Arkadi Strougatski - Stalker

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Stalker: краткое содержание, описание и аннотация

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Des Visiteurs sont venus sur Terre. Sortis d’on ne sait où,ils sont repartis sans crier gare. Dans la Zone qu’ils ont occupéependant des années sans jamais correspondreavec les hommes, ils ont laissé traînerdes objets de toutes sortes. Objets-pièges. Objets-bombes. Objets-miracles. Objets que les stalkers viennent pillerau risque de leur vie,comme une bande de fourmis coloniseraitsans rien y comprendre les détritus abandonnéspar des pique-niqueurs au bord d’un chemin. Les hommes ne sont-ils doncque des fourmis pour les Visiteurs ? De ce roman étonnant, le cinéaste soviétique Tarkovskya tiré un film admirable.

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La voiture roula devant l’hôtel particulier de Charognard Barbridge. À cause de l’averse, toutes les fenêtres étaient allumées, on voyait au premier étage, dans les chambres de la belle Dina, des couples en train de danser. Ou ils avaient commencé aux aurores, ou ils n’arrivaient pas à terminer depuis la veille. C’est une nouvelle mode dans la ville : danser des journées d’affilée. Oui, nous avons élevé des gaillards costauds, résistants et sûrs de leurs intentions…

Nounane arrêta sa voiture devant un immeuble de piètre apparence avec une pancarte peu voyante : « Etude juridique Korch, Korch et Symak. » Il enleva et cacha dans sa poche la « batterie », remonta la capuche de son imperméable, ramassa son chapeau et se jeta à toute vitesse dans l’entrée, passant en flèche devant le concierge plongé dans son journal ; il escalada l’escalier couvert d’un tapis usé, fit résonner ses talons dans le couloir sombre du premier étage, imbibé d’une odeur spécifique dont il avait, en son temps, vainement cherché à identifier la nature, ouvrit toute grande la porte au bout du couloir et entra dans la salle d’attente. À la place de la secrétaire était assis un jeune homme inconnu très basané. Il n’avait pas de veste, les manches de sa chemise étaient remontées. Il fouillait dans les entrailles d’un dispositif électronique extrêmement compliqué installé sur la table à la place de la machine à écrire. Richard Nounane accrocha son imperméable et son chapeau sur un clou, se lissa des deux mains ce qui lui restait de cheveux derrière les oreilles et jeta un regard interrogateur sur le jeune homme. L’autre hocha la tête. Alors Nounane ouvrit la porte du bureau.

M. Lemkhen se leva lourdement d’un grand fauteuil de cuir posé devant une fenêtre aux rideaux tirés. Son visage de général, carré, se couvrit de plis pour mimer un sourire aimable, la désolation à propos du mauvais temps ou une envie d’éternuer difficilement réprimée.

« Eh bien, vous voilà, prononça-t-il lentement. Entrez, installez-vous. »

Nounane chercha du regard où il pouvait s’installer et ne découvrit rien qu’une chaise dure au dossier droit, cachée derrière la table. Il s’assit alors sur la table. Curieusement, son humeur gaie de tout à l’heure disparut et il n’en comprenait pas lui-même la raison. Soudain, il se rendit compte qu’on n’allait pas lui faire de compliments. Plutôt le contraire. Jour de colère, pensa-t-il avec philosophie et il se prépara au pire.

« Vous voulez fumer ? » proposa M. Lemkhen, replongeant dans son fauteuil.

« Merci, je ne fume pas. »

M. Lemkhen hocha la tête comme si les pires de ses pressentiments s’étaient révélés justes, joignit devant son visage le bout de ses dix doigts et contempla pendant un certain temps la figure géométrique ainsi formée.

« Je suppose que nous n’allons pas discuter des affaires juridiques de la maison Mitsubishi Densi », prononça-t-il enfin.

C’était une plaisanterie. Richard Nounane sourit avec empressement et dit :

« Comme vous voudrez ! »

Il était bougrement inconfortable d’être assis sur la table : ses pieds n’atteignaient pas le plancher.

« Malheureusement, je dois vous annoncer, Richard, dit M. Lemkhen, que votre rapport a produit une impression extrêmement favorable en haut lieu.

— Hum… », prononça Nounane. Ça commence, pensa-t-il.

« On a même failli vous donner une décoration, continua M. Lemkhen, mais j’ai proposé d’attendre. Et j’ai bien fait. » Il se détacha enfin de la contemplation de ses dix doigts et lança à Nounane un regard par en dessous. « Vous allez me demander pourquoi j’ai manifesté cette prudence apparemment excessive.

— Je pense que vous aviez vos raisons, dit Nounane d’une voix lasse.

— Oui. Que résultait-il de votre rapport, Richard ? Le groupe Métropole est liquidé. Grâce à vos efforts. Le groupe Verte Fleurette est pris en totalité, la main dans le sac. Brillant travail. Le vôtre également. Les groupes Varr, Quasimodo, Musiciens ambulants et d’autres dont je ne me rappelle pas les noms, se sont liquidés d’eux-mêmes, comprenant qu’ils seraient pris dans un jour ou deux. C’est ainsi que ça s’est passé, c’est confirmé par les recoupements de l’information. Le champ de bataille est déblayé. Il est à vous, Richard. L’adversaire a battu en retraite dans le désordre avec des grandes pertes. Ai-je bien exposé la situation ?

— En tout cas, prononça prudemment Nounane, depuis les trois derniers mois, la fuite du matériel de la Zone par Harmont n’a plus lieu… Tout au moins, selon mes renseignements à moi, ajouta-t-il.

— L’adversaire a battu en retraite, n’est-ce pas ?

— Si vous insistez absolument sur cette expression… Oui.

— Non ! dit M. Lemkhen. Le fait est que cet adversaire ne bat jamais en retraite. Je le sais avec certitude. Vous étant dépêché de nous envoyer un rapport de victoire, Richard, vous avez fait preuve d’immaturité. C’est précisément pour ça que j’ai proposé de retarder votre décoration. »

Qu’elle aille au diable, ta décoration, pensa Nounane, balançant son pied et regardant, maussade, le bout de sa chaussure. Dans mon grenier, sous des toiles d’araignée, voilà où je mettrai tes décorations ! Un moraliste, un éducateur, voyez-vous ça. Je n’ai pas besoin de toi pour savoir à qui j’ai affaire dans cette histoire, je n’ai pas besoin de tes sermons pour savoir quel genre d’adversaire j’ai. Dis plutôt, simplement et clairement : où et comment je me suis trompé… qu’est-ce qu’ils ont encore fabriqué, ces salauds… où ont-ils trouvé des failles, et sans préambule, je ne suis pas un petit morveux de sous-fifre, j’ai plus de cinquante piges et ce n’est pas pour tes décorations que je suis venu ici…

« Qu’avez-vous entendu dire sur la Boule d’or ? » demanda soudain M. Lemkhen.

Seigneur, pensa, agacé, Nounane. Qu’est-ce qu’elle vient faire là-dedans, la Boule d’or ? Va te faire voir avec tes façons d’aborder le sujet…

« La Boule d’or est une légende », répondit-il d’une voix dépourvue d’inflexions. « Une construction mythique de la Zone, ayant la forme et l’aspect d’une boule d’or, destinée à réaliser les vœux des gens.

— N’importe quels vœux ?

— Selon le texte canonique de la légende, n’importe quels vœux. Cependant, il existe des variantes…

— Bien, prononça M. Lemkhen. Et qu’avez-vous entendu dire à propos de la “mort-lampe” ?

— Il y a huit ans, psalmodia Nounane d’une voix toujours aussi monotone, un stalker du nom de Stephan Norman, surnommé Binoclard, a sorti de la Zone un certain dispositif qui représentait, dans la mesure de nos compétences, un système d’émetteurs de rayons mortels pour les organismes terrestres. Le susnommé Binoclard a proposé ce dispositif à l’Institut. Ils ne sont pas tombés d’accord sur le prix. Binoclard est parti dans la Zone et n’est pas revenu. Personne ne sait où le dispositif se trouve actuellement. Hew du Métropole que vous connaissez, a proposé pour l’avoir toutes les sommes pouvant tenir sur un chèque.

— C’est tout ? demanda M. Lemkhen.

— C’est tout », répondit Nounane. Ostensiblement, il examinait le bureau. Le bureau était ennuyeux, il n’y avait rien à voir.

« Bien, dit M. Lemkhen. Et qu’avez-vous entendu dire au sujet de “l’œil d’écrevisse” ?

— Quel œil ?

— D’écrevisse. Une écrevisse. Vous connaissez ? » M. Lemkhen bougea les doigts comme des ciseaux. « Avec des pinces.

— C’est la première fois que j’en entends parler, dit Nounane, renfrogné.

— Et que savez-vous sur les “serviettes à sonnettes” ? »

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