Arkadi Strougatski - Stalker

Здесь есть возможность читать онлайн «Arkadi Strougatski - Stalker» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1981, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Stalker: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Stalker»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Des Visiteurs sont venus sur Terre. Sortis d’on ne sait où,ils sont repartis sans crier gare. Dans la Zone qu’ils ont occupéependant des années sans jamais correspondreavec les hommes, ils ont laissé traînerdes objets de toutes sortes. Objets-pièges. Objets-bombes. Objets-miracles. Objets que les stalkers viennent pillerau risque de leur vie,comme une bande de fourmis coloniseraitsans rien y comprendre les détritus abandonnéspar des pique-niqueurs au bord d’un chemin. Les hommes ne sont-ils doncque des fourmis pour les Visiteurs ? De ce roman étonnant, le cinéaste soviétique Tarkovskya tiré un film admirable.

Stalker — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Stalker», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ernest répondit inintelligiblement quelque chose de pas accueillant.

« De la bière », dit Redrick et il bâilla convulsivement.

Ernest posa bruyamment une chope vide sur le zinc, attrapa une bouteille dans le réfrigérateur, la déboucha et la pencha au-dessus de la chope. Se cachant la bouche de ses doigts, Redrick fixa des yeux la main d’Ernest. Elle tremblait. Le goulot de la bouteille tinta plusieurs fois contre le bord de la chope. Redrick regarda le visage d’Ernest. Ses paupières lourdes étaient baissées, sa petite bouche tordue, ses grosses joues affaissées. Le Noir grattait avec son balai-brosse sous le nez de Redrick, les types du coin se disputaient avec entrain, méchamment, à propos de courses de chevaux, le Noir qui charriait les caisses poussa Redrick de son derrière, si fort qu’il chancela. Le Noir se mit à marmotter des excuses. D’une voix étranglée, Ernest demanda :

« Tu l’as ?

— Quoi ? » Redrick se retourna par-dessus son épaule. L’un des types se leva paresseusement de sa table, passa vers la sortie et s’arrêta sur le seuil, en allumant une cigarette.

« Viens, on va parler », dit Ernest.

À présent, le Noir avec le balai-brosse se tenait, lui aussi, entre Redrick et la porte. Un Noir énorme, genre Cirage, mais deux fois plus large.

« J’arrive », dit Redrick, en prenant la sacoche. Toute trace de sommeil avait disparu.

Il contourna le zinc et se faufila devant le Noir aux caisses de bière. Apparemment, le Noir s’était fait coincer un doigt : il se léchait l’ongle, regardant Redrick par en dessous. Lui aussi était très costaud, nez cassé et oreilles écrasées. Ernest entra dans la pièce du fond et Redrick le suivit, car à présent les trois types se tenaient devant l’entrée, tandis que le Noir au balai-brosse s’était retrouvé devant le passage de la réserve.

Dans la pièce du fond, Ernest s’écarta et, le dos voûté, s’assit sur une chaise près du mur, tandis que le capitaine Quaterblood apparaissait sous la table, jaune, douloureux, et qu’un soldat de l’ONU énorme, le casque enfoncé sur les yeux, sortait du côté gauche. Il prit rapidement Redrick par les côtes et passa ses paumes énormes sur ses poches. Il s’attarda à la poche latérale droite, en sortit le coup-de-poing et poussa légèrement Redrick vers le capitaine. Redrick s’approcha de la table et posa la sacoche devant le capitaine Quaterblood.

« Ordure ! » dit-il à Ernest.

Ernest fit un mouvement résigné des sourcils et haussa une épaule. Tout était clair. Les deux Noirs se tenaient déjà, en ricanant, sur le seuil ; il n’y avait pas d’autre issue. Quant à la fenêtre, elle était fermée et pourvue à l’extérieur d’une grille solide.

En faisant une grimace de dégoût, le capitaine Quaterblood fouillait la sacoche des deux mains. Il posa sur la table : des petites « creuses » – deux, des « batteries » – neuf, des « éclaboussures noires » de tailles différentes – seize dans un sachet de polyéthylène, des « éponges » merveilleusement conservées – deux, de l’« argile gazeuse » – un pot…

« Vous avez quelque chose dans vos poches ? » demanda le capitaine Quaterblood à voix basse. « Envoyez…

— Salopards, dit Redrick. Ordures. »

Il fourra la main dans la poche intérieure de sa veste et lança sur la table une liasse de billets. Les billets s’éparpillèrent de tous côtés.

« Eh bien ! prononça le capitaine Quaterblood. Maintenant ramasse-moi tout ça.

— À d’autres ! lui dit Redrick, en se croisant les bras derrière le dos. Tes larbins ramasseront. Toi, tu ramasseras !

— Ramasse l’argent, stalker », dit le capitaine Quaterblood sans élever la voix, penché en avant, les poings appuyés sur la table.

Pendant quelques secondes ils se regardèrent silencieusement dans le blanc des yeux, puis Redrick, marmonnant des jurons, s’accroupit et se mit à ramasser les billets à contrecœur. Les Noirs ricanèrent derrière son dos, le type de l’ONU pouffa avec une mauvaise joie.

« Rigole pas trop ! lui dit Redrick. Sinon tu vas faire dans ta culotte ! »

Il était déjà en train de ramper sur les genoux, ramassant les billets un par un, s’approchant de plus en plus de l’anneau de cuivre sombre posé innocemment sur un trou du parquet poussiéreux. Il se retourna pour prendre une position plus pratique, continuant à cracher des jurons, tous ceux qui lui venaient à l’esprit en plus de ceux qu’il inventait au fur et à mesure. Le moment venu, il se tut, se raidit, saisit l’anneau et le tira de toutes ses forces ; le couvercle de la trappe n’eut pas le temps de se fracasser contre le plancher qu’il avait déjà plongé la tête en bas, ses bras tendus en avant, dans le noir humide et froid de la cave à vin.

Il tomba sur les mains, culbuta, se remit sur pieds et, courbé en deux, se jeta, sans rien voir, en se fiant uniquement à sa mémoire et à la chance, dans un passage étroit entre les caisses empilées, les faisant basculer tout en courant, les entendant s’écrouler avec fracas derrière son dos ; il escalada, en glissant, des marches invisibles, força de tout son corps une porte couverte de fer blanc rouillé et se retrouva dans le garage d’Ernest. Il tremblait des pieds à la tête, il respirait péniblement, des taches de sang flottaient devant ses yeux, son cœur frappait dans sa gorge des coups lourds et douloureux, mais il ne s’arrêta pas une seconde. Il se précipita aussitôt dans le coin le plus éloigné et, en s’écorchant les mains, se mit à chambouler la pile de vieilleries derrière lesquelles quelques planches manquaient dans le mur du garage. Puis il se coucha sur le ventre et rampa par ce trou, en entendant quelque chose se déchirer bruyamment dans sa veste ; dans la cour étroite comme un puits, il s’assit entre les poubelles, retira sa veste, arracha sa cravate, s’examina rapidement, dépoussiéra son pantalon, se releva et, après avoir traversé la cour, plongea dans un tunnel bas et nauséabond qui menait dans la cour voisine, semblable à celle-ci. En courant, il dressa l’oreille, mais n’entendit pas le hurlement des sirènes de police ; il courut encore plus vite, effrayant la marmaille qui se jetait de côté, plongeant sous le linge suspendu aux cordes, se faufilant par les trous des haies pourries, s’efforçant de quitter ce quartier avant que le capitaine Quaterblood n’eût le temps d’installer un cordon. Il connaissait ces endroits par cœur. Encore enfant, il avait joué dans toutes ces cours, ces caves, ces buanderies abandonnées, ces dépôts de charbon ; ici, il avait des relations partout, des amis même, et en d’autres circonstances il lui aurait été plus que facile de se cacher là et rester une semaine au calme ; cependant, ce n’était pas pour ça qu’il avait « commis un délit de fuite en état d’arrestation » sous le nez du capitaine Quaterblood, récoltant ainsi, d’un seul coup, un an de plus.

Il eut une chance de tous les diables. Dans la Septième rue déferlait, hurlant et semant la poussière, une manifestation d’une ligue quelconque : deux cents hommes aussi déchirés et sales que lui, et même pires ; c’était à croire qu’ils venaient, eux aussi, de se faufiler par les trous des palissades, de tomber sur les poubelles et, en plus, de passer une nuit déchaînée dans le dépôt de charbon. Il émergea d’une porte cochère, entra comme un couteau dans cette foule et se fraya un chemin de biais, bousculant les manifestants, leur marchant sur les pieds, recevant des beignes et rendant la pareille, jusqu’à l’autre côté de la rue où il plongea sous une autre porte cochère, juste au moment où retentissait le hurlement familier, écœurant, des voitures de patrouille. La manifestation s’arrêta, en se repliant comme un accordéon. Mais à présent, il se trouvait dans un autre quartier et le capitaine Quaterblood ne pouvait pas savoir exactement dans lequel.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Stalker»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Stalker» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Arkadi Strougatski - L'auberge de l'alpiniste mort
Arkadi Strougatski
Arcadi Strougatski - Le lundi commence le samedi
Arcadi Strougatski
Arcadi Strougatski - L’Arc-en-ciel lointain
Arcadi Strougatski
Arkadi Strugatski - İktidar Mahkumları
Arkadi Strugatski
Arkadi Strugatzki - È difficile essere un dio
Arkadi Strugatzki
Arcadi Strougatski - Le Petit
Arcadi Strougatski
Arkadi Strougatski - L'Escargot sur la pente
Arkadi Strougatski
Arkadi Strugatski - Țara norilor purpurii
Arkadi Strugatski
Arkadi Strugatski - Decidamente tal vez
Arkadi Strugatski
libcat.ru: книга без обложки
Arkadi Strugatski
Отзывы о книге «Stalker»

Обсуждение, отзывы о книге «Stalker» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x