Arkadi Strougatski - Stalker

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Stalker: краткое содержание, описание и аннотация

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Des Visiteurs sont venus sur Terre. Sortis d’on ne sait où,ils sont repartis sans crier gare. Dans la Zone qu’ils ont occupéependant des années sans jamais correspondreavec les hommes, ils ont laissé traînerdes objets de toutes sortes. Objets-pièges. Objets-bombes. Objets-miracles. Objets que les stalkers viennent pillerau risque de leur vie,comme une bande de fourmis coloniseraitsans rien y comprendre les détritus abandonnéspar des pique-niqueurs au bord d’un chemin. Les hommes ne sont-ils doncque des fourmis pour les Visiteurs ? De ce roman étonnant, le cinéaste soviétique Tarkovskya tiré un film admirable.

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« Qu’est-ce que tu as à les reluquer ? demanda à mi-voix Redrick. Ne t’inquiète pas, ça ne peut pas lui faire du mal à elle. Même au contraire : on dit qu’ils irradient la santé.

— Oui, je sais », dit Nounane et il vida son verre d’un trait.

Goûta entra. D’un ton affairé elle ordonna à Redrick de mettre les assiettes et posa sur la table un grand plat d’argent avec la salade préférée de Nounane.

« Eh bien, les gars, dit Redrick d’une voix admirative, maintenant on va se payer un de ces gueuletons ! »

4.

REDRICK SHOUHART, 31 ANS

La nuit, la vallée s’était refroidie et à l’aube il fit complètement froid. Ils suivaient le remblai, marchant entre les rails rouillés sur des traverses pourries et Redrick regardait les gouttelettes de brouillard briller sur la veste de cuir d’Arthur Barbridge. Le gosse avançait, léger, gai, comme s’il n’avait pas vécu une nuit pénible, subi une tension nerveuse qui faisait encore trembler chaque parcelle de leurs corps, passé deux horribles heures au sommet d’une colline chauve, dans un demi-sommeil douloureux, dos à dos pour avoir plus chaud, attendant que le flot de « sirop de menthe » qui contournait la colline disparût dans le ravin.

Un brouillard épais bordait le remblai. De temps en temps, il rampait en lourdes bandes grises sur les rails. Alors ils marchaient plongés jusqu’aux genoux dans cette brume qui ondulait lentement. Ça sentait la rouille humide ; une odeur de charogne montait du marécage à droite du remblai. Autour, on ne voyait rien que le brouillard, mais Redrick savait que des deux côtés s’étirait une plaine vallonnée avec des terrains pierreux et que derrière la plaine, dans l’obscurité, se cachaient les montagnes. Il savait autre chose encore : lorsque le soleil se lèverait et que le brouillard se déposerait en rosée, il devrait voir quelque part à gauche la carcasse de l’hélicoptère qui s’était écrasé ici et devant lui, un convoi de wagonnets. C’est alors que tout commencerait vraiment.

Sans ralentir, Redrick fourra sa main entre son dos et le sac, et le remonta pour que le bord du ballon d’hélium ne lui sciât pas la colonne vertébrale. Qu’il peut être lourd, ce foutu truc, comment vais-je ramper avec ? Un kilomètre et demi à quatre pattes… Bon, stalker, ne ronchonne pas, tu savais où tu allais. Cinq cent mille billets t’attendent au bout du chemin, on peut se faire suer pour ça. Cinq cent mille billets, un beau morceau, non ? Ils peuvent toujours courir pour que je la leur cède à moins de cinq cent mille. Charognard aussi peut toujours courir pour que je lui balance plus de trente mille. Quant au morveux… au morveux, je ne lui donnerai rien. Si ce vieux salaud n’avait dit que la moitié de la vérité, je ne donnerais rien au morveux.

Il jeta encore un regard sur le dos d’Arthur et pendant quelque temps l’observa, les yeux plissés, en train de franchir facilement deux traverses d’une seule enjambée ; ses épaules larges, ses hanches minces, ses cheveux longs, aile-de-corbeau comme ceux de sa sœur, frémissaient en suivant la cadence de sa marche. C’est lui qui a insisté pour que je le prenne, pensa Redrick, maussade. Lui. Pourquoi a-t-il insisté avec un tel désespoir ? Il tremblait de tout son corps, avait les larmes aux yeux… « Prenez-moi avec vous, monsieur Shouhart ! D’autres me l’ont proposé, mais c’est avec vous que je voudrais aller, parce que les autres ne valent rien ! Le père… mais à présent, il ne peut plus ! » D’un effort de volonté, Redrick se débarrassa de ce souvenir. Y penser lui faisait mal au cœur, alors il se mit à songer à la sœur d’Arthur. Impensable : une femme somptueuse, mais en réalité, une tromperie, une poupée inanimée, pas une femme. Exactement, se souvenait-il, comme les boutons du gilet de sa mère : en ambre, opaques, dorés, ils donnaient envie de se les fourrer dans la bouche et de les sucer en attendant on ne sait quelle douceur extraordinaire ; il les prenait dans sa bouche, les suçait, et à chaque fois était terriblement déçu ; pourtant, la fois suivante, il oubliait sa déception, et même s’il ne l’oubliait pas, il refusait simplement de se fier à sa propre mémoire, dès qu’il les revoyait.

Et si c’est son papa qui me l’a envoyé ? pensa-t-il d’Arthur. Il n’y a qu’à voir le flingue qu’il a dans sa poche arrière… Non, peu probable. Charognard me connaît. Charognard sait qu’avec moi il vaut mieux ne pas jouer à ce jeu-là. Il sait aussi comment je suis dans la Zone. Non, tout ça, c’est des foutaises. Il n’est pas le premier à me demander, il n’est pas le premier à verser des larmes, y en avait d’autres qui se mettaient à genoux… Quant aux flingues, tous, ils les traînent avec eux la première fois. La première et la dernière. La dernière pour de bon ? Eh oui, la dernière, mon gars ! Voilà ce qu’il en résulte, Charognard, la dernière. Oui, papa, si tu avais appris ce qu’il avait derrière la tête, tu l’aurais tabassé avec tes béquilles, ce fiston pour qui tu avais tant prié dans la Zone… Soudain, il sentit que, devant, il y avait quelque chose, pas loin, à trente ou quarante mètres.

« Stop », dit-il à Arthur.

L’autre s’immobilisa, docile. Sa réaction était bonne : il se figea littéralement, un pied en l’air, puis le posa par terre lentement, prudemment. Redrick se mit à côté de lui. Les rails suivaient visiblement la pente qui descendait et disparaissaient complètement dans le brouillard. Et là, dans le brouillard, il y avait quelque chose. Quelque chose de grand et d’immobile. D’inoffensif. Redrick aspira l’air avec précaution. Oui. Inoffensif.

« En avant », dit-il à mi-voix et il attendit qu’Arthur fît un pas et le suivit. Du coin de l’œil, il voyait le visage d’Arthur, son profil ciselé, la peau nette de sa joue et ses lèvres résolument serrées sous une moustache fine.

Ils plongèrent dans le brouillard jusqu’à la taille, puis jusqu’au cou et, au bout de quelques secondes, la masse du wagonnet apparut vaguement devant eux.

« Fini », dit Redrick et il commença à se débarrasser de son sac à dos. « Assieds-toi là où tu es. On en grille une. »

Arthur l’aida à enlever le sac à dos, puis ils s’assirent côte à côte sur le rail rouillé. Redrick ouvrit une des poches du sac, en sortit le paquet de nourriture et la thermos de café. Pendant qu’Arthur ouvrait le paquet et disposait des sandwiches sur le sac à dos, il tira sa flasque de la poche intérieure, dévissa le bouchon et, les yeux fermés, but quelques gorgées lentes.

« Tu en veux ? » proposa-t-il, en essuyant le goulot avec sa paume. « Pour te donner du courage… »

Arthur secoua la tête d’un air vexé.

« Je n’ai besoin de rien pour avoir du courage, monsieur Shouhart, dit-il. Je vais plutôt prendre du café, si vous le permettez. Il fait très humide ici, vous ne trouvez pas ?

— Oui », confirma Redrick. Il cacha la flasque, choisit un sandwich et se mit à mâcher. « Quand le brouillard sera levé, tu verras : tout autour, rien que des marécages. Avant, il y avait ici des nuages de moustiques, c’était terrible… »

Il se tut et se servit du café. Le café était chaud, épais, sucré, il lui procurait à présent plus de plaisir que l’alcool. Il sentait la maison, Goûta. Et pas n’importe quelle Goûta, mais une Goûta en robe de chambre, juste réveillée, avec sur la joue la trace de l’oreiller. Qu’est-ce qui m’a pris de me fourrer là-dedans ? pensa-t-il. Cinq cent mille… Et qu’est-ce que je vais en faire, de ces cinq cent mille ? Je ne vais pas ouvrir un bar ?

L’argent est indispensable pour ne pas y penser. C’est vrai. Ça, Dick l’a très bien dit. J’ai une maison, j’ai un jardin, je trouverai toujours du travail à Harmont… C’est Charognard qui m’a monté la tête, il m’a monté la tête comme à un gamin…

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