Frédéric Dard - Un tueur

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Un tueur raconte à la première personne du singulier l'épopée sanglante d'un criminel sans envergure devenu tueur.
Un tueur élégant comme on n'en fait plus, ne succombant à rien si ce n'est au charme vénéneux des femmes et qui, les yeux voilés de rouge et la mort dans la peau, finit par attendrir sa proie à commencer par nous, lecteurs.
Kaput, c'est l'odyssée de ce tueur vers la pente fatale du crime.
C'est aussi une pièce majeure sur le chemin de Frédéric Dard vers la reconnaissance littéraire et populaire qui est la sienne aujourd'hui.
Qualifiés de « mémoires du désespoir » par son auteur à l'époque de leur publication dans les années 1950, les textes originaux des Kaput sont désormais réunis dans ce livre sous le titre
.

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— Je suppose que vous n’avez pas de domicile fixe ?

— Non… Excepté la Santé…

— Je vais vous faire donner une chambre ici…

— Merci… Dois-je conclure que vous agréez ma candidature ?

— Ne concluez pas trop vite !

— Puis-je espérer, du moins ?

Cette joute me faisait marrer. Il me semblait que je jouais la comédie.

— Espérez, l’espoir fait vivre !

Cette fois, il commençait à faire du mauvais dialogue ; ça devait venir de la fatigue.

— Allez toujours dormir, a-t-il ajouté, nous parlerons demain…

CHAPITRE XII

Ça n’est pas le balafré qui m’a conduit à ma chambre, mais un autre type que je n’avais pas encore vu et qui ressemblait à un faire-part de deuil.

Maigrichon et noir, il était loqué en blanc, comme un garçon de bistrot.

Carmoni l’avait alerté par le téléphone intérieur et le gars m’attendait dans le couloir, au sortir de la chambre des Mille et une Nuits !

Sans un mot, il m’a fait arpenter la masure jusqu’à son extrémité. Il a ouvert une porte et s’est effacé pour me laisser entrer. Je me suis annoncé d’un pas méfiant dans la carrée. J’avais tort de jouer les Sioux sur le sentier de la guerre ! La piaule, sans être aussi luxueuse que celle du maître, était pourvue du suprême confort. Un chouette lit, des meubles ravissants, des tapis mœlleux… Salle de bains attenante, naturellement…

J’ai poussé la porte et assuré le verrou. La vie était fumable, comme ça… Je pouvais me faire une raison. Je me suis déloqué en un temps record… Les draps me semblaient doux comme des joues de fille. Je m’y suis glissé en exhalant un soupir de bonheur… Ça me bottait !

* * *

Lorsque j’ai rouvert les lampions, la pendulette d’onyx posée sur une commode annonçait neuf plombes. J’ai bondi à la fenêtre pour tirer les rideaux, mais j’ai été vachement chocolat : la croisée donnait seulement sur une cheminée d’aération. Pour le réveil musculaire, c’était un peu sommaire.

J’ai pris un bon bain et je me suis rasé avec le rasoir électrique posé sur la tablette du lavabo. Après ces ablutions, ça allait tout à fait bien. Je me suis nippé.

J’avais faim…

J’ai ouvert la porte… Le couloir était vide. Je me suis mis à l’arpenter en direction des marches. Comme je parvenais au palier, le type noiraud a surgi. Il avait troqué sa veste blanche contre un gilet rayé. Cette fois, il faisait tout à fait larbin de comédie. Mais ses certificats ne devaient pas l’encombrer au cours de ses déplacements, parce qu’un domestique pareil ne se recrutait certainement pas dans un office de placement.

— Monsieur vous attend dans son bureau ! m’a-t-il prévenu. Si vous voulez bien me suivre…

Il avait un accent étranger très marqué, ce devait être un Grec ou quelqu’un de par là-bas !

En pénétrant dans le bureau, j’ai eu un vertige. La pièce occupait tout le second étage. C’était immense et d’un luxe comparable à celui de la chambre. Derrière un meuble dessiné sans doute par Le Corbusier, Carmoni, en complet de tweed gris, écrivait. Il remplissait une page de grand livre d’une petite écriture serrée.

A mon entrée, il a levé la tête.

— Oh ! salut… Bien dormi ?

— Et comment ! C’est la première fois depuis des mois que je me suis senti ronfler en toute sécurité…

— Vraiment ?

— Oui. Peut-être à tort, non ?

— Qu’en pensez-vous ? m’a-t-il rétorqué.

— Je pense que non, c’est comme ça ; j’ai confiance !

Il paraissait d’excellente humeur.

— Voilà un bon moment que je pense à votre cas… Je me suis fait apporter des journaux qui parlent de vous…

Il m’a désigné une pile d’imprimés sur un coin de son bureau.

— Vous êtes un type terrible, à ce qu’on dit ?

Je l’ai admiré bien sincèrement. Ce type-là, ce qui faisait sa force, c’était son esprit d’organisation. Il ne laissait rien au hasard. A neuf heures du matin, il avait déjà pris connaissance de mon histoire… Il n’avait pas voulu discuter avec moi la veille sans me connaître plus complètement.

A son visage, j’ai vu qu’il avait, lui aussi, une certaine admiration pour moi, mais d’un tout autre ordre que la mienne.

— Je suis persuadé que vous réaliseriez de grandes choses si vous étiez moins impulsif et si vous appliquiez votre… audace à des sujets qui en valent la peine !

— Eh bien, donnez-moi des cours du soir !

— Asseyez-vous…

Je me suis assis dans un profond fauteuil.

— Ecoutez-moi, Kaput, je veux bien faire un essai, mais je vous préviens : je ne travaillerai tout à fait avec vous que dans la mesure où il sera concluant.

— D’ac, j’écoute !

— Je veux que vous retrouviez les deux cents millions de Bertrand. J’ai fait fouiller tout l’appartement de Bunk, on a épluché ses comptes, visité sa maîtresse…

— Je vois d’ici la visite !

— … En vain, a-t-il lâché en montant le ton pour me faire taire. J’en conclus que Bunk, comme il l’a prétendu, n’a pas retrouvé le pognon. Donc, Bertrand l’a bien planqué…

— Ça coule de source…

— Trouvez-le et vous aurez dix pour cent de la somme, c’est correct ?

J’ai plissé les yeux.

— Ecoutez, Carmoni, quand je parlais de travailler pour vous, je ne voulais pas solliciter un emploi de laveur de vaisselle. J’imaginais quelque chose de plus important !

— Une association, peut-être ?

— Voilà !

Il a serré son petit poing ridicule et l’a abattu sur son sous-main en peau de Suède.

— Vous ne doutez de rien. C’est comme si un choriste voulait s’associer avec le directeur de l’Opéra !

J’ai rougi car je n’aime pas les vannes. S’il me prenait pour un peigne-cul, nos relations n’allaient pas se développer longtemps.

— Vous êtes un type traqué, a-t-il expliqué. D’une seconde à l’autre, les flics peuvent vous sauter et vous êtes sûr de passer au sécateur !

— Et alors ?

— Et alors, moi j’occupe une situation inébranlable, vous comprenez ?

— Je comprends…

— Je vais vous donner deux gardes du corps. Ils vous surveilleront, mais ils vous protégeront contre les flics. Tant que vous serez avec eux, vous ne craindrez rien !

— Situation cocasse…

— Si vous trouvez le pognon, vous pourrez peut-être leur fausser compagnie car vous êtes malin…

— Merci…

— Mais vous n’échapperez pas à Carmoni… En l’occurrence, je me ferais l’auxiliaire occulte et précieux de la police ! Je vous dis tout ça pour qu’il n’y ait pas de malentendus, n’est-ce pas ?

J’ai réfléchi. Je ne pouvais pas refuser, d’abord parce que c’eût été me condamner à recevoir une balle dans la nuque ou un coup d’épée dans le bide, et puis aussi parce que son offre était correcte.

— J’accepte !

— Bon… Le cadavre de Bertrand est toujours dans la cave de l’immeuble. Les flics fouinassent partout et finiront sûrement par mettre le nez dessus, toujours est-il que vous disposez d’une avance sur eux pour opérer une descente à Fontainebleau…

— Compris…

— J’ai placé un autre « concessionnaire » dans l’appartement de la rue Falguière. Il surveille les investigations. Dès que le cadavre de Bertrand sera découvert il me préviendra et moi je vous alerterai…

— Entendu…

— Nous sommes bien d’accord sur tout ?

— O.K. Pourtant, j’aimerais vous poser une question…

Il a fait la grimace car il avait horreur de ça.

— Pourquoi m’envoyez-vous à la recherche des millions si vous supposez qu’ils sont cachés dans la propriété de Fontainebleau ?

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