José Gómez - Planète à louer

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Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater. Afin de sauver la Terre, des espèces extraterrestres en prennent possession, après avoir fait montre de leur force en annihilant l’Afrique. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l’équilibre écologique. Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l’image d’Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d’être idylliques.
Buca, la prostituée, Moy, l’artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n’aspirent qu’à une seule chose : fuir… partir… s’exiler… quitter la Terre… par tous les moyens!

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Ceux du Centre étaient enthousiastes. Ils m’ont fait préparer des projectiles hyper denses qui perforaient n’importe quoi, et des plaques super blindées de liège compacté qui pesaient autant que de l’acier. Puis j’ai essayé de rétrécir davantage les objets… et j’ai créé de très jolis nano-trous noirs. Évidemment, quelqu’un s’est mis à réfléchir à la fabrication d’une arme qui transformerait l’ennemi en néant. Ils m’ont écarté de tout ce qui avait un lien avec les trous noirs – ce qui m’intéressait, en réalité – et ils ont donné le projet à une équipe de savants pleins de titres ronflants qui n’avaient rien découvert de concret. Ils m’ont dit de créer un miniaturiseur d’action à distance. Et quand je leur ai expliqué que c’était impossible, parce que ça violait la loi des carrés inverses et la conversion relativiste masse-énergie, ils se sont fâchés et m’ont menacé de ne me faire travailler sur aucun autre projet avant que j’y arrive.

C’est aussi pour cela que je suis venu. Parce que ça me fatigue de me tourner les pouces et que ça n’a pas de sens de gaspiller des efforts sur un projet impossible. Mais, entre temps, j’ai travaillé – en secret, bien sûr – sur d’autres petites choses…

« Alex… Quel est le motif officiel de votre visite sur notre planète ? »

Non. Je n’ai jamais eu de relations stables ou permanentes. Depuis l’enfance, j’ai toujours été très timide avec les filles… J’ai toujours trouvé qu’elles parlaient trop, pour ne rien dire. Comme certains théoriciens, d’ailleurs. Ma mère disait que c’est la raison pour laquelle j’étais si doué avec les machines, parce qu’elles ne parlaient pas. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Lorsque je travaillais sur l’intelligence artificielle, je me suis bien entendu avec une IA que j’avais baptisée Ménisque.

Tout a commencé parce que l’on s’ennuyait tous les deux, et que, pour nous distraire, nous nous affrontions au calcul mental… Je perdais toujours en arithmétique, mais si nous prenions des équations topologiques ou de phase, je mettais une pâtée à Ménisque. Ensuite, lorsque nous avons été plus en confiance, nous avons abordé de nombreux sujets : la vie, l’intellect, le fait d’avoir des sensations et de ne pas être qu’un ensemble d’impulsions électriques à l’intérieur d’une boîte de circuits, d’être conscient sans être vraiment vivant.

Ils ont effacé Ménisque au troisième mois de mes recherches. Ils disaient que cette IA n’était pas « stable ». Je ne leur ai jamais pardonné.

En réalité, je crois que mon problème avec les femmes est très différent. Leur odeur, la manière qu’elles ont de regarder, de bouger. Elles me rendent nerveux. Elles ne sont pas… réductibles à des paramètres logiques. Je sais que ça vient des hormones ; je sais même desquelles il s’agit. Mais la synergie hormonale me déconcerte. Bien que j’en comprenne les effets partiels, je ne parviens pas à rester objectif face au résultat final. Je perds le contrôle, j’oublie la logique.

Bien sûr, j’ai eu des expériences. Un certain nombre, même. Mais… très spéciales. Lorsque j’ai eu dix-huit ans, les psychologues du Centre, qui m’accordaient une attention particulière, m’ont mis en contact avec plusieurs… professionnelles. Des travailleuses sociales, évidemment. Toutes légales, sûres, discrètes, saines. Jolies. Ils pensaient que je gagnerais en stabilité émotionnelle si j’avais l’occasion de tempérer mon trouble par des expériences pratiques.

Ils avaient raison. Je me suis senti mieux.

Au plan sensoriel, la femme est un être d’une perfection étonnante, et qui paraît conçue pour donner et recevoir du plaisir. Les rendez-vous, trois fois par semaine, avec mes nouvelles « amies » et leurs aptitudes érotiques ont déclenché chez moi une période d’hyperactivité mentale. C’est à cette époque que j’ai mis au point le champ d’invisibilité et posé les principes de ce qui serait plus tard le générateur de silence.

J’ai eu aussi quelques expériences homosexuelles. Par pure curiosité scientifique, plus que par véritable inclination. Pour avoir un point de comparaison : comment dire qu’on n’aime pas quelque chose si on n’a pas essayé ?

Mais ça n’a pas bien fonctionné. Je suppose que l’éducation machiste reçue durant mon enfance a été plus forte que la conscience qu’il s’agissait de préjugés. Ces mâles épilés aux longues jambes, aux manières douces et aux voix flûtées me semblaient des caricatures. Ils imitaient la femme sans y parvenir. Quant aux autres, musclés, velus, à la voix rocailleuse et hyper sexués, ils me rappelaient trop mon père pour m’inspirer toute pensée érotique.

Je me suis donc dédié exclusivement au sexe féminin. Le temps a passé… Et, bien qu’elles me disent que j’étais un véritable étalon et qu’elles s’étaient plus attachées à moi qu’à n’importe quel client xénoïde, tout a fini par me sembler… incomplet. C’était trop facile. Trop artificiel. Je voulais davantage. Et je croyais savoir comment l’obtenir.

Une des rares fois où ils m’avaient laissé sortir pour me promener en dehors du Centre, j’ai faussé compagnie aux deux agents qui me suivaient – ils croyaient que je ne les avais pas remarqués.

J’ai pris toutes les précautions nécessaires. J’ai masqué mes odeurs corporelles pour que les chiens de chasse mutants ne puissent pas me pister. J’ai inondé d’interférences la balise sous-cutanée qu’ils m’avaient implantée dans le sternum. En un mot, j’ai disparu.

Je voulais, au moins un moment, vivre ma vie par moi-même. Je m’étais procuré une carte de crédit fantôme qu’ils ne pourraient pas tracer. J’ai pris un vol jusqu’à Nouveau Paris, la ville de l’amour. J’ai loué un studio, je me suis préparé à profiter du dolce far niente et je m’en suis remis à la chance pour rencontrer celle qui ferait vibrer mon cœur.

Mais les femmes ordinaires ne me trouvaient pas attirant. Je ne suis pas un canon de beauté masculine… J’aurais pu avoir recours à la reconstruction faciale, mais ce visage me plaît. Il me rappelle ma famille à chaque fois que je me regarde dans un miroir.

Au bout d’une semaine de solitude, alors que je me débrouillais plutôt bien au quotidien, je suis retourné voir les professionnelles. Durant trois nuits, j’ai jeté mon argent par les fenêtres, jusqu’à ce que je me lasse du sexe tarifé, puis je suis retourné à ma solitude inactive.

Une nuit, alors que je me promenais dans le Quartier Latin reconstruit, j’ai rencontré Yleka. Au dehors, une femme d’émeraude et de chocolat, à l’intérieur, une panthère de feu et de miel, comme dit un vers de Juan Valera. (5) Écrivain espagnol (Cabra 1824 – Madrid 1905). Poète, critique littéraire et fondateur de la Revista ibèrica en 1861. (N.d.T .) Vous le connaissez ? J’imagine que non. Quel dommage. Essayez de le lire.

Yleka avait été larguée à Paris par un Centaurien malhonnête. Elle n’avait plus un crédit en poche ni un endroit où dormir. Moi oui, et je me sentais plus seul que jamais… Nous avons dormi ensemble. Et plus que cela même. Mais je ne lui ai pas dit que j’étais riche. Je voulais voir si elle s’en fichait.

Ça a été une grande semaine. Elle était tendre et drôle, et cela ne la dérangeait pas trop que je ne sois doué qu’avec les objets et les appareils. Ou que je parle peu. Elle parlait pour deux, et j’adorais l’écouter.

Pendant ces sept jours, elle n’a pas remis son body de plasti-peau hyper moulant, et n’est pas sortie dans les rues à la recherche de xénoïdes. Elle disait que je lui suffisais. Et moi, je voulais lui consacrer tout mon temps. Je crois que nous avons perdu plusieurs kilos.

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