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Arkadi Strougatski: Il est difficile d’être un dieu

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Arkadi Strougatski Il est difficile d’être un dieu

Il est difficile d’être un dieu: краткое содержание, описание и аннотация

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La planète Arkanor ploie sous la férule du tyrannique ministre de la Sécurité. Cette société semi-féodale qui persécute ses intellectuels, évoquant à la fois l’Espagne de l’Inquisition, l’Allemagne nazie et la Russie stalinienne, intéresse au plus haut point l’Institut d’histoire expérimentale de la Terre qui, elle, est peuplée depuis longtemps d’êtres bons et tout-puissants qu’on appelle les dieux. Doivent-ils intervenir pour miner le fascisme, ébranler l’obscurantisme ? En fait, l’histoire est une route à sens unique. Et il est difficile pour un dieu de se mêler sans rique de la misère des mortels.

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Roumata soupira.

« Attrape l’étrier. Partons. »

Ils restèrent longtemps sans rien dire.

« Écoute, Kihoun, dit Roumata. Je plaisantais. Tu ne dois pas avoir peur de moi.

— Qu’il est beau le monde, qu’il est gai ! Tous les gens plaisantent. Et tous de la même façon. Même le noble Roumata. »

Roumata fut étonné.

« Tu connais mon nom ?

— Oui, dit Kihoun. Je vous ai reconnu à votre cercle sur le front. J’étais tellement heureux de vous trouver sur ma route … »

Voilà à quoi il pensait quand il m’a crié que j’étais un traître, pensa Roumata. Il dit à voix haute :

« Je te prenais pour un espion. Je tue toujours les espions.

— Un espion … répéta Kihoun. Oui, bien sûr. À notre époque, c’est tellement facile et tellement nourrissant d’être un espion. Notre grand et noble don Reba tient à savoir ce que disent et pensent les sujets du roi. J’aimerais bien être un espion. Un simple indicateur au cabaret de la Joie du Gris. C’est tellement bien, c’est tellement honorable ! À six heures du soir, j’entre dans la taverne et gagne ma place habituelle. Le patron accourt avec ma première chope de bière. Je peux boire jusqu’à plus soif, c’est don Reba qui paie, ou plutôt, personne ne paie. Je sirote ma bière tout en écoutant. Par moments, je fais semblant de noter les conversations, et les clients, pris de peur, viennent m’offrir leur amitié et leur bourse. Je ne vois dans leurs yeux que ce que j’ai envie de voir : une fidélité canine, une peur respectueuse ou une haine impuissante qui m’enchantent. Je peux impunément lutiner les filles, peloter les femmes sous les yeux de leurs maris, des costauds qui se bornent à de petits rires complaisants … Quel magnifique raisonnement, n’est-ce pas, noble seigneur ? Je l’ai entendu dans la bouche d’un gamin de quinze ans, élève à l’École Patriotique …

— Et que lui as-tu dit ? demanda Roumata avec curiosité.

— Que pouvais-je lui dire ? Il n’aurait pas compris. Je lui ai raconté que les hommes de Vaga la Roue, quand ils attrapent un indicateur, lui ouvrent le ventre et lui farcissent les entrailles de poivre … Que les soldats, pris de vin, fourrent les mouchards dans un sac et les noient dans les latrines. C’est la pure vérité, mais il ne m’a pas cru. Il m’a dit que ça n’était pas au programme de leur école. Alors, j’ai sorti un bout de papier et j’ai noté notre entretien. J’en avais besoin pour mon livre. Lui, le pauvre, a cru que c’était pour le dénoncer, de peur : il a fait dans ses chausses … »

Les lumières de l’auberge de Bako le Squelette brillèrent à travers les buissons. Kihoun trébucha et se tut.

« Que se passe-t-il ? demanda Roumata.

— Il y a une patrouille de Gris là-bas, dit Kihoun à mi-voix.

— Et alors ? Écoute un autre raisonnement, honorable Kihoun. Nous aimons et nous estimons ces braves garçons simples et brutaux, nos bonnes bêtes de combat. Nous avons besoin d’eux. Dorénavant, le peuple devra tenir sa langue, s’il ne veut pas la voir à une potence ! » Il éclata de rire, parce que cela était magnifiquement dit, dans les meilleures traditions des casernes de Gris.

Kihoun se recroquevilla et rentra la tête dans les épaules.

« La langue des petites gens doit rester à sa place. Si Dieu a donné une langue au peuple, ce n’est pas pour discourir mais pour lécher les bottes de son maître, lequel maître lui est échu de tout temps … »

Devant l’auberge, les chevaux sellés de la patrouille de Gris piétinaient près de leur poteau d’attache. Par la fenêtre ouverte s’échappaient de frénétiques jurons émis par des voix de rogomme. Les dés à jouer claquaient. À la porte, barrant le passage de sa panse monstrueuse, se tenait Bako le Squelette, vêtu d’une blouse de cuir déchirée aux manches retroussées. Ses pattes velues tenaient une cognée. Il venait de couper du chien pour le ragoût du jour et, encore suant de l’effort, était sorti pour reprendre haleine. Un Gris à l’air abattu était assis sur les marches, sa hache d’armes entre les genoux. Le manche de l’arme lui tirait la joue de côté, il avait un air mélancolique d’après-boire. Apercevant le cavalier, il fit provision de salive et brailla d’une voix mouillée :

« Ha-alte ! Hé ! toi, là-bas, le no-oble ! »

Roumata, le menton levé, poursuivit sa route, sans le regarder.

« … Et si la langue du vilain ne lèche pas la bonne botte, dit-il très haut, qu’elle soit arrachée, car il est dit : Ta langue est mon ennemie … »

Kihoun, caché derrière la croupe du cheval, avançait à grands pas. Du coin de l’œil, Roumata vit son crâne chauve, luisant de sueur.

« Halte qu’on te dit ! » rugit le Gris.

On l’entendit dégringoler les marches dans un fracas de hache et maudire pêle-mêle Dieu, le diable et les salauds de nobles.

Ils sont à peu près cinq, se dit Roumata en relevant ses manchettes. Des bouchers pris de vin. Une bagatelle.

Ils dépassèrent l’auberge et se dirigèrent vers la forêt.

« Je pourrais aller plus vite s’il le fallait », dit Kihoun d’une voix dont la fermeté était peu naturelle.

« Une bagatelle ! s’exclama Roumata en arrêtant son cheval. Ce serait ennuyeux d’avoir fait tant de miles sans s’être battu une seule fois ! Tu n’as vraiment jamais envie de te battre, Kihoun ? Des mots, toujours des mots …

— Non, dit Kihoun, je n’ai jamais envie de me battre.

— C’est ça le malheur », dit Roumata entre ses dents, tandis qu’il faisait tourner sa monture, puis enfilait ses gants sans se presser.

Du virage, deux cavaliers surgirent qui, l’apercevant, s’arrêtèrent brusquement.

« Hé ! là-bas, noble seigneur, cria l’un d’eux. Allez, montre-nous ton laissez-passer !

— Marauds ! cracha Roumata d’une voix glacée. Vous ne savez pas lire, qu’en feriez-vous ? »

Il pressa son cheval du genou et s’avança au trot à la rencontre des Gris. Ils ont peur, se dit-il. Ils hésitent … Si je pouvais au moins leur coller une paire de gifles ! Mais non … Rien à faire. Et j’ai une telle envie de décharger la haine accumulée en un jour … Mais nous conserverons de bons sentiments, pardonnant à tous, nous serons calmes comme des dieux. Les dieux ne sont jamais pressés, ils ont l’éternité devant eux …

Il s’approcha très près. Les hommes levèrent leurs haches d’un geste indécis et reculèrent.

« Eh bien ? dit Roumata.

— Mais alors … bredouilla le premier d’un ton gêné. Et alors, mais c’est don Roumata. »

Son compagnon fit faire demi-tour à son cheval et s’enfuit au galop. L’autre reculait toujours, la hache baissée.

« On s’excuse, noble seigneur, dit-il avec volubilité. On s’est trompés. Une petite erreur. Une affaire d’État. C’est toujours possible les petites erreurs dans ces cas-là. Les gars avaient un peu bu. Ils ont fait du zèle … » Il s’écartait peu à peu. « Vous comprenez, les temps sont durs … Nous faisons la chasse aux lettrés en fuite. Ce serait mauvais pour nous si vous alliez vous plaindre, noble seigneur … »

Roumata lui tourna le dos.

« Je souhaite bonne route au noble seigneur ! » fit l’autre avec soulagement.

Quand il fut parti, Roumata appela à voix basse :

« Kihoun ! »

Personne ne répondit.

« Hé, Kihoun ! »

Pas de réponse. Tendant l’oreille, Roumata perçut à travers le zonzon des moustiques un bruit de feuilles froissées. Kihoun s’enfuyait à travers champs, vers l’ouest, du côté de la frontière iroukanienne, à une vingtaine de miles de là. Et voilà, se dit Roumata. C’est tout. La conversation est finie. C’est toujours la même chose. On tâte le terrain, on échange prudemment des propos à double sens … Pendant des semaines, on s’use l’âme à bavarder stupidement avec un tas de fripouilles, et quand on tombe sur quelqu’un de bien, le temps vous manque. Il faut le cacher, le sauver, l’expédier en lieu sûr, et il s’en va sans avoir compris s’il avait eu affaire à un ami ou à un dégénéré capricieux. Moi non plus je ne saurai rien de lui. Ce qu’il veut, ce qu’il peut, pour quoi il vit …

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