur la main

Être généreux.

Il semble étrange qu’une personne ait pu inventer une telle expression. Imaginez que quelqu’un s’ouvre la poitrine, s’en extraie le cœur et le tende sur la main pour prouver sa générosité.

Quoi qu’il en soit, sans qu’on y fasse attention, le cœur est un organe éminemment baladeur. Lorsque vous l’avez « au bord des lèvres », c’est que vous avez des nausées ; et si vous l’avez « sur les lèvres », c’est que vous êtes franc ou sincère. Mais si vous l’avez « sur la main », c’est que vous êtes prêt à offrir jusqu’à votre bien le plus précieux, et que votre générosité ne fait donc aucun doute.

Lorsque vous avez le cœur « sur les lèvres », c’est en paroles que vous prouvez votre qualité morale. Si vous l’avez « sur la main », c’est à vos actes qu’on vous juge.

Et comme, métaphoriquement, le cœur représente aussi la force d’âme, nous avons finalement là un ensemble d’ingrédients qui ont pu provoquer la naissance de cette locution à la fin du XVIII esiècle.

Bizarrement, du XVII esiècle jusqu’à la fin du XVIII e, on disait aussi « avoir le cœur dans (ou dedans) la main », qui avait le même sens que l’actuelle locution « avoir le cœur sur les lèvres ».

C’était un garçon si gentil, si bien, si généreux, le cœur sur la main, il était absolument a-do-rable. Les femmes se plaisaient en sa compagnie, s’amusaient de lui, aimaient toucher ses épaisses boucles blondes.

Thomas Wolfe — L’ange exilé : une histoire de la vie ensevelie — L’Âge d’Homme — 2008

120. Être coiffé au/sur le poteau

Être battu de justesse.

Normalement, c’est aux ciseaux et au peigne qu’on coiffe quelqu’un, pas au poteau, très peu maniable et généralement très mal aiguisé.

Qui n’est pas habitué aux courses peut avoir du mal à imaginer l’origine de cette expression. C’est au début du XX esiècle que le verbe « coiffer » a pris le sens de « dépasser un concurrent d’une tête au moment de l’arrivée ». Cela s’explique aisément, car on peut facilement faire l’amalgame entre la tête et la coiffe.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «500 expressions populaires sous la loupe»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «500 expressions populaires sous la loupe» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «500 expressions populaires sous la loupe»

Обсуждение, отзывы о книге «500 expressions populaires sous la loupe» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x