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Arkadi Strougatski: Il est difficile d’être un dieu

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Arkadi Strougatski Il est difficile d’être un dieu

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La planète Arkanor ploie sous la férule du tyrannique ministre de la Sécurité. Cette société semi-féodale qui persécute ses intellectuels, évoquant à la fois l’Espagne de l’Inquisition, l’Allemagne nazie et la Russie stalinienne, intéresse au plus haut point l’Institut d’histoire expérimentale de la Terre qui, elle, est peuplée depuis longtemps d’êtres bons et tout-puissants qu’on appelle les dieux. Doivent-ils intervenir pour miner le fascisme, ébranler l’obscurantisme ? En fait, l’histoire est une route à sens unique. Et il est difficile pour un dieu de se mêler sans rique de la misère des mortels.

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Arkadi et Boris Strougatski

Il est difficile d’être un dieu

« Ce furent des jours où j’appris ce que c’est que souffrir ; ce que c’est qu’avoir honte ; ce que c’est que désespérer. »

Pierre Abélard

« Je dois vous prévenir d’une chose. En accomplissant votre mission, vous serez armés pour renforcer votre autorité. Mais il ne vous est permis en aucune circonstance de faire usage de vos armes. En aucune circonstance. Vous m’avez compris ? »

Ernest Hemingway

Traduit du russe par Bernadette Du Crest

Édition définitive établie par Viktoriya Lajoye

Éditions Denoël

Prologue

L’arbalète d’Anka était équipée d’un fût en matière plastique noire, d’une corde d’acier chromé, et un seul mouvement de son levier coulissant suffisait à la bander. Anton n’aimait pas les nouveautés, il utilisait un bon vieil engin du même modèle que celui du maréchal Totz, premier roi d’Arkanar : bardé de cuivre, avec un moulinet sur lequel s’enroulait une corde de boyau. Pachka, lui, avait pris une carabine à air comprimé. Paresseux et peu doué pour les travaux manuels, il considérait les arbalètes comme des armes préhistoriques.

Ils approchèrent d’une rive escarpée et sablonneuse, orientée au nord, où affleuraient les racines enchevêtrées de pins immenses. Anka lâcha la barre du gouvernail et regarda autour d’elle. Le soleil était déjà haut, tout était bleu, vert et jaune : le brouillard bleu au-dessus du lac, les pins vert sombre de la forêt, le sable jaune de la rive opposée. Et au-dessus d’eux, le ciel d’un bleu très clair.

« Il n’y a rien ici », dit Pachka.

Les garçons, penchés par-dessus bord, regardaient dans l’eau.

« Je vois un énorme brochet, affirma Anton.

— Avec des nageoires comme ça ? » demanda Pachka.

Anton ne répondit pas. Anka regarda, elle aussi, mais n’aperçut que son propre reflet.

« Si on se baignait ? proposa Pachka. Elle est un peu froide », ajouta-t-il, après avoir mouillé son bras jusqu’au coude.

Anton passa à l’avant et sauta sur la rive. La barque tangua. Anton l’attrapa pour la stabiliser, le temps que Pachka saute à son tour. Celui-ci se leva, mit la rame sur ses épaules, comme une palanche, et tout en se tortillant, chanta :

Vieux capitaine Vitslipoutsli !
Ne dors-tu pas mon ami ?
Attention, vers toi s’approchent
Des bancs de requins frits !

Anton tira brusquement sur la barque sans rien dire.

« Hé ! » cria Pachka, en se retenant au bord.

« Pourquoi frits ? demanda Anka.

— Je ne sais pas », dit Pachka. Ils sortirent tous les deux de la barque. « N’empêche que c’est bien, hein ? Des bancs de requins frits ! »

Ils tirèrent l’embarcation sur la berge, leurs pieds s’enfonçant dans le sable humide, abondamment recouvert d’aiguilles sèches et de pommes de pin. Ils tirèrent complètement la barque, lourde et glissante, hors de l’eau, puis s’arrêtèrent, essoufflés.

« Je me suis écrasé le pied », se plaignit Pachka, tout en arrangeant le bandeau rouge qui ceignait son front. Il faisait bien attention à ce que le nœud du tissu se trouvât exactement au-dessus de l’oreille droite, comme chez les pirates iroukanais à grand nez.

« La vie ne m’est pas chère, ohé ! » déclara-t-il.

Anka suçait consciencieusement son doigt.

« Une écharde ? demanda Anton.

— Non. Une écorchure. Il y en a un qui a de ces ongles …

— Montre ça. »

Elle tendit le doigt.

« Oui, dit Anton, une blessure. Bon, qu’est-ce qu’on fait ?

— Sur les épaules et … on suit la rive, proposa Pachka.

— Ce n’était pas la peine de débarquer alors, dit Anton.

— En barque, même une poule y arriverait, expliqua Pachka. Mais sur le bord, il y a, primo, les roseaux, secundo, les pentes raides, tertio, les remous. Avec des lottes. Et des silures.

— Des bancs de requins frits, dit Anton.

— Tu as déjà plongé dans des remous ?

— Oui.

— J’ai jamais eu l’occasion de te voir le faire.

— Il y a beaucoup de choses que tu n’as jamais vues. »

Anka leur tourna le dos, tendit son arbalète et tira sur un pin, à vingt pas de là. L’écorce vola en éclats.

« Bravo ! » s’exclama Pachka qui tira aussitôt à la carabine. Il avait visé le carreau d’Anka, mais passa à côté. « Je n’ai pas pu retenir mon souffle, expliqua-t-il.

— Et si tu avais pu ? » demanda Anton. Il fixait Anka.

Elle tirait le moufle de la corde. Ses muscles étaient parfaits. Anton regardait avec plaisir la petite boule dure du biceps rouler sous la peau bronzée.

Anka visa très soigneusement et tira. Le carreau se ficha dans le tronc, un peu en dessous du premier.

« Nous avons tort de faire ça, dit-elle.

— Quoi ? demanda Anton.

— Nous abîmons les arbres, voilà ce que nous faisons. Hier, un gosse a tiré dans un arbre avec un arc, je l’ai obligé à retirer la flèche avec ses dents.

— Pachka, dit Anton. Vas-y, tu as de bonnes dents.

— J’ai la dent creuse, répondit Pachka.

— D’accord, dit Anka. Faisons autre chose.

— Je n’ai pas très envie de faire de l’escalade, dit Anton.

— Moi non plus. Allons tout droit.

— Où ? demanda Pachka.

— Là où nos jambes nous porteront.

— Alors ? demanda Anton.

— Allons dans la saïva, proposa Pachka. Anton, allons sur la Route Oubliée. Tu t’en souviens ?

— Et comment !

— Tu sais, ma petite Anka … commença Pachka.

— Je ne suis pas ta petite Anka », l’interrompit-elle brutalement. Elle détestait qu’on l’appelle autrement qu’Anka. Anton le savait très bien, aussi dit-il très vite :

« La Route Oubliée est interdite aux véhicules. Et elle n’est pas sur les cartes. Personne ne sait où elle mène.

— Vous y êtes déjà allés ?

— Oui. Mais on n’a pas eu le temps d’explorer.

— Une route de nulle part qui ne mène nulle part », déclara Pachka, remis de l’algarade.

« Formidable ! » s’écria Anka. Ses yeux n’étaient plus que deux fentes noires. « Allons-y. On arrivera avant le soir ?

— Bien sûr ! Avant midi même. »

Ils grimpèrent l’escarpement. Arrivé en haut, Pachka se retourna. Il vit en contrebas le lac bleu azur, où les bancs de sable faisaient des taches, la barque sur le rivage, et dans les eaux calmes du bord, de grandes ondes qui s’élargissaient — le fameux brochet sans doute. Pachka ressentait l’exaltation diffuse qu’il éprouvait toutes les fois qu’Anton et lui se sauvaient du pensionnat et que les attendait toute une journée de liberté totale, pleine d’endroits inconnus, de fraises des bois, de clairières chaudes et désertes, de lézards gris, d’inattendues sources d’eau glaciale. Et comme d’habitude, il eut envie de crier, de sauter, et le fit, sous le regard d’Anton qui riait et le comprenait parfaitement. Anka mit deux doigts dans sa bouche et siffla follement. Ils entrèrent dans la forêt.

Les grands pins étaient espacés ; leurs pas glissaient sur un tapis d’aiguilles. Les rayons obliques du soleil filtraient à travers les troncs très droits ; le sol était couvert de taches dorées. L’air sentait la résine, les eaux lacustres et la fraise des bois ; des oiseaux invisibles criaient dans le ciel.

Anka marchait devant, son arbalète sous le bras, et de temps en temps se baissait pour cueillir des fraises, rouges comme du sang et brillantes comme de la laque. Anton suivait, portant sur l’épaule le bon vieil engin de combat du maréchal Totz. Son carquois, bourré de carreaux de bonne qualité, lui battait lourdement l’arrière-train. Il regardait le cou d’Anka, hâlé, presque noir, où pointaient les vertèbres. Par instants, il cherchait du regard Pachka, mais ne l’apercevait pas. Seul son bandeau rouge brillait au soleil, tantôt ici, tantôt là. Anton se l’imaginait, le visage maigre et avide, le nez pelé, en alerte, glissant sans bruit entre les troncs, le doigt sur la queue de détente. Pachka courait la saïva, or la saïva ne plaisante pas. Si elle t’interpelle, l’ami, il faut se dépêcher de répondre, pensa Anton. Il eut envie de se baisser, mais Anka pouvait se retourner, il aurait l’air stupide.

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