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Frédéric Dard: Le monte-charge

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Frédéric Dard Le monte-charge
  • Название:
    Le monte-charge
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1961
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Le monte-charge: краткое содержание, описание и аннотация

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Une histoire hallucinante qui vous fera douter de vos sens, peut-être même de votre raison. Et pourtant… Lorsqu'un producteur a en tête la réalisation d'un film que l'usage a affublé du nom bien français de « suspense » il appelle FREDERIC DARD — Avez-vous une bonne histoire ? Racontez-la-moi. DARD déteste raconter ses histoires. Il préfère écrire un roman. Le roman est déjà un scénario DARD voit, pense, écrit « cinéma ». Suspense, vertige, angoisse, psychose, voilà les mots qui s'attachent à son œuvre. Le cinéma français demande ses « brutes » à cet homme jeune, fin et bienveillant, ses tueurs à cet homme doux et pacifique et chez lui, auprès d'un feu de bois clair et sympathique, nous parlons bruits de pas, nuits sans lune, cris dans l'ombre et impitoyables destins. Alain POIRÉ

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— Vous semblez consternée ? ai-je murmuré, mal à l’aise.

— Je réfléchis.

— À quoi ?

— Je pense que Ferrie va s’apercevoir de la disparition de cette pièce qui lui est nécessaire et qu’il va se demander où il a bien pu la perdre.

— Et alors ?

Elle a tardé à répondre. C’était une fille appliquée qui pensait très à fond.

— Alors rien. Il viendra sûrement la chercher ici.

— C’est probable, mais ça ne présente aucun danger. Maintenant, regardez…

J’ai pris la housse et l’ai déployée sur le canapé. J’ai rentré les bords sous les coussins, puis je l’ai rabattue sur le dossier. Du genou j’ai refoulé le meuble au fond de la pièce. Maintenant elle faisait appartement en cours d’aménagement. Rien de commun avec le salon du dessous, sinon sa disposition et la couleur de ses murs.

M me Dravet s’est reculée jusque dans le vestibule.

— Vous qui avez l’œil plus neuf que moi, pensez-vous que le doute puisse naître dans l’esprit de Ferrie, s’il venait ici ?

J’ai fermé les yeux un instant, pour nettoyer ma rétine de toute image, puis je les ai rouverts sur le nouveau décor.

— Non, c’est absolument impossible. Le mimétisme ne venait pas de la forme de ce salon, mais du sapin, du bar, du phono. Je crois sincèrement que vous avez réussi le crime parfait, madame Dravet. Même si la police découvrait qu’il ne s’agit pas d’un suicide mais d’un meurtre, elle ne pourrait pas prouver que vous l’avez commis.

Elle tenait toujours la pochette de plastique et s’éventait la joue avec.

— Qu’allons-nous faire de ça ?

— Donnez-la-moi, j’irai la perdre près de l’église.

— Vous croyez ?

— Mais oui. C’est le genre d’objet qu’on porte toujours au commissariat, qu’on soit honnête ou qu’on ne le soit pas.

« Quelqu’un s’empressera de se faire une réputation de probité en restituant la carte.

Je l’ai fourrée dans ma poche. Maintenant il me restait deux choses difficiles à accomplir : prendre congé de M me Dravet et sortir de sa maison sans risquer de me faire repérer par le flic qui éventuellement la surveillait.

— Il n’existe pas d’autres issues pour quitter l’atelier ?

— Dans la rue, une porte donne sur les bureaux.

— Pensez-vous que la police connaisse cette sortie ?

Elle a haussé les épaules.

— Si la police surveille les bâtiments, elle est au courant de toutes les issues fatalement.

J’étais perplexe. Dans l’éventualité où une « planque » avait été établie, mon départ risquait de tout ficher par terre.

D’un autre côté, je ne pouvais plus m’éterniser aux Établissements Dravet !

— Il existe une troisième issue, a murmuré ma compagne après un léger temps de réflexion.

— Laquelle ?

— Une sorte de trappe par où l’on fait rouler les bobines de papier. Oui, voilà la solution. Il est impossible que les inspecteurs la connaissent ; elle est située dans une large impasse où les camions se rangent sans gêner la circulation. Venez…

J’ai regardé une dernière fois autour de moi. Il existe des dormeurs qui, en s’éveillant, regrettent leurs rêves, même si ces rêves furent des cauchemars. J’appartenais à ces dormeurs-là.

Nous avons emprunté l’escalier cette fois-ci. En passant sur le palier du premier étage, j’ai eu un temps d’arrêt qui était comme un adieu à la petite fille endormie.

Nous sommes allés dans les ateliers clairs, jonchés de rognures de papier. Ils sentaient bon le travail et au-delà de ma fatigue, j’ai senti s’éveiller en moi un grand désir d’œuvrer. Dès le lendemain je chercherais un emploi.

— Vous voyez, c’est par ici.

Un énorme verrou fermait la trappe. Celle-ci se trouvait en haut d’une rampe de ciment. Elle se composait de deux lourds volets de fer. J’en ai poussé un. L’ouverture ainsi ménagée me suffisait largement.

— Eh bien, voilà ! a-t-elle murmuré en me saisissant le bras : c’est la séparation. Je ne pense pas que le mot « merci » soit très convenable dans notre cas.

— Aucun mot n’est convenable. Ce qui s’est passé se situe dans un autre univers régi par d’autres lois.

Nous nous regardions avec une tristesse douceâtre qui nous faisait à la fois du mal et du bien.

— Je ne sais pas si nous nous reverrons, a-t-elle dit en fermant ses paupières.

— Je le souhaite, vous le savez bien, de toute mon âme.

— Je pense qu’il faut laisser s’écouler un peu de temps…

— Je le pense aussi. Vous savez où j’habite et je sais où vous habitez ; il n’y a pas de raison que nous ne nous retrouvions pas.

Je suis sorti de l’atelier sans ajouter un mot, j’ai rabattu le volet de la trappe. Il a fait un bruit ample, très vibrant en se refermant. J’ai entendu miauler le gros verrou et, à l’immense tristesse qui s’est abattue sur moi, j’ai compris que j’étais seul à nouveau.

12

LES IMPONDÉRABLES

Il n’y avait personne à l’embouchure de l’impasse. Personne non plus dans la rue. Nos craintes avaient été vaines et nos précautions superflues. La police acceptait le suicide.

Ce matin de Noël était sinistre ; gris avec une brise qui annonçait la neige, le quartier semblait mort et les rares passants qui se hâtaient en rasant les murs pour se protéger du vent avaient des mines plus grises que le temps.

Je n’en pouvais plus. Je ne pensais qu’à dormir dans un lit tiède après m’être lavé. Mes louches travaux dans la cave de Dravet avaient achevé de me friper et de me ternir, les vitrines me renvoyaient mon reflet et celui-ci n’était guère encourageant. J’avais l’aspect pantelant et délavé des drapeaux qu’on voit au fronton des monuments publics.

À plusieurs reprises je me suis retourné, mais personne ne me suivait. Je me rappelle le vertige que m’a causé la longue perspective d’une avenue absolument déserte, aux arbres taillés à zéro qui ressemblaient à des moignons.

Cette fois-ci, j’ai trouvé ma maison moins navrante. Elle avait repris sa bonne figure guillerette de jadis, celle qu’elle avait quand je rentrais de l’école.

J’ai cherché le pot de géranium sur le rebord de notre croisée. Il y avait encore le pot, mais plus de géranium. La plante avait dû mourir après maman, faute de soins.

Je me suis élancé dans l’escalier de bois. L’odeur d’eau de Javel et de vieux tapis poussiéreux ne m’a plus choqué. Je suis entré « chez nous », dans mon vieux logement grouillant de souvenirs. Il y en avait pour tous les états d’âme.

J’ai couru à l’évier afin de me laver, car c’était cela le plus urgent, mais en voyant le bec de cuivre mangé par le vert-de-gris, je me suis souvenu qu’il ne pouvait plus me fournir d’eau. Il valait mieux aller à l’hôtel. Seulement comme mon arrivée sans bagages et à une pareille heure aurait semblé suspecte, j’ai mis une chemise propre et un complet dans une valise. Maman avait placé mes vêtements dans des housses de plastique avec de la naphtaline afin qu’ils puissent attendre mon retour. Certes ils étaient démodés maintenant, mais j’étais heureux de les retrouver.

Je suis reparti, nanti de la vieille valise râpée dont l’un des fermoirs sautait à tout bout de champ. Je marchais rapidement, car j’avais hâte de trouver un gîte. J’allais m’offrir une chambre avec salle de bains. Je prendrais un bain très chaud, ensuite je m’étendrais nu dans le lit et je m’engloutirais dans un oubli bienveillant.

C’est en traversant la place de l’église que j’ai pensé à la carte de Ferrie que j’avais en poche. J’avais failli l’oublier. Je l’ai sortie subrepticement et l’ai laissée choir sur le trottoir, au pied d’un arbre. Comme j’allais poursuivre mon chemin, une voix m’a interpellé :

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