José Gómez - Planète à louer

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Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater. Afin de sauver la Terre, des espèces extraterrestres en prennent possession, après avoir fait montre de leur force en annihilant l’Afrique. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l’équilibre écologique. Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l’image d’Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d’être idylliques.
Buca, la prostituée, Moy, l’artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n’aspirent qu’à une seule chose : fuir… partir… s’exiler… quitter la Terre… par tous les moyens!

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La situation aurait pu durer plus longtemps, je suppose. Enfin, si j’étais parvenu à calmer mon cerveau turbulent. Dans mon studio isolé, avec des instruments maison, j’ai essayé de poursuivre mes travaux sur le générateur de silence, mais ce n’était pas pareil. Je me trouvais bien loin des laboratoires du Centre et de leurs moyens illimités. Chasser le naturel, il revient au galop.

Je crois que mon subconscient m’a trahi ; j’ai commencé à faire des erreurs. À commettre de petites imprudences. À laisser des indices. À acheter toujours dans les mêmes boutiques, à aller aux expositions d’inventeurs… Je voulais qu’ils me trouvent… Et, bien sûr, ils m’ont trouvé.

Moins de trois jours après mon retour au Centre, ils m’ont amené Yleka. Mais ce n’était plus pareil. La magie avait cessé morte. À présent qu’elle connaissait l’état de mon compte bancaire, je ne l’intéressais probablement plus que comme client. Humain, au lieu d’être xénoïde, mais cela revenait au même. Même si elle continuait d’affirmer qu’elle m’aimait, et bien que ses orgasmes aient l’air passionnés, ils me paraissaient simulés.

Peut-être que, par sa froideur, elle voulait se venger. Parce que je lui avais menti. Parce que je n’étais pas ce que je prétendais être. Parce que j’avais brisé ses illusions d’être heureuse auprès d’un homme bon et simple. Même une travailleuse sociale a des rêves, non ?

Lorsqu’il est devenu évident que cela ne fonctionnait plus comme avant, je lui ai dit que je ne souhaitais plus la revoir. Ça a été une erreur. Elle a pleuré à chaudes larmes et a juré qu’elle m’aimait. Mais comment savoir si elle m’aimait, moi, et pas mes crédits ? Je lui ai dit que son amour n’était pas démontrable.

Alors, elle m’a traité de « saleté d’autiste » et de « monstre insensible ». Cela m’a rendu furieux. Qu’on me dise que je suis un savant idiot et stupide, passe encore. Mais que je suis froid et sans cœur… Je me battais avec mes frères pour beaucoup moins que ça, jusqu’à ce qu’ils me laissent par terre, couvert de bleus. Mais, dans le village, ils cassaient la figure à quiconque osait me parler de la sorte.

J’ai perdu mon sang froid. Nous nous sommes disputés, j’ai crié… et je l’ai frappée. Une seule fois. J’étais hors de moi, vous comprenez ? Si je ne m’étais pas retenu, j’aurais continué de la battre. Pour son propre bien, j’ai demandé aux gardes de l’emmener. Je la haïssais pour m’avoir obligé à la malmener.

Sous le coup de la colère, j’ai fait du chantage à ceux du Centre. Il ne me suffisait pas de la sortir de ma vie ; je voulais qu’on la détruise. Pas qu’on la tue, mais qu’on lui fasse beaucoup de mal. Et qu’elle ne puisse plus jamais travailler. Nulle part.

Au début, ils m’ont ignoré. Alors j’ai cessé de travailler. Hermann et Sigimer ont essayé de me raisonner, en vain. Ensuite, ils ont utilisé des drogues, mais il est impossible d’obliger un cerveau à penser. Je refusais de toucher le moindre appareil.

Au bout de deux semaines, ils ont capitulé. Ils sont capables de tout pour obtenir ce qu’ils veulent. Je le savais, et j’en ai profité. Ils ne s’intéressaient qu’à ce que je pouvais créer. Mon bien-être n’intervenait qu’indirectement, de façon secondaire. Je n’étais qu’un de leurs instruments. Coûteux, comme un radiotélescope ou un synchrophasotron… Et, comme tel, il fallait prendre soin de moi et veiller à mon bonheur.

Voilà l’autre raison pour laquelle je suis ici. J’étais fatigué de porter sur le front un numéro d’inventaire invisible.

Une semaine plus tard, ils m’ont montré des holo-vidéos d’Ykela. Elle était devenue un déchet humain. Ils l’avaient rendue accro au télé-crack. Je me suis senti vengé, mais ça ne m’a pas rendu plus heureux.

Je me suis noyé dans le travail. Toutes ces années, je n’ai rien fait d’autre que ça : résoudre des problèmes physico-mathématiques hautement intéressants, mortellement absorbants. Pour ne plus penser à elle.

De temps en temps, je demandais une travailleuse sociale et nous avions une relation sexuelle simple et tarifée, sans implication. De la pure gymnastique pour relaxer le corps.

Un jour, il y a quelques mois, alors que je buvais un verre avec le lieutenant Dabiel, un officier de la Section Spéciale de la Sécurité Planétaire du Centre – et l’un des rares humains que je peux appeler mon ami–, il m’a raconté combien il avait été facile de créer l’addiction d’Yleka. Comment elle avait reçu la drogue comme une bénédiction… parce qu’elle voulait oublier. M’oublier.

C’est là que j’ai su qu’elle m’avait vraiment aimé. J’ai réalisé mon erreur et j’ai voulu réparer le mal que j’avais fait. J’ai ordonné qu’on la retrouve… Je sais qu’il existe des traitements pour de telles addictions, et j’étais disposé à les lui payer. À quoi sert l’argent, sinon à satisfaire les caprices ?

Mais Dabiel et les siens m’ont informé qu’il était trop tard : Yleka était partie avec Cauldar, un Cétien qui recrutait du personnel pour un bordel d’esclaves sur Ningando. Or, la juridiction et le pouvoir de la Sécurité Planétaire s’arrêtaient aux frontières de l’atmosphère terrestre…

En résumé, je n’ai aucune relation sentimentale stable ou permanente. Je n’en ai jamais eu, à vrai dire. Mais je suis ici pour y remédier…

« Quel est votre avis sur l’actuelle politique scientifique du gouvernement de la Terre ? »

Depuis des années, je suis pratiquement devenu un reclus au Centre des Hautes Études physico-mathématiques.

Mes travaux ont un caractère à quatre-vingt-dix-neuf pour cent secret, et même leurs résultats ne filtrent pas sur l’holo-réseau. Je ne publie pas dans la presse scientifique et je ne participe jamais à aucun congrès ou symposium d’aucun type, sur Terre ou en dehors de la planète. La Section Spéciale de la Sécurité Planétaire me surveille constamment. Je suis assuré pour plusieurs millions de crédits. Je suis considéré comme une réserve scientifique planétaire à moi tout seul.

Jamais, auparavant, je n’ai participé à un séminaire ou à un cours. Et je ne l’ai jamais voulu. Je suis inconnu dans mon domaine. On ne m’a donc jamais invité à ce genre de manifestation.

Mon voyage ici, sur votre planète, pour assister aux CCCIXe Rencontres galactiques d’astrophysique de l’hyper-espace n’est pas un hasard, mais le résultat d’un plan méticuleux, bien qu’il ait l’air aléatoire. Son objectif était de parvenir jusqu’à vous et à cet entretien… Et, surtout, à ses effets. Je ne veux pas rentrer sur Terre.

Je suis las d’être un pantin. Las d’être seul. Las d’être un phénomène, d’être un bel oiseau précieux qu’on ne laisse jamais sortir de sa cage.

Durant la visite d’une délégation de scientifiques xénoïdes dans l’une des rares zones non secrètes du Centre des Hautes Études physico-mathématiques, j’ai quitté mon laboratoire avec la complicité de Dabiel. J’étais vêtu d’un uniforme du personnel de service, les traits dissimulés par un habile maquillage de plasti-peau réalisé par le lieutenant. Et je portais une serpillère et un seau d’eau, comme n’importe quel agent de nettoyage.

Alors que le groupe de scientifiques extraterrestres écoutait attentivement l’explication du guide montrant un artefact que j’avais créé pour transformer un mur en un champ de forces stable, j’ai engagé la conversation avec l’un des physiciens cétiens.

Je savais déjà que Ningando serait le siège des CCCIXe Rencontres, et ma maîtrise du cétien m’a permis de lui susurrer à l’oreille quelques corrections éclaircissant considérablement le sens de l’aride traduction cybernétique qu’il écoutait.

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